Rose et le parcours des âmes
318 pages
Français

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Description

“Elle ne semblait pas être une menace. Wargilm non plus cependant, avant qu’il ne dévoile sa vraie nature et tente de m’achever. Étais-je une nouvelle fois en danger ? Si elle l’avait voulu, j’avais été de nombreuses fois seule depuis sa première apparition... Mais peut-être attendait-elle le bon moment ?”

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 février 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342001488
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rose et le parcours des âmes
Virginie A. Moreau
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Rose et le parcours des âmes
 
 
 
Pour mon Antoine, qui adore les histoires !
Pour Frédérique…
Pour mes cousines : Sandra, Caroline et Sabrina.
 
 
 
 
« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas »
Charles Baudelaire (1821-1867)
 
 
 
Prologue
 
 
 
Les expériences mortifères
Faisaient partie de mon destin
J’étais puissante m’affirmait-on
Moi, je n’étais sûre de rien
 
Au crépuscule d’un jour d’été
Je regardais mon ennemi
Dans ce lieu lugubre et glacé
Et lui, sans nul doute plus aguerri
 
Autour de moi, regards et silences
Espérant une fin moins dramatique
Un combat perdu d’avance ?
Elle était si jeune… c’est tragique
 
Mais les éloges attendront
Je ne dirais pas au revoir
Je combattrais jusqu’au bout
Tel est mon devoir
 
Je ne rendrais pas les armes
Sans pour autant savoir quoi faire
Je me battrais pour le parcours des âmes
Et leurs repos loin des enfers
 
 
 
1. Perdue dans mes pensées…
 
 
 
L’été s’était installé à Newark, nous couvant de sa moiteur journalière. Aujourd’hui était un grand jour. J’avais mis mon réveil à sonner de bonne heure, histoire de profiter à fond de cette journée. Après une bonne douche, je m’étais appliquée quand au choix de ma tenue. J’avais décidé de porter une robe rose pâle sans manches, à col rond. Au niveau de la taille, celle-ci s’évasait légèrement dans un tissu soyeux, s’arrêtant au dessus de mes genoux. Un petit gilet blanc aux manches s’arrêtant aux coudes et mes ballerines… J’étais prête. J’avais préféré laisser mes cheveux libres, histoire de ne pas faire trop apprêtée.
 
Assise sagement sur mon lit, je regardais, les yeux pétillants, ma main gauche. A mon annulaire, la bague était toujours là… Le diamant, entouré de deux émeraudes, scintillant au rayon du soleil qui traversait ma chambre. Je fermais les yeux et soupirais de plaisir. Tout naturellement, Lucas envahit mes pensées.
 
Cet été avait vraiment été pleins de surprises puisque le garçon dont j’étais tombée follement amoureuse, était en réalité un être immortel ! Doté de pouvoirs extraordinaires, tout comme ses parents, Sam et Helen, et David, son ainé. Et le plus étonnant… le plus improbable… et qu’il m’aimait aussi. Sa façon désarmante de me regarder ne me permettait pas d’avoir le moindre doute quand à ses sentiments à mon égard !
Il m’avait fait sa demande en mariage en bonne et due forme mais ne l’avions pas ébruité : seule mon amie Rachel était au courant puisqu’elle sortait depuis quelques temps avec David. Au moins, avec elle, notre secret serait bien gardé, même si cela m’embêtait de ne pas partager mon bonheur avec Garret et Sarah : Pour sûr, lorsque Sarah apprendrait qu’elle n’était pas la première au courant, que je passerais un sale quart d’heure !
 
Non pas qu’une quelconque gêne nous obligeait à garder cet événement secret mais la fin de l’année scolaire avait été riche en rebondissements… qui plus est, les gens n’auraient pas compris pourquoi nous avions choisi d’unir nos vie si subitement, alors que nous étions si jeune (enfin surtout moi !). De plus, la date n’avait pas encore été choisie. Peut être avant la rentrée, ou cet hiver : l’idée d’un mariage, avec pour cadre, les flocons de neige de Newark me plaisait bien, il faudrait juste que mon choix se porte sur une tenue adéquate.
 
Ce pouvait être dans un avenir proche, tout comme dans un mois ou un an : Après tout, le moment m’importait peu, du moment que je restais avec lui… ou tout du moins qu’il restait avec moi !
 
Car, et de manière irréaliste selon moi, Lucas ne semblait pas se rendre compte de l’effet qu’il produisait sur la population féminine de mon âge ! Nul doute que bon nombre de jeunes filles devaient être sur les rangs, attendant qu’il se lasse de moi pour se jeter sur lui !
Nb : fixer une date quand même (on ne sait jamais !).
 
J’étais déjà sortie avec quelques garçons, mais rien de comparable avec ce que je ressentais pour Lucas. Mon pauvre cœur subissait de brusques accélérations lorsque ses lèvres se posaient sur les miennes.
Chaque fibre de mon être brûlait d’un désir fou pour lui, lorsque son corps se rapprochait du mien.
 
Tout à son honneur (et à ma frustration) il n’abusait pas de la situation (bien qu’il aurait pu… si… si…). Nous ne nous disputions plus à ce sujet d’ailleurs : j’avais fini par respecter son envie de faire de notre première nuit un moment magique, et du coup, je refrénais mes ardeurs (autant que je le pouvais du moins), lorsqu’il m’embrassait ! Il me taquinait souvent sur ma nature humaine. Ma vie était donc semblable à mes rêves : calme, paisible. Une grand-mère aimante, des amis fidèles, une belle famille adorable et un amoureux…
 
Je m’allongeais sur mon lit et passais un bras sous ma tête. Je me mis à jouer avec un pan de tissu de ma robe. Mes fenêtres étaient grandes ouvertes. Bercée par les rires de Cameron, le fils de nos voisins les Grahams, j’inhalais profondément l’odeur du gazon fraichement coupé. Un rayon de soleil, me caressant le visage, je laissais mon esprit vagabonder.
 
Trois semaines étaient passées depuis mon dix-huitième anniversaire.
 
Ma grand-mère, Carmen, avec qui je vivais depuis le décès de mes parents avait « omis » de me révéler la véritable nature de ma condition. Elle était une puissante sorcière, tout comme mes parents. Leurs pouvoirs m’avaient été naturellement (si je puis dire !) transmis !
 
C’est ainsi que, par une belle soirée d’été, j’étais devenue, bien malgré moi, l’héroïne de « la prophétie des treize lunes ».
 
Tu parles d’un héritage !
 
Moi, Rose Matthews, de Newark dans le Delaware était devenue l’une des plus puissantes sorcières !
Moi, si timide, si effacée… avait reçu, bien malgré moi, de prodigieux pouvoirs !
 
N’aurais-je pas pu hériter d’un petit chat ou d’une voiture ?
 
Magie blanche et magie noire. Sorcières et grimoires. Monstres et princes charmants… J’avais découvert que tout ceci était bien réel, et ne servait pas seulement pour les contes de notre enfance !
 
Néanmoins, je ne me préoccupais guère de mes facultés magiques, acquises au cours d’une nuit d’été. Je flottais sur une mer d’huile et ne voyais pas l’utilité de m’ajouter une charge que je n’avais pas désirée. Contrairement à Carmen, qui voyait d’un mauvais œil que je jette aux orties l’héritage familial !
 
Grand-mère me reprochait (à juste titre je vous l’accorde) de renoncer à un patrimoine Ô combien précieux et utile. Pas un jour ne passait sans qu’elle me demande de travailler un peu mes dons. Pour ma part, et à mon corps défendant, je n’avais rien demandé à personne et, n’avais pas l’intention d’être la sauveuse du monde !
 
Je n’avais utilisé qu’une fois mes pouvoirs, et bien que j’étais ressortie victorieuse, je n’en avais éprouvé aucune gloire ! Mon point de vue n’était cependant pas partagé par tout le monde : et Lucas, tout comme ses parents rejoignait l’avis de Carmen. Tous me rappelaient qu’une « menace » pesait toujours sur moi : Andy…
 
Andy, mon ami d’enfance ! Bien que ma relation avec Lucas fût pour le moins parfaite, surprenante, exaltante… ma rupture d’avec Andy me laissait un goût amer auquel je ne pouvais me résoudre.
 
Nous avions grandis ensemble. Il était mon ami, mon âme sœur, bien qu’il n’y ait jamais eu la moindre attirance amoureuse entre nous. Notre relation avait toujours été basée sur une profonde amitié, et, je ne pouvais imaginer qu’aujourd’hui, il en était autrement.
 
J’avais pourtant agis comme je le devais, pour protéger les miens, ceux que j’aime et, j’avais dévoilé quelques facettes que je ne me connaissais pas : La puissance… La vengeance…
 
J’avais réduit mon ennemi au néant et aujourd’hui ma vie reprenait son court… Sans Andy, mon ami d’enfance, qui ne voulait pas de mes explications ! Je comprenais néanmoins sa colère, aurais-je été à sa place, que je lui en aurais voulue tout autant s’il avait voulu nuire à ma grand-mère. Mais le problème, c’est que j’avais été à sa place, quelques mois plus tôt, lors de mon dernier anniversaire…
 
Car mon ennemi, celui que j’avais vaincu était son père, Jay Wilgram. Plus connu sous le nom de Wargilm, être maléfique de son état, dépourvu d’humanité !
 
Il avait tué mes parents et ne rêvait que d’une chose : obtenir mes pouvoirs, d’une façon ou d’une autre ! Sans ma famille, j’aurais sans doute péri sous ses foudres. Puis, la prophétie m’était apparue, tel que cela devait se passer… Quel autre choix avais-je alors, dans de telle circonstance que de protéger la vie de ceux qui m’étaient chers ?
 
Je voulais dire à Andy à quel point son amitié me manquait, que mon univers me semblait incomplet sans lui. Je souhaitais lui expliquer les événements qui avaient causé la mort de son père… Malheureusement, il ne m’en laissait jamais le temps : les rares fois ou j’étais allée chez lui, il n’avait même pas daigné m’ouvrir sa porte, malgré mes supplications. Au mieux (ou au pire ?) lorsque je repartais, j’arrivais parfois à apercevoir, derrière ses vitres, son visage menaçant et son regard plein de haine. Je rentrais alors à la maison, comme une âme en peine.
 
Bien sûr, la présence et l’amour de Lucas me remettait vite d’aplomb, mais je savais très bien que je n’entretenais qu’une façade et que je ne pourrais décemment me laisser aller au bonheur tant que mes liens avec mo

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