Princesse Cyel et le retour d Orion
165 pages
Français

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Princesse Cyel et le retour d'Orion , livre ebook

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Description

Bienvenue, jeune mercenaire avide d’aventure, à la ville portuaire d’Hoï ! Cet illustre continent des terres impériales, où te largue le navire du vieux Bouros, a une quête on ne peut plus périlleuse pour toi. Allez, pose pied sur les quais ! La Princesse Cyel a été enlevée, vois-tu, et cela menace la paix du royaume que
se partagent les hommes et les Elfs. Cyel étant promise à un petit gaillard ailé du nom de Sférin, sa disparition pourrait signifier la chute de l’Empire.
Lorsqu’un légionnaire revient en ville avec une mystérieuse blessure, il n’y a plus de doute quant à l’identité des ravisseurs. Les forces de l’Ordre de la Main Pourpre, qui agissent sous la tutelle d’Orion, sont derrière cette sale besogne. Tu devras déjouer les plans du mage noir avant qu’il ne soit trop tard…
Un dernier conseil avant que tu y ailles, héros: fais-toi quelques amis en chemin ! Sagitta est un peu grincheux, mais il est fort, et Farkot est plutôt sage, même s’il ne parle pas beaucoup!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782898032127
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Jérémie Provencher
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : L.P. Sicard
Révision éditoriale : L.P. Sicard
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Images de la couverture : © Getty images
Illustration de la carte : Félix Bellerose
Mise en pages : Guillaume Provost Première impression : 2019 ISBN papier : 978-2-89803-210-3 Dépôt légal : 2019 ISBN PDF numérique : 978-2-89803-211-0 Bibliothèque et Archives nationales du Québec ISBN ePub : 978-2-89803-212-7 Bibliothèque et Archives Canada Éditions AdA Inc . 1385, boul. Lionel-Boulet Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada Téléphone : 450 929-0296 Télécopieur : 450 929-0220 www.ada-inc.com info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues — 31750 Escalquens, France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99 Participation de la SODEC. Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Provencher, Jérémie, auteur

Princesse Cyel et le retour d’Orion / Jérémie Provencher.
(Collection Panache)
Public cible : Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89803-210-3
I. Titre. PS8631.R684P74 2019 jC843’.6 C2018-942443-5 PS9631.R684P74 2019
Pour tous les admirateurs de RPG ainsi que pour mes lecteurs dont l’âme est avide de quêtes épiques, d’aventures périlleuses, de combats et de magie .

« Que dites-vous ? C’est inutile ? Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! Non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! »
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
1
La scène se déroule à bord d’un navire marchand, près des côtes du royaume de l’Empire…
Les cris des matelots qui s’affairent sur le pont te réveillent subitement : la terre du Continent impérial est en vue. Tu es un jeune mercenaire, originaire des îles de Velours, engagé par le marchand Bouros pour escorter son navire jusqu’à la ville portuaire d’Hoï. Cette entreprise touche à sa fin. Le bateau oscille légèrement alors que tu attaches ton épée à ta ceinture. Tu prends également soin de glisser ton poignard porte-bonheur dans tes bottes de cuir avant de sortir de la cale du navire. Tu portes des vêtements simples et quelques articles composent le reste de ton équipement : tunique grise en lin, culotte noire de mercenaire et petit sac de voyage contenant une gourde, une boussole, une carte des Terres impériales, une corde de 25 mètres et des vivres pour 2 jours. Pour l’instant, tu es en parfaite santé.
En arrivant sur le pont du vaisseau, tu te remplis les poumons de grandes bouffées d’air salin et tu notes que les brumes du matin flottent toujours à l’horizon. Malgré ce panorama, l’homme de vigie, perché dans son baril tout en haut du mât, pointe son bras vers une ligne plus foncée qui se dessine à l’horizon, au nord-est : ce sont les quais de la ville d’Hoï, où votre bateau jettera bientôt l’ancre. Tu vas voir Bouros, ton patron. Le riche marchand est occupé à compter des caisses d’épices et à estimer ses profits. Il relève la tête en te voyant approcher.
— Voilà justement la personne que je cherchais ! s’exclame-t-il.
Alors qu’il te parle, le vent souffle et tu as l’impression que la moustache touffue de Bouros tremble autant que les voiles tendues de son navire. Son visage prend soudainement une expression amusée.
— Tu viens pour ta paie, j’imagine.
Il te remet une bourse contenant 50 pièces d’argent, comme il te l’avait promis avant de quitter les îles de Velours.
— Entre toi et moi, nous avons été chanceux de vaincre les pirates en haute mer ; un homme sage sait qu’il faut s’entourer de bonnes lames, ajoute-t-il en te tapotant l’épaule paternellement.
Bouros t’explique ensuite qu’il n’aura plus besoin de tes services une fois rendu sur les Terres impériales : il compte vendre ses biens au marché local où des gardes pourront le protéger. Un sentiment de liberté et d’indépendance bien connu des mercenaires s’empare de toi ; l’appel de l’aventure t’envahit à l’idée d’explorer un nouveau continent. Tu serres la main de Bouros et tu aides les marins avec le cordage afin que les amarres soient prêtes pour votre arrivée. Le navire accoste sans problème, les haleurs étant bien habitués à exécuter cette manœuvre. Tu franchis rapidement la passerelle qui te sépare de la terre ferme.
Malgré le fait que les quais de la ville soient bondés de matelots, ton allure menaçante te permet de te frayer un chemin à travers la foule du port. Au passage, quelques membres d’équipage et certains voyageurs te regardent même d’un œil hostile et effrayé. Étant mercenaire, tu es habitué à ce type d’accueil et ta détermination fait en sorte que la méfiance des étrangers ne te gêne pas.
Par chance, alors que tu te rends au marché de la ville, tu remarques que la langue commune domine. Cependant, tu entends des bribes d’un accent plus articulé et hautain : il s’agit du flimbre, la langue de l’Empire. Elle t’est inconnue, mais tu constates vite que les gardes en armures scintillantes qui parlent ce dialecte sont des soldats impériaux.
Tu évites les activités et la foule bourdonnante du marché ; tu préfères économiser l’argent que tu viens de recevoir.
Poursuivant ton chemin vers les limites de la ville, tu distingues rapidement le sentier qui mène au château. Tu es persuadé qu’une quête digne de ce nom t’y attend. Pour ce faire, il te faudra gagner la confiance de gens haut placés et te faire des alliés pour espérer partir à nouveau à l’aventure. Tu longes les imposantes palissades en pierres du château lorsque soudainement, tu aperçois un cavalier arrivant à toute vitesse à la porte du nord, où deux gardes lui barrent aussitôt la route. Le cavalier n’a pas le choix de tirer sur les rênes de sa monture et de s’arrêter devant les deux légionnaires. Tu n’as pas besoin d’un grand sens de l’observation pour noter que le cavalier penche légèrement sur sa selle et qu’il tient ses côtes d’une main : il est blessé. Tu continues de marcher tranquillement vers les gardes jusqu’à ce que tu sois en mesure d’entendre leur conversation.
— Averon, ma parole, que vous est-il arrivé ? déclare un des gardes, surpris.
— Dans… Dans le Bois-aux-Centaures, réplique le mystérieux cavalier d’une voix faible, presque éteinte. Nous avons été attaqués !
— Vous et la troupe qui a été envoyée vers les marais ce matin, vous voulez dire ? Où sont passés les autres ? demande le deuxième garde en bombant le torse, indigné.
— Ils… Ils y sont restés ! avoue le cavalier.
— Nous avons été piégés par des créatures maléfiques, des êtres corrompus ! Aïe ! fait-il en tressaillant et en retirant la main de son flanc, découvrant une plaie violette.
Tu n’as jamais rien vu de tel et, à voir les visages abasourdis des deux gardes, eux non plus.
— Passez-moi la bride, Averon ; je vous amène à l’infirmerie, dit le premier légionnaire en brossant le cheval de sa main gantée.
— Oui, bonne idée, réplique le deuxième. Moi, j’irai faire votre rapport à la comtesse et au capitaine !

Si tu décides d’intervenir dans la conversation pour obtenir plus de renseignements sur l’expédition du mystérieux cavalier, rends-toi au 8 .
Si tu choisis plutôt de suivre les traces de la monture vers le Bois-aux-Centaures pour découvrir ce qui s’est passé, poursuis ta lecture !
2
Tu reprends la route en suivant sans peine les traces qu’a laissées le cheval du malheureux Averon. Le chemin de terre battue que tu suis te mène à la lisière de la forêt, après

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