Rudy et moi - Tome 1

Anthony Buttigieg

Description

« Depuis que nous connaissons l'existence de ces êtres fantastiques que sont les vampires, les loups-garous et les elfes... nous vivons en harmonie avec eux. Certains ont voulu prendre le pouvoir certes, et le clan des bannis a été créé. Ils sont sans scrupule, oui ce sont des meurtriers sans foi ni loi. Cependant la plupart sont agréables à vivre, et certaines de leurs coutumes ont été adaptées au monde actuel. Moi, Ambre, avocate de 33 ans, je viens justement de me laisser convaincre par ma meilleure amie d'adopter un animal de compagnie un peu spécial... »

Sujets

• Science Fiction
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 12 avril 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334178013
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-17799-3

© Edilivre, 2017
Introduction
– Bonjour madame, puis-je vous renseigner ?
– Oui, j’ai une amie qui m’a parlé de la nouvelle mode du moment, et…
– Vous voudriez un animal de compagnie ? Bien, je pourrais vous proposer un loup-garou, un vampire, un nain, un gobelin, un elfe, ou bien un humain. Sachez que l’humain est très peu demandé, donc je pourrai vous faire une ristourne éventuellement.
– Auriez-vous un catalogue s’il vous plait ?
– Oui, je dois avoir cela.
Le vendeur retourna près de son comptoir, il avait vraiment une gueule affreuse et si je devais l’acheter, ce serait juste pour lui mettre des claques dans sa gueule, peut-être qu’il lâchera son sourire sournois. Je le vois sortir un grand classeur.
– Voilà, faites votre choix ma belle dame.
– Merci.
Je me saisis du classeur et je m’installais sur le canapé. Je pouvais voir des photos de différents types de monstres, séparés à chaque fois par un intercalaire. Bon tout d’abord, il me faut faire un tri. Humain, gobelin, et nain c’est hors de question. Elfe non plus, Clara m’a déjà envoyé ici alors si je prends la même race qu’elle, je ne supporterai pas ses comparaisons éternelles. Le loup-garou… Ce n’est pas ma tasse de thé, et puis j’y suis allergique. Bon va pour le beau-gosse vampire. J’épluche les photos, et comme par hasard, je m’arrête sur une photo d’un beau brun, les yeux verts, le regard innocent.
– C’est lui que je veux !
– Excellent choix ! Votre carte bleue, votre adresse, et il est tout à vous !
Voilà comment j’ai fait l’acquisition de mon animal de compagnie : Rudy
Chapitre 1
Avant tout, je vais me présenter. Je m’appelle Ambre, jeune femme célibataire de 33 ans. Je suis issue d’une famille de juristes, mon père étant juge à la retraite et ma mère greffière.
Il est donc normal que je me retrouve moi aussi avocate, mais à mon compte s’il vous plait. La seule personne que j’emploie n’est autre que ma secrétaire, Stéphanie, grande blonde aux yeux bleus, qui sait jouer de ses regards et peut rendre dingue mes clients de sexe masculin, grâce à son charme et ses décolletés plutôt osés.
Enfin bref, depuis hier, je suis l’heureuse propriétaire d’un beau gosse vampire… Rudy ! Alors commençons par le commencement, voilà dix ans maintenant que le monde est au courant de l’existence de ces êtres fantastiques. Une charte a été signée avec les familles nobles, afin qu’ils nous aident à lutter contre certain qui auraient soif de pouvoir. Si tel était le cas, un concept simple mais efficace a été créé… la transplantation d’une puce, qui annulerait tous leurs pouvoirs.
C’est Clara, ma meilleure amie depuis dix ans, qui a réussi à me faire changer d’avis sur ces animaux de compagnie particuliers. Elle et ma famille en avaient tous un, sauf moi. Je prenais ça pour de l’esclavage pur et dur. Clara a craqué pour un elfe qui répond au doux nom de Sylvio, ma mère a choisi un loup-garou qu’elle a appelé Pete et dont les poils provoquent chez moi démangeaisons et éternuements, mon unique frère Maxence lui a eu la joyeuse idée de prendre Lyggl le gobelin aussi moche que radin, et pour finir mon père lui a fait un peu mieux en prenant un nain : Borg. Alors oui je dois avouer ce système me répugnait mais pour une seule et bonne raison… On ne devient animal de compagnie que pour une seule raison, c’est uniquement pour un crime mineur. Donc plutôt que d’aller en prison ou de payer une forte amende, une enquête sur l’individu est faite pour l’inscrire sur la liste des prétendants, une sorte de « travaux d’intérêts généraux ». Les prix sont fixés en fonction du charme de la personne certes mais surtout en fonction de sa peine. Une fois terminé, et s’il le désire, il peut devenir animal de compagnie pour la vie.
Du fait de ma réticence à cette nouvelle lubie, je ne vais presque plus chez mes parents (Pete étant une très bonne raison car il laisse ses poils un peu partout dans la maison). Pour Clara c’est plus compliqué, nous n’avons pas les mêmes horaires, je travaille jusqu’à tard le soir et elle est infirmière de nuit principalement. Donc il m’arrive de quitter mon bureau le temps de boire un verre au café d’en bas, ou de faire les boutiques sur un coup de folie. Et à force de m’harceler sur le sujet, j’ai fini par craquer et je suis rentrée dans ce magasin. La suite est simple, j’ai acheté Rudy, alors que je voulais juste jeter un œil à la base. Bien sûr, Clara était heureuse de mon achat, du coup elle m’a donné rendez-vous ce matin pour en parler, plutôt que de faire une grasse matinée (oui elle rentre à 5h quand même). Bon il est vrai que je ne sais pas du tout comment tout cela va se passer, je me suis sentie comme une enfant choisissant un chiot dans une vitrine, et je ne sais pas comment m’occuper d’un vampire. Bref, elle me sera d’une grande aide car je suis perdue, je me vois mal lui prendre son bain ou lui mettre un collier et une laisse, comme on le fait à un animal de compagnie.
Bon, on me « livre » Rudy demain à 14h, j’ai rendez-vous avec Clara aujourd’hui à 10h, c’est un exploit je dois le signaler à nouveau, et là il n’est que… 6h (oh ! Un DIMANCHE sérieux !).
J’ai réussie tant bien que mal à me rendormir, et quand j’aperçois l’heure… C’est la panique ! Il est 9h58 ! Clara arrive dans deux minutes et je ne suis même pas douchée. Je m’active donc, j’attrape au hasard des vêtements dans ma belle armoire, tant pis si les sous-vêtements ne sont pas assortis. Bon j’ai un pantalon noir, un T-shirt blanc avec un papillon noir en motif, string noir et un soutien-gorge blanc… je valide… mais à peine entrée dans ma salle de bain, voilà ma sonnette qui retentit… c’est Clara ! Je saisi mon Smartphone et je cherche son nom dans mes derniers appels reçus, ce qui est plutôt facile vu qu’elle m’a appelé déjà 16 fois depuis son réveil. Une tonalité seulement et elle décroche…
CLARA : Et alors ma belle ? Tu m’as oublié ?
AMBRE : Mais non ma chérie ! Je me suis réveillée trop tôt et je me suis rendormie, mais du coup je suis levée depuis peu. Tu as le double de mes clefs avec toi ?
CLARA : Oui !
AMBRE : Très bien. Entre et sers toi un café le temps que je me prépare.
CLARA : Ça marche ma belle !
Je raccroche, puis je pose mon Smartphone. J’enlève ma nuisette et entre dans ma douche. Bon d’habitude, il est vrai que j’aime passer du temps dedans, mais là je dois faire vite. Au bout de 15 minutes je suis douchée et habillée, un exploit que je dois à Clara. Je prends la peine de me brosser les cheveux à la va vite, et de me maquiller un petit peu (c’est bon c’est léger, juste du gloss et un coup de crayon noir).
Bref, me voilà enfin sortie de la salle de bain, et j’emprunte l’escalier qui se situe juste en face, pour rejoindre Clara. Une fois en bas je tombe direct sur le salon, et je jette un œil sur le canapé noir mais elle ne s’y trouve pas… je viens d’aménager donc il n’y a pas beaucoup de meubles… mon canapé donc, une table basse noire (euh cela vient de chez Ikea pour être honnête, pas cher mais pratique), une table en bois basique et ses quatre chaises assorties, et une belle vitrine qui me sert de bar et de vaisselier.
AMBRE : Tu es dans la cuisine ma chérie ?
CLARA : Oui !
Je pousse la porte de ma cuisine, et j’aperçois Clara, tranquillement installée sur un de mes trois grands tabourets noirs, qui sont assortis à merveille avec mon bar américain. On nous surnomme les sœurs, et quand je l’observe je sais très bien pourquoi. On fait toute les deux 1m59, nous sommes brunes toutes les deux sauf qu’elle a opté pour le carré alors que je préfère avoir les cheveux jusqu’au bas du dos, on a les yeux verts… deux sœurs jumelles. Elle fait coulisser le tabouret de manière à me faire face. Elle est radieuse même avec peu de sommeil, et je peux lire son excitation dans son regard, qui vient de lâcher sa tasse pour arriver vers moi.
CLARA : Ma belle ! J’ai cru que tu t’étais noyée.
AMBRE : Arrête de dire des bêtises et viens dans mes bras.
Ni une ni deux, elle saute du tabouret et se jette dans mes bras. Cela fait à peine deux jours qu’on ne s’était pas vu, mais bizarrement je trouve que cela a été une éternité. Je la vois sourire et sautiller sur place… c’est partie pour l’interrogatoire !
Chapitre 2
Bon, nous avons quitté la cuisine et nous voilà dans mon salon, installées sur mon beau canapé, une tasse à café dans une main, tandis que la deuxième saisie des pains au chocolat encore chauds.
CLARA : Arrête de te goinfrer, et dis moi tout allez.
AMBRE : C ’est bon, c’est bon. Alors son nom c’est Rudy et c’est un vampire.
CLARA : J’en étais sûre ! Seul un vampire peut convenir à la femme frigide que tu es.
AMBRE : Oh ! Moi FRIGIDE ? Je suis juste devenue méfiante voilà tout.
CLARA : Ton histoire avec Mickaël est finie depuis 6 ans maintenant. Passe à autre chose ma belle. Aucunes nouvelles depuis le jour où il aurait dû t’épouser. Même sa famille n’en a plus, et tu as noyé ton chagrin dans ton travail.
AMBRE : Justement, il n’y a que ça qui compte désormais pour moi, mis à part toi et ma famille. Vous m’avez aidé quand j’étais au plus bas. Mais à l’heure actuelle je ne sais toujours pas si Mickaël est mort ou s’il a juste flippé au dernier moment et a fui. Ses affaires sont dans des cartons et je me refuse de les jeter tant que cette affaire ne sera pas résolue.
Clara : Tu as engagé je ne sais combien de détectives privés, tes parents ont joués de leur notoriété… Et rien ! Il est impossible malheureusement qu’il soit encore en vie, alors je t’en prie oublie-le, ralentit le travail, et trouves toi un rencard. J’ai un ou deux collègues de boulot qui te plaira