Symposium
336 pages
Français

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Symposium , livre ebook

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Description

Explorer son subconscient peut s’avérer périlleux. Paul Vannier, un avocat en quête de rédemption, va l’apprendre à ses dépens. En testant le Symposium, un puissant psychotrope mis au point par l’énigmatique Professeur Henry Hagmann, Paul va franchir le seuil d’une dimension encore jamais explorée où il détient un pouvoir dépassant les limites de son imagination.
Mais bientôt la précieuse molécule, objet de toutes les convoitises va entraîner les deux hommes dans une cavale infernale où ils devront affronter leurs peurs les plus enfouies...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 décembre 2013
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332635525
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-63550-1

© Edilivre, 2013
Dédicace


A ma fille…
http:
Prologue
– Ecoutez Henry ! je crois que ça vient de là…
– Où ça ?
– Là bas… dans le coin…
– Je ne vois rien !
– Chut ! taisez-vous ! Ecoutez… j’entends son souffle… elle respire… elle est là.
– Non de Dieu ! Paul, mais qu’avons-nous fait…
Le Professeur Henry HAGMANN arpentait la pièce de long en large en essuyant les gouttes de sueur qui perlaient sur le sommet de son crâne parfaitement lisse.
– Calmez-vous Doc’ ! vous allez finir par l’effrayer !
– Lui faire peur ! mais vous ne comprenez donc pas ! c’est nous qui sommes en danger !
– Mais pourquoi…
– Paul, si quelque chose est revenu avec vous, il va lui falloir un corps pour s’abriter et il en a deux sous la main…
– Je vous en prie Henry, ce n’est qu’une petite fille…
– Il ne s’agit que d’une apparence, ce n’est pas ce que vous croyez Paul !
– Je suis désolé, j’ai cru que c’était…
– Je sais qui vous pensiez avoir ramené… Mais maintenant il faut trouver une solution pour se débarrasser rapidement de cette chose.
Henry se dirigea vers la porte du cabinet. Il ferma le loquet à double tour et se laissa tomber sur le sofa la tête entre ses mains.
Soudain, du coin opposé de la pièce, s’éleva un petit gémissement qui le fit sursauter. D’un bond, il s’élança par-dessus le bureau en direction de Paul en criant.
– Attention !!
Avant qu’il n’ait eu le temps de faire le moindre geste, Henry se jeta sur lui le projetant face contre terre. Un objet métallique traversa la pièce.
Paul sentit que le corps de son ami commençait à peser anormalement sur le sien. Il se dégagea doucement et remarqua que quelque chose avait heurté l’arrière du crâne d’Henry. Il saignait beaucoup mais il était encore en vie.
– Doc’ ! Ça va ? Vous avez mal ?
Henry entrouvrit péniblement les yeux et murmura :
– Il veut un corps… il faut le neutraliser avant qu’il ne parvienne à ses fins.
– Je vais l’avoir ! Je vous promets que je vais le renvoyer d’où il vient !
Henry s’agrippa à lui avec le peu de forces qui lui restait.
– Ecoutez-moi Paul… si jamais je devais…
– Ne dites pas ça !
– J’ai mis les échantillons de Symposium à l’abri… ils sont… ils sont dans une consigne à la gare de Lyon… tenez voici la clé…
A peine avait-il fini sa phrase qu’Henry retomba dans ses bras, inconscient. Paul fourra rapidement la clé dans sa poche et souleva son ami avec précaution. Il le traîna derrière la table d’examen et installa un paravent pour le protéger d’éventuelles autres attaques. Puis, au bord de l’épuisement, Paul s’assit à coté de lui et essaya de se concentrer.
Il observa le visage du Professeur. Ses traits, crispés par la peur et la douleur commençaient à se détendre. Ses yeux étaient clos et un filet de salive coulait à la commissure de ses lèvres.
Il ne pouvait pas le laisser mourir, pas comme ça…
Paul ne savait plus quoi faire, pourtant il lui fallait trouver une solution au plus vite.
Tout se mélangeait dans sa tête, il avait l’impression qu’un épais brouillard enveloppait toute la pièce quand soudain, une petite voix résonna dans sa tête.
« Qui est le véritable responsable de tout ce gâchis ? Sans qui rien de tout cela ne serait arrivé ? Tu connais la réponse… tu sais ce qu’il te reste à faire… tu en connais le prix… ».
Une semaine plus tôt…
Chapitre 1
Paul se retrouvait devant la porte du cabinet de son médecin pour la seconde fois, et juste avant d’appuyer sur le bouton « sonnez et entrez », il se posa invariablement la même question : « mais qu’est-ce que je fais là… »
A sa décharge, il faut dire qu’un « psy » n’étant pas vraiment un médecin comme les autres, cela faisait indubitablement de lui un patient pas vraiment comme les autres…
En fait, Paul ne savait pas si ce qui le gênait le plus, était de parler de lui à un inconnu ou de reconnaître que son cas relevait bel et bien de la « psychiatrie ».
Par la force des choses, il avait fini par dépasser le mot « psychiatrie » qui l’incommodait tant pour se concentrer sur l’important, à savoir identifier et trouver rapidement une solution à SON problème.
Ce traitement était un peu sa planche de salut, sa dernière chance. Si on lui avait dit qu’un jour il jouerait les cobayes, il aurait sans doute trouvé cela complètement délirant.
Mais aujourd’hui il en était là, et il le devait en grande partie au docteur Charles COHEN, son parrain et fidèle ami de son père.
Celui-ci avait dû user de ses relations dans le cercle très fermé de la recherche pour lui décrocher un rendez-vous avec le Professeur Henry HAGMANN.
Paul ferma les yeux et se souvint de la discussion qu’il avait eue quelques semaines plus tôt. Il se rappela du feu de cheminée et de Charles qui se tenait droit, au milieu de son salon, un verre de bourbon dans une main et un cigare dans l’autre. Leur conversation résonnait encore dans sa tête…
– Paul, tu ne peux pas continuer comme ça. J’en ai parlé avec ton père, la situation devient vraiment préoccupante. Il faut y remédier au plus vite.
– Je sais… Je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne contrôle absolument rien.
– Tu as perdu connaissance pendant plus d’une heure ! nous avons vraiment cru que tu ne reviendrais pas.
Son parrain faisait les cents pas à la lueur des flammes qui ondulaient dans une dance hypnotique.
– Ecoute Charles je…
– L’hypnose, je ne vois plus que ça…
– L’hypnose ? Tu plaisantes là !
– Laisse-moi finir s’il te plait. Je ne te parle pas de séances d’hypnose traditionnelles… As-tu déjà entendu parler de l’Atrium Médicum ?
– L’Atri… quoi ?
L’Atrium Médicum ! Répéta Charles, agacé par le ton emprunt d’ironie de son filleul.
– C’est une Fondation qui a été créée il y a une vingtaine d’années par le Professeur Henry HAGMANN un éminent psychiatre doublé d’un scientifique de génie. Elle regroupe des personnalités scientifiques de renom, l’industrie pharmaceutique lui doit de nombreuses découvertes.
– C’est très intéressant mais en quoi cela me concerne t-il ?
– Et bien, rien d’officiel n’est encore paru dans la presse spécialisée… mais, j’ai appris par le biais d’un ami, lui-même membre de la Fondation, que le Professeur HAGMANN a mis au point une molécule capable de révolutionner la technique de l’hypnose.
– Je suis désolé mais je ne vois toujours pas en quoi cela peut m’aider ?
– Ce traitement est encore au stade expérimental, mais il est sans danger et a déjà donné des résultats spectaculaires sur les patients qui l’ont expérimenté. Le docteur HAGMANN est actuellement à la recherche d’autres personnes sur qui tester ce produit.
Paul ouvrit la bouche mais aucun son n’en sorti. Pendant quelques secondes il se contenta de regarder Charles, incrédule, avec de grands yeux écarquillés.
– Si j’ai bien compris, tu voudrais que je serve de cobaye à ce type ! Mais tu as complètement perdu la tête Charles ! ce produit n’a même pas d’autorisation de mise sur le marché ! Si ça se trouve ce truc va me déglinguer le cerveau ! Et papa, tu lui en as parlé ? qu’est-ce qu’il en pense ? ne me dis pas qu’il est d’accord lui aussi !
Son parrain reprit d’une voix calme et posée.
– Paul, ton père est médecin… il est très inquiet pour toi, il ne s’explique pas ta dernière perte de conscience. Quant à moi, je t’ai vu grandir, tu sais bien que je te considère comme un fils… Tu sais bien que ni ton père ni moi ne ferions quoique ce soit qui pourrait te causer le moindre mal.
– C’est incroyable ! mais vous vous rendez compte de ce que vous me demandez de faire…
Charles ne répondit pas, il fixait les flammes du foyer qui se reflétaient au fond de ses prunelles mordorées. Ses épais sourcils cachaient son regard bleu azur.
Il paraissait véritablement inquiet. C’était la première fois depuis la mort de sa mère que Paul lisait une telle expression de désespoir sur ce beau visage.
Soudain le souvenir de son parrain déboulant dans la cour de la maison avec sa grosse voiture de sport rouge lui revint brutalement en mémoire. Il se rappela la voix de sa mère s’écriant du fond du jardin : « Doucement Charles !! Un de ces jours tu vas finir par écraser le chat !!! ».
Pendant longtemps il avait été son modèle. Sa ressemblance avec le héros de sa série favorite « Magnum » y était d’ailleurs pour beaucoup. Mais tout ça lui semblait si loin aujourd’hui…
Paul ne put s’empêcher de constater qu’avec les années son élégante silhouette s’était alourdie, ses sourcils et sa moustache avaient épaissi, ce qui lui donnait un air bonhomique le rendant plus attachant encore.
Un sentiment de culpabilité commença alors à l’envahir.
– Je sais que tu ne veux que mon bien…, c’est juste que venant de toi, cette idée de suivre un traitement expérimental, me paraît complètement surréaliste.
– Je comprends Paul, j’ai moi-même mis un certain temps avant d’envisager cette éventualité, mais ton cas est… comment dire…
– Désespéré ? ne te fatigues pas, je suis au courant !
– Ecoute Paul, tes pertes de conscience ne peuvent pas s’expliquer médicalement. Les examens que tu as passés n’ont révélé aucune anomalie. Tu as consulté les plus grands spécialistes et tous s’accordent à dire que ces désordres ne peuvent avoir pour origine qu’une psychopathologie.
– Peut-être oui… mais est-ce une raison suffisante pour essayer tout et n’importe quoi !
Charles durcit le ton.
– Le Professeur HAGMANN n’est pas n’importe qui ! renseigne-toi sur Internet, tu verras que c’est un éminent chercheur et un psychiatre reconnu.
– Peut-être mais…
– Tu es resté dans le coma plus d’une heure Paul, je ne sais pas si tu te rends compte mais on ne pouvait plus te réveiller ! Que se passera t-il la prochaine fois ? Parce que

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