Survivre
276 pages
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Survivre , livre ebook

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Description

Un groupe de personnes essaie de survivre dans un monde apocalyptique après qu'un virus se soit abattu sur la planète décimant la quasi-totalité des hommes, certains ayant été transformés en cannibales. Ils doivent faire face à tous les dangers : les pillards semant la terreur et les contaminés menés par un monstre effrayant, le seul doué d'une intelligence. Leurs buts ? Trouver un endroit dans lequel ils trouveraient la sécurité vécue dans leurs anciennes vies et échapper aux situations dangereuses et mortelles qu'ils affrontent. Mike, le meneur, est la clé de survie de l'humanité grâce à l'antivirus naturel qu'il peut inoculer par un baiser. Il est recherché par tous les groupuscules survivants cherchant l'immunité. Le principal souci qui l'obsède est de retrouver ses filles.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 novembre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414161386
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-16136-2

© Edilivre, 2017
Je suis vieux,
Oui maintenant je suis vieux.
Je regarde au dehors les vagues s’échouer sur les rochers. C’est dans cette grotte aménagée que nous habitons depuis 3 ans, après plus de 30 ans d’errance. Je pense que nous avons trouvé enfin l’endroit idéal que nous cherchions. Je me remémore les bons moments avant la catastrophe, cette époque où nous vivions dans l’insouciance, où nous avions comme problèmes notre physique qui devait être dans les normes imposées par la mode du moment, ou bien nos problèmes existentiels. La plupart de nous consultaient un psy se posant des questions sur les raisons de leurs existences, disaient-ils. Les régimes hypocaloriques étaient pratiquement obligatoires. Toutes les femmes connaissaient par cœur les différentes cures amincissantes et les sociétés qui fournissaient les produits en tous genres fleurissaient. Nous faisions du sport, au moins deux fois par semaine pour préserver notre corps, du footing ou bien nous étions inscrits dans une salle de remise en forme et régulièrement nous scrutions notre corps devant le miroir pour constater les modifications. Nous prenions des médicaments pour prévenir toutes sortes de maladies ; cholestérol, diabète etc… Notre but, dans la vie, était de posséder une maison, et aussi évidemment une voiture, la plus belle possible, signe extérieur de richesse, de voyager au moins deux fois par an ; l’été dans les îles, l’hiver dans les stations de ski. Nous étions des privilégiés vivant dans un pays riche où nos autorités nous protégeaient des menaces extérieures. Les seuls risques auxquels nous devions faire face, nous les affrontions au travers de la télé ou du cinéma, sans contact physique, en plaignant ces personnes qui vivaient de l’autre côté du poste. Nous savions que des gens souffraient de malnutrition ou pire, mourraient de faim. Pour nous donner bonne conscience nous participions à des aides caritatives en donnant un peu d’argent. D’autres étaient sous le joug d’individus, dictateurs ou autres mais tous ces malheurs étaient loin de nous. Bref, notre vie était idéale mais à ce moment-là nous n’avions pas conscience de la chance qui nous était offerte.
J’étais policier depuis plusieurs années à Marseille. J’avais effectué des centaines d’arrestations, toujours dans le respect de la loi. J’avais exercé ma profession auprès de plusieurs services et officiais depuis quelques années à la criminelle.
Ma vie privée était calme. Je vivais depuis 2 ans avec Sophie directrice de banque, une femme plus jeune que moi d’une intelligence supérieure, dotée d’une forte personnalité et d’une pugnacité hors du commun. Beaucoup de joie de vivre, d’humeur toujours égale, éternelle souriante qui ne faisait jamais transparaitre ses soucis. Elle était très appréciée de nos relations et son charme naturel plaisait aux hommes. Sophie me surprenait par ses agissements ainsi que ses réactions devant les problèmes. Une femme mince, beau corps, physique sportif, de taille moyenne, de beaux seins biens fermes qui me donnait toujours envie de leurs rendre visite. Elle portait des lunettes de vue qui lui donnait un air intello. Nous vivions le parfait amour nous téléphonant dix fois par jour, étant heureux de passer nos week-ends tous les deux pour avoir l’impression d’être seul au monde. Elle était très amoureuse et aurait soulevé des montagnes pour moi, capable de me suivre au bout du monde sans hésitation. Nous avions décidé de vivre ensemble… comme ça ! J’avais quitté mon ancienne vie et mon ex-copine et avec une simple valise et quelques objets, je m’installais chez elle. Nous ne nous étions même pas demandé si tout ceci était raisonnable, nous l’avions fait parce que nous avions envie de partager notre temps sans réfléchir aux éventuelles conséquences de nos décisions. Elle aurait pu choisir de vivre avec quelqu’un d’autre mais c’était moi l’élu, pourquoi ? Je ne sais pas, ce sont les mystères de l’amour.
J’étais père de deux filles d’un précédent mariage, âgées de dix-huit et dix-sept ans. Deux-cents kilomètres nous séparaient après que leur mère ait décidé d’aller vivre ailleurs. Nous avions des relations assez distantes. J’arrivais à assoir plus ou moins une autorité mais l’âge bête pointant son nez, il fallait beaucoup de patience pour supporter les humeurs de chacune. L’ainée était très indépendante et nous avions du mal à communiquer, la seconde d’un tempérament volcanique. Tout était matière à dispute, surtout avec moi.
Le début
Le réveil sonnait, il était à six heures trente-cinq. Comme tous les matins encore à moitié endormi, je me rendais à la cuisine pour préparer le petit déjeuner sur un plateau ; du thé pour Sophie et un café pour moi, accompagnés de gâteaux. J’ouvrais délicatement la porte de la chambre et après avoir posé le plateau sur le lit, j’embrassais tendrement ma dulcinée. Au contact de mes lèvres sur sa bouche, elle ouvrait péniblement les yeux et me souriait. Je lui glissais à l’oreille :
– Allez debout, c’est l’heure de se préparer, le boulot t’attend.
Après m’avoir regardé en fronçant les sourcils, elle se tournait de l’autre côté. J’insistais la baisant dans le cou. Elle s’assit sur le lit et sans parler avala son petit déjeuner avant de prendre sa douche. Pendant ce temps, je restais dans le lit et j’allumais la télé. Un flash spécial annonçait :
– Les autorités sont de plus en plus inquiètes. On dénombre en Chine 350 000 personnes atteintes du virus Carmolla, 5O OOO sont décédées. Les corps vont être enterrés dans des fosses communes. On constate que ce virus a déjà dépassé les frontières. Des cas ont été décelés en Russie en Inde et au Japon.
Nous avons interrogé le professeur Boulé, spécialiste en épidémiologie.
Professeur, comment expliquer que ce virus puisse se propager aussi rapidement ?
– C’est un virus très volatile qui se déplace grâce au vent. Il est virulent et peut terrasser un être humain en quelques heures. Nous sommes inquiets car sa propagation est tellement rapide que nous n’avons pas le temps de l’étudier pour trouver un remède, d’autant plus que les autorités chinoises tardent à nous transmettre les données de ce virus.
– Pouvons-nous être touchés par ce germe, En Europe et plus particulièrement en France ?
– Si nous n’arrivons pas à le maîtriser ou même le ralentir, il sera dans l’hexagone dans environ 3 jours,
– Merci professeur.
– Eh bien dis donc, tu te rends compte Sophie, 50 000 morts en une nuit,
– Oui, ils vont bien trouver un remède. Passe-moi mon jean s’il te plait,
– Tiens voilà ton pantalon. Mais tu sais, ils disent que s’ils n’arrivent pas à en trouver un, ce virus pourrait arriver ici,
– Ne t’inquiète pas, les malheurs ne passent jamais la frontière. Ils veulent nous faire peur pour trouver d’autres taxes à nous faire payer. Allez, bisous, à ce soir.
Je devais me préparer et me rendre au boulot. Après avoir pris ma douche, je me vêtis et descendais au sous-sol pour rejoindre le garage dans lequel se trouvait mon scooter. Chemin faisant, je rencontrais des voisins, toujours les mêmes à cette heure-ci. Nous nous saluions sans en savoir plus sur chacun de nous. Après avoir ouvert le portail de la résidence je m’engouffrais dans les rues de la ville. Il faisait bon, une petite brise d’été me rafraîchissait. Le vent occasionné par la vitesse parcourait tout mon corps. J’étais heureux de vivre. Tout allait bien, ma vie amoureuse, mon travail. Je me demandais combien de temps ce bonheur allait subsister, car malheureusement, d’après mon expérience, les bonnes choses ne durent jamais longtemps.
J’arrivais à destination. Mon service était installé dans un immeuble à un étage. Au rez-de-chaussée, un grand garage où nous stationnions nos véhicules de service ainsi que les motos personnelles. Au bout à gauche, un escalier menait à l’étage supérieur où les bureaux étaient alignés de part et d’autres d’un couloir. Cette bâtisse était en piteux état. Elle n’avait pas été rénovée depuis 20 ans au moins. Nous étions trois ou quatre par bureau, vivant en promiscuité. Le quartier était très pauvre et les rues sales, étroites et mal éclairées la nuit. Je stationnais mon engin dans le garage et montais au bureau que je partageais avec Valérie et Pierre. Nous buvions notre café en prévoyant les dossiers que nous allions traiter ce jour-là. La conversation s’orientait petit à petit vers le problème de ce virus. Chacun informant les autres de ce qu’il avait pu entendre au travers des médias. Un peu plus tard, nous regagnions chacun notre bureau. Comme tout le monde dans l’immeuble, je mettais ma radio en sourdine.
Une heure passait. Pierre, Valérie et moi-même, nous rendions dans les quartiers sud de la ville afin de prendre contact avec une victime dans un de mes dossiers. Chemin faisant personne ne parlait. Nous étions tous les trois pendus à l’écoute du poste radio donnant les informations. Tout d’un coup, je regardais autour de moi et sentais une ambiance lourde. Dans tous les véhicules, les gens avaient un air inquiet. Une ambiance bizarre flottait dans les rues. La radio annonçait 100 millions de morts en Chine et les cas de contagions dans les pays limitrophes se chiffraient en milliers de personnes. Les hôpitaux ne pouvaient plus gérer le flux des malades. Des pillages avaient éclatés dans les pays d’extrême orient. La police et l’armée ne pouvaient plus faire face aux nombres d’exactions. Des milliers de personnes avaient été abattus par les autorités.
Ouf ! La fin de la journée. Beaucoup de travail aujourd’hui. Je vais quitter mon bureau et mes collègues et je vais rentrer chez moi et rejoindre Soph

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