Renouveau
328 pages
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Renouveau , livre ebook

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Description

Sur Terre, la révolution commence à s’effacer. Après la tentative d’invasion d’une très ancienne espèce extraterrestre, les Terriens font un référendum mondial pour la reprise de la conquête de l’espace. Pour se donner un moyen de défense, contre les invasions. Ils reprennent les dossiers des créateurs, la planète se remet au travail. Ils réhabilitent des marcheuses, le problème, c’est que le retour sur Terre n’est pas prévu. Trop d’humains comptent sur elles sur la planète verte et toutes ces espèces dans les autres univers qui les connaissent maintenant.



Dans les univers, la vie continue dans la paix, la guerre et les extinctions, le train-train habituel pour les marcheuses. Toutes les conquêtes ne sont pas toujours dans la violence, elles sont parfois plus insidieuses.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 janvier 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414567355
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
 
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-56736-2
 
© Edilivre, 2022
Du même auteur :
Les chroniques de Clémence.
Hasard.
Deuxième volet : Espèce
Troisième volet : Tolérance
Les chroniques de Clémence et des marcheuses du temps.
Livre I : Révélation
Livre II : Rupture
Livre III : Continuité
Livre IV : Foudre.
Livre V : Olympe.
Livre VI : Renouveau.
Les marcheuses du temps.
Vivre ailleurs.
Généalogie des Marcheuses du temps
Dans le reste des univers, la vie continue dans la paix, la guerre et les extinctions, le train-train habituel pour les marcheuses du temps. Toutes les conquêtes ne sont pas toujours dans la violence, elles sont parfois plus insidieuses.
« Le renouveau a toujours été d’abord un retour aux sources. »
La Danse de Gengis Cohn Romain Gary
« Nous sommes tous sans pouvoir sur la vie, et c’est le grand réconfort. »
Anthony Hopkins
« La réalité est ce qui refuse de disparaître quand on arrête d’y croire. »
Philip K. Dick
1
« Tiens bonjour, que faites-vous là, ce n’est pas le quinze août on est seulement le deux juin deux mille deux cent. Oh ! Il n’y a pas grand-chose de nouveau chez nous, la planète verte tourne toujours autour de son étoile. Ah oui ! Cela fait deux ans et demi maintenant que la petite Rutilance, une petite machine toute en énergie que nous a fait Prévenance, pour le bonheur d’Ives est de ses parents. Elle a la vivacité de la jeunesse de ses parents, une petite tornade qui retournerait la planète rien que pour jouer avec son père, mais elle le ferait gentiment. » Pensait Clémence.
— Oh ! Mamie tu planes ? Demanda Romance.
— Non, ma grande, je réfléchis toujours à ma condition.
— Cela ne changera plus maintenant, depuis le temps.
— Oui ! Je sais, mais je n’y peux rien c’est bien ancré dans le fond de ma boîte noire. Je pense à vous toutes, je n’aurais pas dû me reproduire, mais le hasard ne m’en a pas laissé le choix, mais je suis heureuse que vous soyez là. J’ai l’impression de me répéter, ça tourne en boucle depuis la naissance de Prudence.
— Nous, on ne regrette pas que tu aies permis que l’on soit là. Souligna Clarence.
— C’est égoïste, mais moi non plus je ne le regrette pas, je serais certainement morte de faim dans un coin sans toi. Dit Shuang.
— Nous ont seraient toujours pris pour des animaux domestiques. Continua Rilia.
— Tu fais quoi ce matin ? Demanda Tempérance en s’approchant pour jeter un œil sur le planning.
— Rien, vous le savez bien puisque vous ne me laissez pas une mission !
— Tolérance est partie seul ce matin, un peu stresser. Dit Clarence.
— Oh ! Chez les terriens expatriés, tout va bien là-bas, pas de problème ! Continua Tempérance. On y est passée tous les ans.
— Vous être descendu les voir, parce que moi, je n’y ai pas mis les pieds depuis quarante ans. Expliqua Clémence.
— Non, le dernier contact c’est Hortense qui la fait, le jour où elle devait aller chercher Peter. Depuis ce n’ont été que des observations, il y a des images dans les rapports. Tolérance à bien tout regardé, elle va certainement prendre contact, cela lui fera un bon entraînement. Continua Clarence.
— Elle commence jeune quand même, s’il y a des combats. Soupira Clémence.
— Elle n’est pas boguée tu sais, ses ordinateurs marchent très bien, en cas de bagarre, elle appellera. Lança Tempérance qui passait une robe blanche.
— Tu vas où ? Se renseigna Clémence.
— J’ai pris la première ligne disponible, c’est la baronnie. C’était calme la dernière fois, j’y vais, je serais sûrement là pour midi.
Elle entra dans le voile, laissant les filles du Q.G. discuter tranquillement. Là-bas de l’autre côté de la Voie lactée, Tolérance était en orbite haute de Vulcania, comme l’avaient appelé les terriens de l’expédition détournée pas les marcheuses du temps. D’ici elle ne voyait pour l’instant, que le vaisseau qui les avait transportés. On voyait bien que cela faisait une quarantaine d’années qu’il était dans l’espace. La marcheuse apercevait les impacts de météorites, qui l’avaient percutée. Il ne serait certainement pas capable de repartir pour un voyage retour, qui serait de plusieurs milliers d’années ; vu que Vulcania était aux antipodes de la Terre. Elle focalisa sa vue sur les coordonnées du point d’arrivée, il venait d’entrer dans la zone sombre.
— « Je vais arriver à la tombée de la nuit, j’espère que les sentinelles ne sont pas trop nerveuses. »
Elle entra dans le voile en se poussant avec ses lasers en spectre large, le deuxième pas elle le fit à cinq six centimètres sur sol. Ne s’y attendant pas elle faillit louper la marche comme elles disaient. Les images qu’elle avait chargées en mémoire étaient bonnes à jeter à la poubelle, elle foulait maintenant une place recouverte de dalle de pierres granitées bien lisses. Les arbres étaient toujours là, les bâtisses pour la plupart toujours en bois, étaient maintenant montées sur des sous bassement de pierre, faisant comme des arches, au pied desquelles divaguaient encore quelques autochtones. Il y avait de l’éclairage public un peu partout, les constructions étaient comme celle des images, toutes relier par des ponts, mais de pierre, parfois sur plusieurs niveaux. Les arbres donnaient à l’ensemble un charme étrangement romantique. Elle fit un tour d’horizon, derrière elle, les palissades de bois étaient remplacées pas une muraille de pierres. Des escaliers taillés dedans montaient le long pour aboutir au sommet, sur laquelle des personnes se promenaient, a bien regardé ce ne devait pas être des gardes, il y avait des couples entrelacés. La journée qui venait de finir devait être un jour de marché, sur cette place des hommes bayaient pendant que d’autres hommes et femmes rangeaient des roulottes commerciales.
— Pardon mademoiselle !
Un homme avec un balai poussait des papiers et autres déchets de légumes. Tolérance se mit du côté déjà propre, l’homme continua son travail sans s’intéresser à la marcheuse.
— « Tiens étrange. »
Elle prit la direction des roulottes pour regarder de plus près, son approche n’attira pas plus la curiosité, en regardent un peu mieux les femmes, Tolérance comprit. Elles avaient presque toutes les cheveux longs, de couleurs différentes elles aussi, leurs vêtements étaient presque de la même coupe que celle des marcheuses. À part les couleurs variées, la différence ne se voyait pas au simple coup d’œil, il y en avait quelques-unes qui étaient brodées. Elle les écouta en marchant tranquillement, de l’anglais avec quelques différences dues à l’éloignement et à ce Nouveau Monde, avec le peu qu’elle avait, elle refit une compilation des nouveaux termes.
— Bonsoir jeune fille, on n’est pas du coin à ce qu’il me semble !
Tolérance, se retourna sur un superbe jeune homme, blond aux yeux bleu clair ses cheveux très longs, tombaient en cascades bouclées sur ses épaules larges. On sentait la musculature saine sous la veste de cuir fin. Après la surprise, la marcheuse regarda mieux la fréquence du garçon.
— « Ouf ! Il ne vibre pas comme moi, mais qu’il est beau. ». Bonsoir, non je ne suis pas de cette ville.
— Tu es venue avec les peddleurs. C’est la première fois que je te vois ?
— Non, je viens d’ailleurs.
— Tu dors ou cette nuit, à quel relais ?
— Non, je retournerais dormir cher ma mère, pas de soucis.
— Il n’y a pas de caravane la nuit, donc tu habites ici. Étrange, je ne te connais pas, tu t’appelles comment ?
— Tolérance, et toi ?
— Glenn, je suis le fils du Maïeur, tu devrais le savoir je suis connue.
— Je te l’ai dit, je suis d’ailleurs, c’est la première fois que je viens ici. Tu me fais visiter ?
La marcheuse s’était retournée vers la ville.
— À la tombée de la nuit, il n’y a plus grand-chose à voir, tous les négoces sont fermés. Je peux t’offrir à boire dans une taverne, si tu as soif.
— Non merci, je ne bois plus maintenant, mais je peux t’accompagner si tu veux.
— Tu ne bois plus la nuit ?
— Non, ne cherche pas.
— Viens par-là, mais attention ce n’est pas très fréquentable pour une jeune fille.
Elle le suivit dans les méandres des arcades, on aurait cru un immense parking vide, presque à chaque pilier un escalier montait sur la terrasse des habitations. À peu près au milieu de l’ensemble, ils montèrent pour arriver sur une place, au centre une grande bâtisse moitié pierre moitié bois, autour il y avait des semblants d’échoppes, toutes fermées et parmi elles, d’autres établissements bien éclairés ceux-là. Ils n’entrèrent pas dans le premier, en passant devant la porte, Tolérance entendit comme une musique sourde s’en échapper. Ils poussèrent la porte de la suivante, une musique étrange agressa la marcheuse, qui était plus habituée à la musique reposante du quartier et du silence de l’espace libre. À leur entrée, un homme d’un âge certain leur fit du bras pour qu’ils le rejoignent.
— Mon grand-père est là-bas, il nous fait signe de le rejoindre, viens.
En passant, il prit des chaises pour venir s’asseoir à la table de son grand-père.
— Tu traînes encore !
— Papi, je suis majeur depuis longtemps, je rentre quand je veux !
Mais l’homme ne l’écoutait plus, il regardait la marcheuse, on voyait qu’il cherchait dans sa tête un souvenir lointain, son visage s’éclaira.
— … Vous êtes une marcheuse ? Dit-il soudain.
— Oui. Je suis Tolérance la rouge bleu et vous ?
— J’étais le colonel commandant le vaisseau que vous avez détourné ici. Cela faisait longtemps que vous étiez venue nous voir.
— Non, on passe tous les ans, mais on ne prend pas contact, on vous laisse vivre votre vie.
Glenn les regardait alternativement, se demandant ce qu’il se passait.
— Il y a quelque chose de grave, pour que vous soyez là ?
— Non

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