Passion amoureuse dans un monde parallèle
94 pages
Français

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Passion amoureuse dans un monde parallèle , livre ebook

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Description

Kidnappé par des extraterrestres, l'auteur dans ce livre raconte son long voyage vers une planète située à des années-lumière de la terre où la réalité et la science-fiction se mélangent. Dans ce monde parallèle où des êtres vivants cohabitent avec des robots d'apparences humaines, une belle histoire d'amour va naître.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 mai 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414333769
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-33377-6

© Edilivre, 2019
Passion amoureuse dans un monde parallèle
Le temps de boire une bière fraîche après une journée de dur labeur, s’éveille en moi le besoin d’effacer une solitude pesante. Ce sentiment m’oblige à prendre, quelques heures plus tard, la direction d’une discothèque très connue dans la région des cigales. Une nécessité qui va bousculer mon existence.
Assis à une table en bonne compagnie, l’ambiance est de rigueur, les danses s’enchaînent. Le champagne et les petits fours disparaissent, comme un groupe d’oiseaux migrateurs surpris par un prédateur. Dans ce décor qui fait rêver, les lumières scintillent en accord avec la musique. Les célibataires aux aguets circulent autour de la piste à la conquête d’un amour durable ou éphémère. Ces hommes qui se disent de bonnes manières doivent détecter les femmes libérées qui portent à leurs poignets un bracelet vert. Tout en évitant celles qui affichent une couleur rouge, peur d’un refus catégorique ou une crise de jalousie du chevalier servant. Ces deux couleurs sont instaurées par la direction de l’établissement pour faciliter les rencontres.
Ce soir, les dames sont jolies, bien décidées à faire la fête, même les demoiselles-mannequins de pacotille ont amélioré leur look ; alors on ne va pas s’en plaindre. N’étant pas motivé pour une rencontre sans lendemain, je cherche la personne qui me fera frémir par son regard malicieux.
Les heures défilent et, malheureusement, je suis obligé de constater que ce n’est pas dans ce genre d’endroit que je trouverai la femme de ma vie.
Dans ces moments de festivités, les connaissances féminines de l’année ne me voient que comme un confident. Elles utilisent des phrases les plus agaçantes qui soient comme « tu es sympa » ou « tu ne me feras jamais rêver », des remarques qui « plombent le moral », me font réaliser que je ne suis pas dans les espérances de ces dames, un tantinet prétentieuses et vénales.
Venant des cités environnantes, des individus se prenant pour des « Don Juan », avec un verre de trop dans l’estomac, comme des rapaces à l’affût du gibier deviennent agressifs si la proie leur échappe ! Alcoolisés, ces hommes s’imaginent qu’ils sont les plus forts. Le verbe haut, ils gesticulent, avant de se faire virer par les vigiles aux gros bras qui assurent la sécurité.
Amusé par la technique de drague de certains célibataires, j’autorise mon regard à flâner autour de la piste ; l’instant devient comique quand ces séducteurs agacent quelques dames qui affichent au compteur de la vie pas mal d’heures de vol. Pour les demoiselles défavorisées sur le plan physique, ces coureurs de jupons sont une aubaine. Même si le lendemain matin, une petite dépression mentale se présente à son domicile et pour cause, le prince charmant réalisant sa bêtise a pris la poudre d’escampette, laissant la dulcinée dans sa tristesse après une nuit d’espoir. Volontairement, j’escamote la compassion envers ces personnes un peu farfelues, ce soir, je dois l’admettre, je n’ai pas envie de jouer au psychologue. À vrai dire, je m’en désintéresse de ces « boit-sans-soif » ou de ses femmes fatales ; c’est leur destin et non le mien. Un peu désabusé, je décide de rentrer chez moi.
Dehors le ciel est nuageux. La solitude à mes côtés, je réalise que mon jugement envers ces gens risque de blesser ou choquer certaines personnes, si je racontais ma virée nocturne à mon entourage. Je tiens à les rassurer, je ne fais pas une généralité. Pour être honnête, j’admets que je ne suis pas un top model non plus. Dois-je me regarder dans un miroir, avant de critiquer ? À coup sûr, le reflet va me déplaire. Il me faut une excuse, alors je dirai que l’expérience chaotique de ma vie ne favorise pas un état d’esprit serein. Je suis devenu au fil du temps un solitaire désenchanté, mais conscient que ces joyeux fêtards sont peut-être là pour oublier une existence pas toujours facile à vivre.
Le trajet est de quelques kilomètres vers mon domicile. Empruntant une route secondaire, sortant d’un virage je suis ébloui par une forte lumière blanche, un choc violent se fait ressentir, le temps s’est arrêté quelques minutes pour mon cerveau. Après un retour à l’état de conscience normal, à l’intérieur de mon véhicule plus rien ne fonctionne au tableau de bord, voyants et systèmes moteurs sont en grève. Quant aux feux de croisement, seule issue, la fuite pour ne pas subir un survoltage électrique venant de cette forme triangulaire au-dessus de ma tête. Qu’à cela ne tienne, l’engin inconnu éclaire les environs comme en plein jour. À cet endroit, grand moment de solitude, spectateur de ce phénomène, étonné, légèrement paniqué derrière mon pare-brise comme paralysé, j’attends la sentence. Prisonnier dans un brouillement de couleurs venant de cet appareil dominant, doucement un cylindre de lumière circulaire apparaît. Dans ce flux lumineux, je n’ai aucune sensation d’affolement. Simplement, l’impression d’une légèreté du corps, et sans le réaliser vraiment je suis aspiré.
À l’intérieur, des écrans placés en cercle affichent les images d’une galaxie, l’ensemble me rappelle le cockpit d’un avion porteur Antonov-225.
Je suis au milieu de créatures, à n’en pas douter, d’une technologie très avancée. Aucun bruit, un simple sifflement mélangé à un ronflement sourd qui sort de nulle part se fait entendre, difficile à définir dans cette structure énorme. Après un passage dans un tube cylindrique rempli d’un liquide de couleur sombre, afin, je suppose, de désinfecter complètement mon organisme, on me remet une combinaison et ordre de m’asseoir dans un coin de la pièce sur un petit tabouret. Dans la partie supérieure de mon enveloppe corporelle, une désagréable sensation de désorientation se fait ressentir, suivie de nausées. Une entité consciente de mon état pour me revigorer applique sur mon épaule gauche un autocollant « style timbre anti-tabac », immédiatement après ce geste, la défaillance de mon horloge biologique s’estompe.
Les heures défilent, l’altimètre au-dessus de ma tête s’affole. Je constate que ces humanoïdes ne flottent pas dans ce vaisseau, comme nos astronautes dans la navette spatiale. Vraisemblablement, ils ont réussi à résoudre ce problème d’apesanteur. Des questions sur mon devenir parmi ces individus commencent petit à petit par perturber mon esprit.
Inattendu comme une apparition divine, un être se présente à moi, il porte une tenue différente des autres membres de l’équipage. Son regard pénétrant d’une douceur infinie me déstabilise. Un son envahit ma conscience, une traduction instantanée me décrypte ses paroles, me faisant réaliser que ce bonhomme entre en relation avec moi par télépathie. Il me rassure, en émettant qu’il souhaite tout simplement analyser mon métabolisme.
J’ai beau me dire ou imaginer que ces génies ne sont peut-être pas hostiles, je frissonne de la situation d’insécurité qui règne dans ma tête, Je suis devenu sans le vouloir leur otage ; je m’attends au pire. Que vont-ils me concocter ?
Face à moi une porte coulisse, une créature d’apparence féminine s’avance. Son regard est limpide, clair, sans aucune agressivité, « rebelote, pour la traduction », elle me conseille de la suivre tout en me notifiant de lui faire confiance et de ne pas m’inquiéter. Elle m’explique que nous voyageons en direction d’une galaxie située à une trentaine d’années-lumière de notre système solaire en empruntant le « trou de ver 1  ». Des questions me brûlent les lèvres, mais je m’abstiens, afin de ne pas faire gamberger ses neurones dans le mauvais sens.
Calmement dans une autre pièce, des êtres en combinaison s’affairent à leurs occupations respectives. Un peu plus loin, un important caisson en fer, avec de gros voyants, fonctionne par intermittence. La créature de l’espace active tactilement ce bloc d’apparence métallique qui réagit par un bruit strident, surprend et agace mes tympans. Délicatement, elle plonge mes mains au plus profond de deux orifices, une sensation de froideur entoure mes poignets, en une seconde, je réalise que je suis « codé » par la machine qui enregistre dans sa mémoire mon ADN, mon poids et ma morphologie. Cerise sur le gâteau, je suis équipé d’un système de positionnement global intégré sous la forme d’une puce électronique implantée à l’intérieur de mon bras gauche.
Je suis surpris de constater le dispositif de sécurité dans ce vaisseau spatial, uniquement pour ma personne. Cette remarque déclenche en moi l’envie folle de leur fausser compagnie, lucide, que pour le moment c’est carrément une mission impossible. Ma conscience me conseille de rester calme, alors j’écoute ma splendide créature qui a capté mes pensées me dire : « La soucoupe volante est équipée de moteurs à distorsion, ce qui nous permet de voyager à la vitesse de la lumière, oublie cette idée d’évasion. »
Installé dans un fauteuil moelleux, un sentiment d’impuissance submerge mon cerveau. Je cogite sur l’absence de mes enfants, leur souffrance due à ma disparition sans savoir si je suis encore dans leur monde. Ils sont sûrement inquiets, vu mon âge et mon impulsivité qui risquent de me jouer un vilain tour.
Les journalistes feront-ils convenablement leur travail d’investigation ? J’ai un doute. Dans ce moment précis, je n’ai aucune réponse qui me rassure vraiment. Je prie tout simplement mon ange gardien qu’un témoin de la scène raconte aux autorités compétentes mon kidnapping ; je caresse l’espoir que sa déposition redonnera à mes filles le courage de traverser cette épreuve.
À n’en pas douter, toutes les chaînes de télévision diffuseront en continu ma photo avec des documents et commentair

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