Requiem for Tokyo
396 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Requiem for Tokyo , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
396 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En 2150, le Japon est au bord du gouffre. La population trop nombreuse entraîne un appauvrissement alarmant des richesses telles que les matières premières, un taux de chômage chez les jeunes en constante augmentation et, de ce fait, une délinquance qui se développe dangereusement. Pour contrer cela, le gouvernement a mis au point un programme dans le plus grand secret − nommé Requiem – dans lequel des adolescents seront purement et simplement entraînés à tuer toutes personnes nuisibles ou inutiles à la société. Le jeune Satoshi Nakamura ignore tout bien sûr de cette organisation qui agit dans l’ombre jusqu’à ce qu’il y soit lui-même confronté, puis directement intégré. Il suit une formation rapide au cours de laquelle on lui rappelle sans cesse qu’il n’a pas le choix, qu’il doit obéir au gouvernement, qu’il œuvre pour son pays. Sa première mission ne tarde pas à tomber : éliminer une bande de délinquants qui sévit dans un grand lycée de Tokyo, épaulé pour cela du fier Riku. Mais Satoshi est mal à l’aise, il se pose des tas de questions, et sa rencontre avec la jolie Itomi ne va guère l’aider.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 septembre 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414235520
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23550-6

© Edilivre, 2018
Prologue
En 2150, le Japon fait face à des problèmes de surpopulation importants. Si le nombre d’habitants continue d’augmenter, les citoyens ne pourront pas garder leur niveau de vie. Leur consommation presque abusive des matières premières n’a été possible que parce que leur nombre était réduit. Mais dans 10 ans pour répondre à la demande d’un nombre de consommateurs beaucoup plus important, ces matières premières risquent de manquer, du fait de cette pénurie leurs prix risquent de se voir grandement décupler ce qui ferait baisser drastiquement le niveau de vie des citoyens Japonais. Malheureusement la population n’a pas encore pris conscience de ce risque ou plutôt elle ne veut pas le voir.
En outre le taux de chômage chez les jeunes à grandement augmenté, la faute à un nombre trop important d’acteurs qualifiés sur le marché du travail. Ils doivent donc faire de plus en plus d’études coûteuses afin de trouver un travail au salaire toujours plus faible. Bien souvent ces étudiants se retrouvent obligés de s’endetter avant même de rejoindre le monde professionnel afin de payer leurs frais de scolarité. Néanmoins même pour les familles les plus riches, le coût de scolarisation de leurs enfants représente une perte non négligeable. C’est donc pourquoi, les ménages japonais rechignent à avoir plus de deux enfants, ce qui a permis au taux d’accroissement naturel du pays d’atteindre 2.3 % mais ce taux reste toujours trop élevé pour considérer que le pays est tiré d’affaires.
De plus face à l’échec du système scolaire, de plus en plus de jeunes se tournent vers la délinquance qui leur propose de l’argent facile. Même si ce n’est pas le cas de tous les étudiants, les délinquants représentent à présent, un nombre non négligeable de personnes, ce qui a créé une sorte de ségrégation entre les enfants de milieux aisés dont les parents paient les études et les autres qui doivent se débrouiller, en faisant des petits boulots peu gratifiants ou comme dit précédemment en sombrant dans la délinquance. Ces inégalités ont aussi amené de plus en plus de violence dans les cours d’école. Les enfants issus de milieux pauvres, frustrés par les difficultés auxquelles eux seuls sont confrontées cèdent peu à peu à la jalousie et à la paranoïa. Pour eux, c’est comme si le monde entier s’opposait à leur réussite, que personne ne voulait leur reconnaître de talent. Et cela mène inévitablement à des violences physiques ou à des persécutions sur des enfants qui eux auront un avenir grâce à leurs parents ou leurs relations.
Pour parer à ces deux problèmes majeurs l’État a décidé de former de jeunes adolescents à l’art de l’assassinat. Une fois entraînés, ces assassins auront pour rôle d’éliminer les jeunes délinquants et les personnes n’apportant rien à la société. Ainsi l’État ferait d’une pierre deux coups en contrôlant le nombre de ses jeunes citoyens et en éliminant la délinquance juvénile de ses rues. De plus éliminer les jeunes délinquants aurait forcément un impact important sur les futures mesures du taux de criminalité du Japon. Seuls quelques membres haut placés de l’État sont au courant de ce projet qui pour le moment est uniquement testé dans la capitale Japonaise. Comme il n’y a plus assez de place pour tout le monde dans la société l’État a choisi de ne garder que les personnes utiles. Le nom de ce projet est : « Requiem ».
Chapitre 1 Renaissance
Satoshi Nakamura n’était encore qu’un lycéen lorsque sa vie prit fin. Il était de taille moyenne pour son âge, il mesurait environ un mètre soixante-huit et paraissait plutôt fin pour un sportif. Il avait des cheveux aussi noirs que son uniforme qui lui tombaient sur le front ce qui lui donnait un côté mystérieux et faisait ressortir ses yeux bleus foncés. Il avait toujours cet air de « je m’en foutiste » qu’ont la plupart des lycéens. C’était comme si rien ne pouvait l’atteindre.
Il pensait sans doute que son quotidien ne changerait jamais, qu’il se lèverait toujours tôt pour faire un travail qui ne le passionne guère, à essayer de faire plaisir à un imbécile de prof qui serait bientôt remplacé par un patron, et ensuite sortir avec ses amis après le boulot et dire du mal de ses supérieurs afin de se détendre à la suite d’une dure journée de travail. Bref, il ressemblait à n’importe quel étudiant, l’air innocent mais le regard vif.
Tout commença un après-midi de Décembre. Comme tous les jeudis, il attendait un de ses amis pour rentrer chez lui. Il commençait à s’impatienter, il était 18h15 cela devait bien faire 10 minutes qu’il attendait, les yeux rivés sur la porte de la salle des casiers, porte derrière laquelle devait se trouver son ami. Il y avait un léger brouhaha, chose habituel dans les couloirs d’un lycée. On entendait des rires et des élèves discuter de tout et de rien. Satoshi se disait avec un certain regret qu’il aurait pu faire des choses beaucoup plus intéressantes pendant les dix minutes qu’il avait perdues.
Soudainement un cri plaintif, pareil à celui d’un animal traqué se fit entendre de l’autre côté du couloir, cela venait de la salle des casiers ! Le couloir devint silencieux pendant quelques secondes qui parurent durer des heures. L’ambiance était devenue pesante. Les quelques élèves présents étaient tous sur leurs gardes prêts à fuir au moindre bruit ou mouvement. C’est alors qu’une détonation eu lieu et là, ce fut la panique. Une marée d’élèves criants et apeurés commença à se ruer vers la sortie. Ils étaient bien trop paniqués pour suivre les consignes de sécurité qu’on leur avait apprises. L’inquiétude gagnait peu à peu Satoshi. Son ami se trouvait exactement à l’endroit où avait retenti le coup de feu. Il se demandait ce qu’il devait faire, fuir pour sauver sa vie ou bien essayer de rejoindre son ami et peut être faire face à un danger. Pendant ce temps, le flot d’élèves continuait de se déverser vers la sortie. Ces adolescents avaient tellement peur pour leur propre vie que personne n’avait pris la peine de vérifier s’il s’était réellement passé quelque chose dans la salle des casiers. Devant ce flot humain avançant avec la force d’un tsunami, Satoshi était comme paralysé, il ne pouvait détourner son regard de la porte de cette maudite pièce. Pris d’un éclair de lucidité, il se mit à braver cette marée humaine. Il voulait absolument savoir ce qui se passait. Il était bousculé dans tous les sens mais il continuait, petit à petit il avançait. Mais au fur et à mesure qu’il progressait l’espoir de retrouver son ami parmi les personnes qui tentaient de s’enfuir s’amenuisait.
Une fois arrivé, non sans peine, devant la porte de la salle, il hésita avant de baisser lentement la clenche et il pénétra dans la pièce. Il ne vit rien, à part des casiers bien en rang. Cependant plus il s’enfonçait dans la salle plus il sentait son cœur battre fort. Il était extrêmement tendu. Il avait l’impression que le moindre de ses gestes pouvait entraîner sa mort. Il entendit ensuite un bruit venant de derrière un casier. Il se déplaça lentement et sans bruit jusqu’à avoir le dos contre ledit casier. Il se passait quelque chose derrière lui, il en était certain mais quoi, ça il l’ignorait. Des voix provenant de derrière lui, parvinrent jusqu’à ses oreilles, cependant il était trop paniqué pour comprendre ce qu’il se disait dans son dos, mais cela ne l’empêcha pas de distinguer celle de son ami. Il était là. Juste derrière ce casier. Satoshi suait à grosses goûtes. C’était comme s’il venait de faire un effort intense alors qu’il n’avait fait quelques pas. Toujours adossé au casier il hésita longuement avant de le longer afin de voir ce qui se passait derrière. Arrivé à l’angle, il prit une grande inspiration avant de sortir de sa cachette. Il avait l’impression que cette action allait changer sa vie et qu’il n’y aurait pas de retour en arrière possible.
Lorsqu’il quitta sa couverture, sans même avoir pris le temps de voir ce qui se passait, il cria de toutes ses forces : « Arrêtez ! ». Il entendit ensuite un bruit de détonation. Le temps lui parut alors comme suspendu. Il avait imaginé tout un tas de situations mais ça… Ça il ne l’avait pas prévu ou plutôt il n’avait pas voulu y penser. Il ne comprenait plus ce qui se passait sous ses yeux, trop de pensées se bousculaient dans sa tête pour qu’il puisse réfléchir. Il ne lui restait qu’une affreuse sensation de malaise. Lorsqu’il prît conscience des évènements, ce qu’il aperçut en premier fut du sang couler d’un casier. À la vue de toute cette hémoglobine Satoshi eu du mal à respirer. Il descendit alors lentement son regard pour savoir d’où elle provenait. Il avait peur, très peur. Il savait ce que cette tache de sang impliquait. Lorsque son regard se porta sur le corps taché, gisant au pied du casier, il fut pris de nausée. Après quelques secondes, il se rendit compte que ce cadavre était celui de son ami. Il n’était plus le jeune garçon plein de vie avec lequel il s’amusait. Il n’était plus qu’une enveloppe vide, dégoulinante de son propre sang et dont les yeux n’exprimaient que de la haine mélangée à de la terreur. Le pauvre garçon avait reçu la balle en plein milieu du front, ce qui avait creusé un trou d’environ cinq centimètres de diamètre dans le visage de la victime. Du sang s’écoulait toujours de l’impact jusqu’au pied de Satoshi. Ce dernier contemplait avec un dégoût morbide l’horrible spectacle qui s’offrait à lui.
Le jeune garçon se tourna ensuite pour faire face au meurtrier de son ami. Pendant que tout son corps pivotait, il s’imaginait l’assassin. Ça devait être un homme non, plutôt un adolescent car aucun adulte non

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents