Renaissance
216 pages
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Renaissance , livre ebook

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Description

Dans des coins reculés de la planète, des morts et de mystérieuses disparitions se produisent sans que personne ne comprenne le réel danger qui pèse sur le monde.
Pendant ce temps, sur les bords de la Méditerranée, Cassandre, une jeune fille discrète, mène une vie sans histoire entre son frère Adonis, son amie Marina et son petit ami Angus, resté à Paris.
Mais des cauchemars récurrents et annonçant la fin du monde viennent la perturber. La jeune femme sent le mal approcher. Puis un jour, Angus ne donne plus signe de vie alors Cassandre décide de partir à sa recherche. Sans savoir pourquoi, elle sait que cette disparition est liée à ses rêves et aux événements tragiques qui frappent désormais l’Europe. Commence alors une quête où la survie de l’espèce humaine est en jeu et dans laquelle Cassandre devra déployer une force de caractère et des talents qu’elle ne soupçonnait pas.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334199216
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-19919-3

© Edilivre, 2017
1 Roses Rouge Sang
En ces lieux inhabités, une tempête sans égale se déchaînait sur la mer. Les vagues s’agitaient violemment et heurtaient les côtes, déclenchant un vacarme à faire trembler le sol. Au bord des ondes impétueuses, une montage escarpée crachait un feu ardent. La lave incandescente se transformait en rocher fumant au contact des eaux limpides.
Derrière cette montagne animée, un bois obcur s’étendait. L’esprit de ce lieu fredonnait un chant macabre des plus inquiétant. La lumière du jour pénétrait à peine dans cette forêt dense et touffue. Entre les buissons à la silhouettes monstrueuses les sentiers formaient comme des toiles d’araignées. Un vent glacial soufflait de plus en plus fort faisant danser les arbres nus et tourbillonner les feuilles mortes. Venant des profondeurs de la terre et des hauteurs célestes se réveillaient dans un bruit de tonnerre des forces maléfiques. Leur arrivée dans le monde des hommes promettait des combats sans répit qui métamorphoseront ces terres devenues vermeils en un immense champs de roses rouge sang.
Loin de cet endroit dévasté existait néanmoins le monde actuel où le quotidien de chacun variait selon leur niveau de vie. Aucune civilisation ne voyait cependant venir le danger qui pourtant les concernait tous. L’un de ces endroits paisibles se trouvait dans les collines varoises, entre la Méditerranée et le vieux massif des Maures. Là, les côteaux de vignobles, la longue silhouette sombre des cyprès graciles se dressant en solitaire ou en alignement, et les champs de lavandes à perte de vue charmaient aussi bien les habitants du lieu que les voyageurs étrangers.
A mi-chemin entre l’Argens et la mer, vivait Cassandre, une jeune femme discrète. Fille de la campagne, amoureuse des espaces sauvages, la jeune femme au charme naturel aimait profiter des choses simples de la vie. La seule famille qui lui restait, fut son petit frère Adonis et tous deux se fréquentaient très souvent. Bien qu’elle vive avec son copain Angus dans une maison à quelques minutes de la ville, Cassandre passait de nombreuses semaines sans lui car Angus jonglait entre Paris et le sud pour son travail. Cassandre, quant à elle, était seveuse dans un restaurant sur la côte.
Le jour se levait et Cassandre peina à s’extirper du lit. Elle avait passé la soirée de la veille à fêter l’anniversaire de son frère et se retrouvait à présent avec la gueule de bois. À moitié éveillée, la jeune femme vit ses trois chats grimper sur le lit et miauler à plusieurs reprises dans l’attente d’être nourris mais elle y prêta à peine attention. En se tortillant dans tous les sens, son regard tomba accidentellement sur le réveil. Elle s’apaerçu qu’il était déjà midi ce qui résultera à une autre journée où elle arivera très probablement une nouvelle fois en retard à son travail.
Alors comme la plupart des matinées, elle se leva brusquement, versa finalement des croquettes pour les chats puis se précipita sous la douche presque trop froide à son goût. Quelques instants après, elle s’habilla et prit un café aussi sombre que ses cheveux ondulés. Avant même de poser ses lèvres sur la tasse, l’odeur du breuvage s’emparant de toute la pièce, la réveillait en douceur. Il lui était impossible de passer une bonne journée sans avoir eu son café du matin.
Saisissant ses clefs, elle écouta malgré le retard sa messagerie. Angus, son petit ami, l’appelait de Paris. Son retour dans la sud était prévu le soir même. Une fois le message achevé, elle sortit de chez elle sans oublier de fermer à clef puis se rendit à son boulot. A peine installée dans sa voiture, la jeune femme regretta d’y être. Elle avait oublié à quel point il était difficile de circuler en voiture sur la côte en plein été. Malheureusement elle n’avait pas vraiment le choix car son lieu de travail était au bord de mer. Elle servait dans un des restaurants de la région et s’y plaisait plutôt bien. Voyant que rien n’avançait, Cassandre saisit son téléphone dans le but d’appeler sa collègue et fidèle amie Marina.
– Allo ?
– Toujours à l’heure à ce que je vois ! S’exclama une jeune femme sur un ton sarcastique.
– Je suis presque arrivée, rassura Cassandre.
– Bien entendu, je ne doutais absolument pas du contraire, répliqua Marina amusée.
Au moment même où Cassandre racrocha, la police pointa la bout de son nez. Deux hommes se trouvaient juste au bord de la chaussée, comme d’habitude d’ailleurs et contrôlaient la circulation. Elle trainait souvent à cet endroit. Cassandre s’y était fait arrêter quelques semaines auparavant car, justement, elle téléphonait. Elle passa en jetant un regard rapide puis poursuivit sa route.
Arrivée à son lieu de travail, elle se gara sans déranger quiconque puis se rua dans le restaurant, déjà en tenue, prête à servir. A peine venait-elle d’entrer qu’elle se trouva devant le patron. Ce dernier ragarda sa montre sans prononcer un mot ; le geste suffisait.
– Désolé, dit Cassandre sans chercher à trouver d’excuses.
Puis s’éloiagna embarrasée d’avoir été prise sur le faite.
Alors que la jeune femme prenait son service, elle sentit brusquement le sol trembler, la lumière du soleil s’assombrissait et le souffle du vent se levait créant un bruit effroyable. Ces forces venant de contrées lointaines arrivaient à grand pas. Ne pouvant qualifier de quoi il s’agissait exactement, la serveuse restait figée, le sang glacé par la peur. Le grognement sourd d’une créature ne pouvant venir du monde des hommes retentit. Cassandre lutta intérieurement se persuadant que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve.
Soudain, comme par enchantement, les tremblements cessèrent, les cris étoufés de la bête retournèrent dans cette partie du monde où la mort habitait chaque taillis. Une voix humaine et rassurante interpella la jeune femme.
– Cassandre, dit Marina à plusieurs reprises en secouant gentillement son amie.
Après quelques secondes sans répondre, Cassandre reprit ses esprits.
– Tu as encore fait ce rêve ?
– Oui.
– Quel rêve ? Demanda une tierce personne.
En ce retournant, les deux amies reconnurent Thomas, le cuisiner.
– Toujours les oreilles qui traînent toi, dit Marina en arrangeant ses splendides cheveux blond vénitiens.
– Je passe juste au moment où tu parles d’un certain rêve alors oui je suis curieux d’en savoir davantage, tenta-t-il de se justifier avec le sourire.
Marina se tourna alors vers Cassandre considérant qu’elle n’était pas celle qui devait faire partager cela.
– Je fais tout le temps le même rêve, avoua-t-elle.
La jeune femme rêvait de créatures indescriptibles détruisant tout sur leur passage et plongeant le monde des hommes dans le chaos. Elle voyaient également des milliers d’hommes mort en bataille se métamorphosant en roses rouge sang le jour d’après.
– Et c’est toujours le même rêve ? Demanda le cuisiner.
– Toujours le même mais ça n’est qu’un rêve, rassura Cassandre.
Mais Thomas semblait interpellé par les dernière déclaration de sa collègue de travail.
– J’ai entendu parlé de la disparition d’une civilisation entière le long du Niger et sans laisser la moindre trace.
– Beaucoup d’histoires et très peu de preuves, déclara Marina avec aplomb.
– Il est aussi dit qu’à présent le village est devenu un gigantesque champs de roses rouge sang.
Les dernières paroles de Thomas raisonnaient dans la tête de Cassandre.
– Il te fait marcher, ajouta Marina en faisant du coude à son amie.
– C’est bien ce que je pensais, répliqua la jeune femme secrètement très intriguée.
Mais l’heure n’était pas propice aux longues conversations de ce genre. Cassandre, Marina et Tom travaillèrent toute la journée. Les clients étaient de plus en plus nombreux et également de plus en plus exigeants. La journée passa lentemant à certains moments et assez vite à d’autres.
Le soir venu, les clients arrivaient de nouveau et le service repris. Un jeune homme d’environs une vingtaine d’année, le visage imberbe et aux cheveux noirs mi-longs bouclés en bataille, semblait chercher quelqu’un en particulier. Apercevant Cassandre, son visage s’illumina.
– Comment va ma grande sœur ?
– J’ai eu un réveil assez difficile, mais la journée c’est quand même bien passée.
– Tu m’étonnes, après tout ce que tu as bu hier soir, heureusement que je t’ai ramenée chez toi, car tu n’arrivais plus à mettre un pied devant l’autre.
– A qui la faute ?
– Vingt ans ça se fête, reprit-il.
– Mon petit Adonis a vingt ans… comme le temps passe vite.
– Quel que soit mon âge, je serai toujours ton petit frère, dit-il en souriant.
– Que me vaut ta venue ? Interrogea Cassandre voyant très rarement son frère sur son lieu de travail.
– Tu sais avec Ely…
– Ely ?
– Oui, la fille qui est en fac avec moi. Ne me dis pas que tu ne t’en rappelles plus, je t’ai souvent parlé d’elle.
– Ha oui, Ely ton amie.
– Oui voilà, je l’ai invitée pour demain soir à ton restaurant.
– Quoi ? Pardon ?! C’est trop cher ici !
– Justement, je comptais sur toi pour m’aider…
– Quoi ? Non mais tu plaisantes ! Et puis il y a plein d’autres endroits moins chers.
– Comme quoi ? Les fast-food ? Pour un premier dîner, ça marque mal ! S’il te plait ?
La jeune femme soupira.
Cassandre, voyant le regard suppliant de son frère céda, difficilement, mais le fit tout de même.
– Merci ! Je te revaudrais ça.
– Oui bien sûr, Dit-elle sans conviction.
La nuit arriva hâtivement. La lune se montrait au-dessus des arbres, éclairant le lieu entier. Cassandre s’impatientait de rentrer enfin chez elle pour se reposer. Une fois dans sa voiture, elle était sur le point d’aborder un chemin légèrement montagneux. Alors qu’

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