Résistance
162 pages
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Résistance , livre ebook

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Description

En ce matin de 2221, le sergent Lejeune s’apprête à se rendre à son rendez-vous avec le général Kellern. C’est rare d’être convoqué un dimanche et la situation doit être grave. Les rumeurs concernant un rapprochement de l’Ennemi seraient-elles fondées ? Sony fait partie du groupe d’observateurs de l’armée et se rend régulièrement dans les territoires de l’Est pour surveiller d’éventuels mouvements de l’Ennemi mais jusque-là, il n’a jamais rien constaté d’inquiétant. Malheureusement, le général lui apprend que des vaisseaux de combat ont été repérés et que le jeune lieutenant doit immédiatement partir en mission à Marsila pour chercher de l’aide. Cette cité possède en effet des aéronefs suffisamment puissants pour repousser l’Ennemi comme elle l’a déjà fait lors de la fameuse offensive de 2045. Dès le lendemain, Sony décolle à bord du Vengeur, un aéronef à vapeur, en compagnie de son commandant, un personnage plutôt bourru, d’un infirmier, d’une femme tireur d’élite et deux spécialistes, l’un en explosifs et l’autre en communication. Aux abords de Lynno où ils doivent effectuer leur première étape de ravitaillement, deux chasseurs apparaissent soudain à l’horizon et Sony va devoir faire face à son premier combat aérien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 avril 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414159673
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15965-9

© Edilivre, 2018
Résistance
 
Quartier nord de Resistance, Dimanche, 08 Avril 2221
Le soleil commençait à percer à travers les rideaux de la fenêtre. Sony sentait les rayons du soleil sur son visage mais n’avait pas envie de se lever, il ne savait pas l’heure qu’il était sauf que c’était encore trop tôt pour se lever. Soudain on frappa à la porte, plusieurs coups énergiques. Puis plus rien. Sony leva doucement la tête, plusieurs secondes s’écoulèrent puis les coups reprirent de plus belle mais cette fois la personne commença à parler avec une voix forte et claire à travers la porte : Sergent Lejeune, je ne sais pas si vous êtes là mais si c’est le cas je vous prie de bien vouloir ouvrir cette porte, j’ai un message du Général Kellern et c’est urgent !
L’esprit encore embrouillé par les boissons bues la veille, Sony garda la tête levée, le buste légèrement relevé mais ne dit rien. Il entendit que l’on glissait quelque chose sous la porte puis des pas dans le couloir qui s’éloignèrent.
Sony reposa finalement sa tête sur le coussin encore trop fatigué pour bouger, ferma les yeux et repartit dans les bras de Morphée.
Le soleil se fit de plus en plus présent dans la chambre de Sony et finit par le réveiller définitivement. Les yeux ouverts, il regarda par la fenêtre et se dit qu’il devait être certainement temps de se lever. Il écarta les draps de son corps, se mit assis sur son lit et attendit. La tête de Sony tournait encore mais rien de bien méchant, il passa sa main dans ses cheveux et se leva doucement. Il se massa la nuque et son regard se porta vers un objet qui n’avait rien à faire à cet endroit. Une lettre qui se trouvait en dessous de la porte. Sony fit quelques pas hésitants puis sortit de sa chambre et avança dans le couloir jusqu’à la porte d’entrée. Il s’agenouilla pour prendre la lettre. A ce moment Sony se souvint qu’on avait frappé un peu plus tôt à la porte. Il tourna la lettre dans ses mains pour voir si le nom de l’expéditeur était inscrit mais aucun nom n’était indiqué. Il remarqua finalement en haut à gauche un petit logo, celui de l’armée de Resistance, un dragon vert tenant dans ses griffes un glaive.
Sony repassa la main dans les cheveux et se dit à voix haute : bon sang mais qu’est ce que l’armée me veut à cette heure, je ne suis pas de service aujourd’hui, ni d’astreinte !
Malgré son envie de reposer la lettre et d’aller prendre une douche, sa curiosité était plus forte. Cela remontait déjà à 2 ou 3 mois qu’il entendait des rumeurs sur l’Ennemi, le terrible Ennemi qui attaqua la planète et fit d’incroyables dégâts au point que l’Homme stoppa puis recula dans son évolution. Les rumeurs disaient que l’Ennemi se regrouperait pour lancer une offensive de grande envergure sur Resistance ainsi que sur les dernières grandes villes encore debout. Sony ferma les yeux pour chasser de sa tête ces idées lugubres puis décacheta l’enveloppe. Il sortit la lettre et commença à la lire. Au fur et à mesure qu’il la lisait, un léger rictus apparaissait sur les lèvres de Sony. Puis il se dit à haute voix : Nom de Dieu ! J’aurais dû finalement ouvrir cette porte !
Puis il reposa l’ensemble sur la table et se dirigea vers la salle de bain.
Sous la douche tiède Sony repensa à la lettre, à cette convocation pour 16 heures 00 du Général Kellern lui-même et se demanda pourquoi être convoqué un dimanche sachant que les dimanches l’administration militaire ne travaillait pas, à vrai dire quasiment personne ne travaillait les dimanches, une vieille tradition qui datait de plusieurs siècles en arrière. Sous la douche Sony réfléchissait et se disait qu’il aurait dû se lever pour ouvrir cette porte, surtout à un messager du Général mais d’un autre côté, valait mieux que cette personne ne le voie pas, à moitié nu et avec la tête d’une personne qui avait trop bu. Finalement cette dernière idée lui permit de soulager sa conscience, il vallait mieux éviter certaine rencontre.
Après une bonne douche, Sony retourna dans sa chambre, ouvrit le placard et prit son habit militaire de parade. Tout à coup une idée vint traverser son esprit, il savait qu’il avait rendez-vous à 16 heures mais il n’avait pas encore pris le temps de regarder l’heure. Comme un diable qui sortait de sa boite, Sony s’élança vers sa table de chevet, saisit sa montre qui était posée dessus et regarda le cadran qui indiquait 14h55. Un énorme OUF ! de soulagement sortit de la bouche de Sony. Il resta quelques secondes sans bouger pour calmer son cœur qui s’était emballé. Puis il termina de s’habiller et se diriga vers la porte d’entrée, sortit de son appartement, ferma la porte à clef et longea le couloir qui mènait à un escalier. L’escalier descendu, il ouvrit la porte qui mènait dans la rue. Après avoir refermé la porte de l’immeuble, Sony scruta la rue à la recherche d’un taxi. Le dimanche peu de personnes travaillaient mais heureusement ce n’était pas le cas de tout le monde et il y avait toujours des auto-taxis qui sillonnaient les rues de Resistance à la recherche de clients. C’est à ce moment que Sony vit au loin une automobile à vapeur surmontée d’un petit écriteau sur lequel était inscrit TAXI. Ces petites automobiles à vapeur avaient un énorme succès, surtout auprès des taxis. Elles étaient fiables, maniables, rapides et étaient équipées d’un grand coffre à l’arrière pour transporter les bagages des clients. L’autre atout était leur faible consommation de charbon et elles étaient moins bruyantes que d’autres véhicules à vapeur, particulièrement par rapport à des modèles plus anciens.
Sony leva son bras et cria : Taxi ! Hé taxi ! Par ici !
Le conducteur de l’auto-taxi le remarqua, se dirigea vers Sony et s’arrêta à sa hauteur. Sony ouvrit la porte, monta dedans et s’installa confortablement sur les sièges en cuir. Malgré les décennies de guerre, l’homme essayait toujours d’avoir des automobiles les plus confortables possible pour les passagers. Le conducteur, un homme petit barbu et bedonnant, âgé de 60 ans environ, se tourna difficilement vers Sony et lui demanda : Alors Monsieur, où dois-je vous emmener ?
Sony : je dois aller à l’Arsenal.
Le conducteur : bien Monsieur, cela fera 3 sous.
Sony : d’accord mais partons tout de suite, j’ai un horaire à respecter.
Malgré la remarquable vitesse de ces automobiles, leur vitesse maximale ne dépassait pas les 50km/h et c’était loin de ce que pouvaient faire les automobiles d’avant la guerre.
Le conducteur déverrouilla le frein secondaire et l’automobile se mit à bouger. Elle roula au départ doucement puis de plus en plus vite jusqu’à atteindre sa vitesse maximale.
Quelques minutes plus tard, le taxi s’arrêta devant l’arsenal, un grand bâtiment militaire très ancien qui avait la forme d’un U et qui abritait les bureaux administratifs militaires. Après avoir versé les 3 sous, Sony descendit prestement du taxi et se dirigea d’un pas ferme vers l’entrée du bâtiment. Il y rentra, salua quelques gradés et sans s’arrêter se dirigea vers le bureau du Général Kellern. Sony s’arrêta devant la porte du bureau, réajusta son uniforme et frappa à la porte. Une voix douce lui dit d’ouvrir la porte et de rentrer. Sony s’exécuta, ouvrit la porte et rentra dans le bureau du Général. Sur la droite une femme jeune et belle était assise derrière son bureau, c’était la secrétaire, et à gauche un homme la tête baissée derrière un autre bureau plus massif, qui était en train de lire un document. Sony salua la jeune secrétaire et le Général mais n’eut comme retour que le bonjour de la secrétaire. Malgré la présence de Sony qui gardait le salut militaire, l’homme continuait à lire, les mains entre sa tête, le visage baissé. Le Général Kellern était un homme corpulent avec un crane à moitié dégarni. Après plusieurs dizaines de secondes celui-ci s’arrêta de lire et leva la tête. Sony crut lire dans son regard la contrariété mais une contrariété extrême. Le Général regardait droit dans les yeux Sony puis après quelques secondes, lui dit sur un ton plutôt amical mais direct : asseyez-vous, s’il vous plait !
Sony s’exécuta tout de suite. Il s’assit devant le bureau sur une des chaises. Le Général était reparti dans sa lecture. Sony en profita pour regarder la pièce, c’était la première fois qu’il se trouvait dans le bureau du Général Kellern. Peu de personnes y venaient et lorsque l’on y allait, c’était soit pour recevoir une promotion, soit pour une brimade. La pièce était sobre mais chaleureuse. De bon goût, on ne voyait que du bois massif pour les bureaux et le sol, du cuir sur les fauteuils et du cristal pour les luminaires. De couleur verte, la pièce était apaisante. Le Général releva la tête et d’un air toujours aussi contrarié il s’adressa à la jeune femme : Linda, veuillez nous laisser quelques instants.
La femme se leva discrètement et sortit sans faire de bruit. Sony, qui trouvait cette jeune femme agréable à regarder, n’avait pas quitté des yeux sa sortie mais sentit vite qu’on l’observait. En effet le Général Kellern était en train de le regarder puis lui dit : Maintenant que j’ai toute votre attention, savez-vous pourquoi je vous ai convoqué un dimanche dans mon bureau ?
Sony qui était un peu confus essaya de soutenir son regard et lui répondit : Non mon Général, je n’ai aucune idée, j’espère juste qu’il n’y a rien de grave.
Le Général sourit légèrement puis sur un ton grave lui dit : d’ici quelques jours je mettrai Resistance en alerte orange.
Sony prit un air très étonné, il ne s’y attendait pas. Même s’il avait entendu récemment des rumeurs sur un retour de l’Ennemi, Sony pensait que c’était des mensonges créés de toutes

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