Sarnels – Première partie
282 pages
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Sarnels – Première partie , livre ebook

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Description

En Australie, à Elcho Island, où Jonathan, un jeune garçon bien élevé, habite avec sa mère, le SY-23 doit décoller et emporter pour un court vol dans l’espace proche les quatre gagnants d’un concours international : deux garçons et deux filles, tous accompagnés par le pilote et son assistante. Téméraire et curieux, le jeune Jonathan se glisse dans l’appareil pour le visiter, mais surpris par un gardien, il se cache et s’y endort. Quand il se réveille, ils viennent de décoller, mais ils vont faire une rencontre bien spéciale.



Les Agrégats, créatures hybrides animées par les Sarnels, sortes de gros hyménoptères intelligents, vont faire mûrir artificiellement le cerveau du jeune garçon, qui deviendra adulte avant l’âge.



Lui et ses compagnons vont se trouver entraînés dans de folles aventures. La coopération entre ces sept personnes qui n’auraient jamais dû se rencontrer ne va pas de soi, pourtant...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 septembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414461790
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-46178-3

© Edilivre, 2020
Du même auteur


Du même auteur :
Mon Petit Editeur
Insolite, 2014
AEMI, Tome I, 2017
AEMI, Tome II, 2017
AEMI, Tome III, 2017
Tarak
Les Editions du Net
Virnutcya, 2019 (nouvelle édition)
Indépendance, 2019 (retour 1962)
Métalliques, 2018
Moutarde et sopalin, 2018
TeR, 2019
L’Amour handicapé, 2020
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Jalac, 2017
Apparaissance, 2018
En préparation
Liberté
Chapitre I
RÉCIT
Marc Tadillac rentrait tard chez lui, à pied ce soir, de la pâture où se dressait un hangar agricole affreux, une distance de deux ou trois kilomètres à parcourir. Il aimait marcher. Cette fois, il n’était pas gêné par l’obscurité car un beau croissant de Lune lui procurait une lumière suffisante. Il cheminait tout en contemplant le ciel dégagé qui se trouvait devant lui quand brusquement il s’arrêta net. Quelque chose clochait. Il n’arrivait pas à déterminer ce que c’était par ce que le firmament ne lui paraissait pas comme d’habitude. Il s’attarda à examiner soigneusement la voûte étoilée devant lui. Puis il réalisa qu’un espace sombre, sans étoile lui faisait face. Il était de la taille d’un petit cahier d’écolier tenu à bout de bras. Cette « noirceur », il ne savait quel nom lui donner, située au-dessus de l’horizon sud, à une hauteur de trente-cinq degrés environ, se dirigeait tout doucement vers l’est. Cette allure était plus lente que celle des avions qui parcouraient le ciel et différente de celle des satellites artificiels qu’il observait parfois. Il fixa le phénomène avec attention et sortit son portable pour appeler. En l’ouvrant, il constata qu’il était vingt-deux heures trente-six, un moment bien tardif pour rentrer chez soi. Mais il avait fait ce qu’il voulait et il n’avait aucun regret.
La gendarmerie était fermée à cette heure là. Il laissa un message faisant état de ce qu’il avait vu avec le plus de précision possible y compris la vitesse apparente de déplacement. Il ne jugea pas utile d’utiliser le numéro d’urgence. L’esprit encore occupé par sa vision, il reprit son chemin, tout en continuant d’observer le phénomène.
Marc n’était pas le seul à avoir remarqué cette absence de lumière. D’autres personnes avaient appelé. Scrupuleux, les gendarmes avaient noté, enregistré, puis s’étaient déplacés pour rencontrer les témoins. Mais le phénomène était plus général. Le lendemain, les Autorités avaient parlé d’hallucinations, de phénomène de réfringence, de mauvaise interprétation et avaient nié les faits. Mais pas Internet. Certains y avaient décrit et parfois enjolivé ce qu’ils avaient vu. L’information s’était répandue et en de nombreux endroits de la planète, la même observation avait été faite. Le plus remarquable, si on reportait sur une carte du ciel les dates et heures de ce que l’on pensait être le même phénomène, c’est que celui-ci se dirigeait vers l’Australie. Toute l’Europe, puis l’Asie avait remarqué cette tache noire qui se déplaçait, mais c’est en Chine que l’inflexion plein sud de la trajectoire fut remarquée.
Les Autorités chinoises parlèrent d’un gigantesque appareil espion furtif, mais il n’était pas détectable autrement que par une absence de lumière dans le ciel étoilé. Il atteignit l’Australie le jour même où un milliardaire indien, Kaarap Chessnut, offrait un voyage vers l’Espace.
Depuis longtemps déjà, des personnalités richissimes achetaient à prix d’or leur embarquement pour l’espace proche avec des équipages professionnels au cours de missions où ils tenaient des rôles très subalternes. Cela faisait une rentrée d’argent qui contribuait à renflouer d’ambitieux et dispendieux programmes.
Dans un esprit sensiblement différent, des particuliers avaient tenté de mettre l’Espace, ou tout au moins, son approche, à la portée d’un plus grand nombre de personnes. Elles se comportaient en touristes, en consommateurs. On les embarquait dans un appareil qui montait jusqu’à deux cents ou deux cinquante kilomètres d’altitude. Il y restait quelques heures puis redescendait sur Terre. Le premier vol de ce genre, plus modeste, avait eu lieu au début de ce siècle. Cela avait été un succès et malgré les difficultés, d’autres sociétés s’étaient lancées. Kaarap Chessnut avait vu le côté publicitaire de son engagement. C’était un armateur dont la devise était : « plus économique, plus sûr, plus rapide ». En abrégé M.S.S.F. 1 Il avait donc contribué au financement d’un appareil particulier.
Le StarYawl-23 rappelait l’aspect de la navette spatiale et de ses homologues, en plus fin, et décollait comme un avion. C’est en l’air que tout changeait. Lorsque la vitesse était suffisamment élevée, un statoréacteur prenait le relais. Le porteur qui avait amené l’ensemble jusqu’ici (le Valiant Knight 2 ,) redescendait en vol plané automatique vers son point de départ. Une fois atteinte l’altitude de dix mille mètres, le stato était remplacé par le moteur fusée qui terminait l’ascension et propulsait le SY à deux cents ou deux cent cinquante kilomètres de hauteur. Les derniers kilomètres se faisaient par inertie. L’allure atteinte était trop peu élevée pour satelliser l’appareil qui une fois à son altitude maximale redescendait en planant. Le retour était nettement plus long que le départ car la machine surfait sur la haute atmosphère en tournant autour de la Terre. La montée prenait moins d’une heure. Il fallait compter de douze à vingt heures avant l’atterrissage. Par sécurité, l’appareil conservait une certaine quantité de carburant pour l’aider à rallier un aérodrome plus éloigné où il se posait comme un avion. Il pouvait aussi amerrir.
Tous les paramètres du voyage étaient suivis depuis la Terre et le lieu du retour était identifié dès le départ. En fonction des particularités dues au vol, le point d’atterrissage pouvait être différent de celui prévu au départ. Il pouvait varier de quelques centaines de kilomètres mais guère plus. Le départ se ferait au nord de l’Australie et le retour aussi. Les montagnes étaient exclues du scénario. Un navire de la M.S.S.F. serait, comme toujours, en alerte non loin de l’aérodrome prévu. Son intervention n’avait jamais été nécessaire, mais Kaarap Chessnut y tenait.
Le lancement était systématiquement précédé par une campagne publicitaire. Les futurs voyageurs subissaient un entraînement pendant deux à trois semaines et une visite médicale complète à leur retour. L’appareil transportait six personnes dont le pilote.
C’était la première fois que les passagers en partance ne payaient pas leur voyage. Ils étaient les gagnants d’un concours concernant tous les pays du monde et organisé par la M.S.S.F. Tous s’étaient engagés dès leur inscription à ne pas poursuivre la Compagnie si un malheur intervenait. Mais aucun n’éprouvait d’inquiétude. Monsieur Chessnut n’avait-il pas la réputation d’être le plus performant des armateurs ?
* * *
Premier Agrégat formula une pensée qui se transforma en impulsions diverses avant d’initialiser différents servomoteurs. Dans l’enceinte qu’il occupait avec plusieurs de ses semblables, le bourdonnement se modifia de façon sensible. Les machines qui les entouraient fonctionnèrent un peu différemment et l’astronef modifia son aspect extérieur. Il adsorba toute forme d’énergie et devint parfaitement noir. En général, cet état était suffisant pour assurer une protection totale pendant l’exploration nocturne des planètes visitées. Rarement les animaux et les indigènes prêtaient attention à sa forme sombre. Le grand rectangle, qui occultait sans bruit la lumière des étoiles, glissait doucement dans le ciel.
Mais la Terre porte aussi des Humains dont un grand nombre contemple le firmament parce que c’est leur travail ou leur loisir ou tout simplement pour rêver.
Premier Agrégat émit un son et les autres se rassemblèrent autour de lui :
– Cet astre renferme la vie comme nous le savions mais une vie intelligente. Nous captons toutes sortes d’ondes que nous ne savons pas encore décrypter, certaines très énergétiques, d’autres très peu. Incontestablement, la vie technologique existe ici.
– Pas jusqu’à présent, dit Troisième Agrégat.
– Si, répondit Deuxième Agrégat. Nous avons repéré des appareils plus lourds que l’air, assez lents, mais ils n’ont rien laissé paraître de notre connaissance.
– Nous n’avons pas manifesté notre présence, répondit Premier Agrégat. Mais je suis sûr qu’ils nous ont détectés.
– Comment cela ?
– Un appareil vient de décoller. Il se dirige droit sur nous.
– Mais il fait jour en ce moment. Ils savent où nous sommes ?
– Nous sommes sur leur trajectoire.
– Une action contre nous ?
– Pas forcément. La précision de ce lancement est telle que l’appareil va nous frôler au mètre près.
– Il y a donc risque de collision. Qu’avez-vous à proposer ?
– Il n’y a aucun doute possible. Ces gens veulent nous rencontrer. Une seule attitude s’impose à nous : la capture !


1 . More Save, Safe, Fast

2 . Le Vaillant Chevalier
Chapitre II
RÉCIT
– Jonathan, écoute-moi !
Rose Meyer s’escrimait après son fils âgé de treize ans. Le jeune garçon voulait absolument suivre un reportage télé sur le décollage du StarYawl 3 -23 qui devait avoir lieu près de chez lui. C’était la première fois qu’il s’envolerait de cet endroit. L’appareil était composé de deux parties, comme le White Knight portant le SpaceShipOne et leur victoire du 4 octobre 2004, mais perfectionnées depuis. De nombreuses compagnies les avaient imités avec des succès divers. Kaarap Chessnut, propriétaire du SY-23, avait fondé Easy Space. Cette yole de l’espace était de petite taille comparée à ses concurrents. Son avantage tenait à son bas prix d’exploitation g

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