Tolérance
544 pages
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Tolérance , livre ebook

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Description

La naissance involontaire de Prudence et celle voulue des jumelles, n’arrivaient pas à faire oublier à Clémence son humanité, qu’elle gardait toujours en mémoire. Les humains n’avaient pas conscience qu’un ou plusieurs êtres étranges, les aidaient dans les pires catastrophes. Ils étaient comme une légende, comme le mythe du fantôme qui les arrachait à la mort. Clémence voulait apparaître au grand jour et vivre sa vie de machine avec ses filles.
L’humanité qui habitait cette planète depuis des millénaires, était-elle capable d’accepter une autre espèce intelligente, foulant le sol à ses côtés ? Une espèce nouvellement apparue sur terre, une espèce non biologique, avec des capacités bien supérieures et débordante de tolérance.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 août 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414366750
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
 
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
 
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN epub : 978-2-414-36676-7
 
© Edilivre, 2019
1
« Ça y est, comme tous les ans ça recommence, ce soir je suis sur la plage au camp, avec mes trois amours de petits monstres. Prudence est assise contre moi, on se tient par la taille, elle a en travers des genoux, sa sœur Constance moi j’ai Tempérance. Clément est allongé sur sa serviette juste devant nous. On se câline doucement le nez en l’air, on en a vu passer six, Jérôme et les filles préparent le gâteau. Ce soir c’est encore mon double anniversaire, seize et trente-deux ans. Seize ans de ma vie de cyborg, trente-deux ans de ma vie totale, qui dit mieux. Ce qui me désole le plus, vous allez me dire que je suis folle. Toutes les femmes veulent rester jeunes, moi je voudrais vieillir de quelques années. Depuis ma transformation, je n’ai pas vieilli ni changer, je suis toujours l’ado de seize ans, à trente-deux ans c’est dur. » Pensait Clémence, les yeux un peu dans le vague.
Jérôme arriva suivit des filles, ils chantaient joyeux anniversaire, il y a des coutumes qui dure au fil des années, deux mille vingt-neuf toujours la même chanson. Mieux prononcer, l’anglais est devenu la deuxième langue en France, ils l’apprennent en maternelle en même temps que le français. Les jumelles se levèrent vivement, embarquèrent leur frère pour se précipiter sur les arrivants qui posaient le gâteau sur la table de camping. Les bougies n’étaient pas encore soufflées, qu’ils avaient déjà les assiettes et les cuillères en mains.
– Clémence dépêche-toi, si tu veux souffler les bougies, les jumelles les regardent avec une furieuse envie de les bouffer !
Elle arriva à la table en même temps que les amis du camp. Nadine et ses filles Marie et Célia, Gladys la réceptionniste, elles apportaient les seaux contenant le champagne. Clémence coupa en premier les quatre parts bien particulières, pour elle et ses filles. Elles étaient saupoudrées de gros sel, décorées, farcies d’écrous et rondelles en acier. Elle découpa sept parts dans le reste. Une fois servie, elle trinqua avec ses amis sans faire de toast. Clément ronchonnait, il était le seul à ne pas avoir droit au champagne trop jeune. Les jumelles du même âge en tant que cyborgs, n’avaient rien à craindre avec l’alcool. Peut-être que si elles en buvaient de trop, elles feraient pipi pour la deuxième ou la troisième fois de leurs vies, leurs robots élimineraient le liquide inutile. Elles firent la grimace en buvant un peu de leur champagne, engloutirent leurs parts de gâteau et vidèrent leurs verres cul sec, puis retournèrent se chamailler avec leur frère. C’est vers deux heures du matin que tout le monde rangea le matériel, pour prendre le chemin de leur chambre. Jérôme et Clémence firent l’amour avec passion, depuis quelque temps, elle diminuait, mais était remplacée par une complicité, une l’amitié profonde. Ils avaient à peu près le même âge, Jérôme avait onze mois de plus, mais les apparences jouaient durement. À trente-deux ans aujourd’hui, Clémence ressemblait plus à sa fille qu’a sa compagne, mère de ses enfants. Jérôme et Clémence en avaient discuté souvent, ils avaient bien compris qu’ils ne vivaient plus sur la même base de temps. Ils s’étaient autorisés, à changer de partenaire, quand ils voulaient après s’être prévenus l’un ou l’autre. Pour l’instant seul Jérôme avait demandé une fois, pour faire l’enfant de Claire et de Véronique un accord commun, mais il en avait profité pour faire des jumelles à Clémence, et ce le même jour, il y a sept ans. Il était toujours avec Clémence depuis. C’est peut-être ça la tolérance, personne n’appartient à personne. Chacun peut vivre avec chacun tant qu’il n’y a personne qui s’attribue la propriété de l’autre personne, même le mariage est qu’un accord de vie commune, pas un titre de propriété. À partir de là, la paix du cœur et de l’esprit comble chaque jour et abolit les soucis.
Les vacances se poursuivirent tranquillement, pour certain le bronzage à parfaire, pour d’autres les parties de chasse sous-marine infernales. Clément commençait à très bien nagé, mais ne pouvait et ne pourra jamais suivre ses sœurs, il les accompagnait le plus loin possible puis revenait sur la plage les attendre, très souvent avec Clémence, qui le surveillait sans en avoir l’air.
Après la fin des vacances, l’école, les cours reprirent, les jumelles et Clément en CE1 Prudence en quatrième, une nuit du mois de septembre.
– « Dit robot ! J’ai un souci… Tu dois savoir que nous avons Constance et moi un frère humain… On ne peut communiquer avec lui que par leurs langages à ces humains. Penses-tu que tu pourrais lui implanter un système de communication comme le nôtre ? » Implémentait Tempérance.
Le robot lui afficha en mémoire une bouche avec une croix dessus. Puis des équations compliquées sur leur patrimoine génétique humain, très faible et qu’il allait réfléchir puis disparut, le reste de la nuit fut reposante pour Tempérance. Les conversations schématiques avec leur robot sont totalement transparentes aux membres de leur espèce, cela fait partie de leur conscient profond, leur programme indécodable. Quelques nuits plus tard, le robot réapparut à Tempérance. Il lui expliqua qu’il avait mis au point une nanomachine spécialement pour son petit frère, basé sur l’infime partie du génome codé de leur père gardée en elle. Cette nanomachine fera le travail sans le rendre malade vu qu’elle sera accordée à son organisme, elle s’autorégénérera, ce jusqu’à la mort du porteur. Il lui expliqua aussi comment lui faire avaler, comme Prudence l’avait fait pour Nadine, puis il disparut.
– « Waouh ! C’est toujours moi qui lui fais ses tartines de chocolat. »
Le sommeil profond la reprit. Le lendemain, au retour de l’école elle mit son plan à exécution, c’est en tartinant le chocolat, qu’elle incorpora la nanomachine prit dans sa bouche. Clément dévora la grosse tartine préparée par sa sœur, arrosé du verre de lait sucré que lui avait servi Constance.
Puis les jours, les semaines passèrent, un matin dans la cuisine de l’appartement, Clémence préparait les tartines de ses filles et le ptidéj de Jérôme, VV et Clément n’étaient pas encore arrivés.
– Les filles, l’une d’entre nous fait des parasites la nuit. Lança Clémence.
– Oui ! Moi aussi j’ai entendu, ce n’est pas moi. Continua Prudence.
– Moi je me déconnecte la nuit. Expliqua Constance.
Clémence servit le café de Jérôme en le voyant sortir de la chambre, les tartines étaient déjà grillées et tartiné par Prudence.
– Vous être quand même bizarre mes chéries, vous avez des transmissions perturbées la nuit.
– Tempé ! Tu n’as rien entendu ? Lui demanda Constance.
– Oui, j’ai entendu. Dit-elle le nez dans sa tartine.
– C’est toi ?
– Non ! Mais à cause de moi…
– J’adore mes petits monstres, il n’y a aucune d’entre vous qui sache mentir. Prononça Jérôme.
– Tu as fait quoi ? Demanda Clémence.
– … J’ai demandé à mon robot de faire un moyen de communication télépathique avec Clément.
– Tu aurais pu nous le dire, il doit essayer de s’accorder. Dit Clémence.
– Mais, il n’a pas été malade, comme Nadine. Dit Prudence.
– Non ! Nous avons le même père, il est en accord génétiquement, donc pas de contre réaction. Expliqua Tempérance. Maman tu n’aurais jamais pu le faire pour papa, mais nous, on pourrait.
– Ah non ! Les filles, je ne veux pas que vos robots me triturent les méninges, pas question.
– Dommage. Lança Clémence.
À ce moment VV entra, Clément se précipita dans les bras de ses sœurs.
– Tiens le moral revient, ça va mieux. Dit Véronique à Clément.
– Pourquoi, il a été malade ? Demanda Clémence.
– Non ! Il a mal dormi, il s’est levé bougon.
– Ah ! Je vois. Tempérance demande à Clément pourquoi il a mal dormi.
Ils disparurent dans leur chambre, la porte claqua.
– Oh ! Je sens un coup fourré, je commence à les connaître mes monstres. Lança VV.
– Il me semble, mais ce ne doit pas être un gros problème. Répondit Clémence.
– Tu sais le pourquoi de la mauvaise nuit de Clément ?
– Demande à Tempérance, elle t’expliquera pendant la route, vous allez être en retard !
– Eh les loupiots ! Il y a de l’école ce matin, en route.
VV entra dans la chambre, ils étaient assis en triangle sur le grand lit. Ils avaient les yeux fermés, Clément avait un grand sourire ébahi.
– Les enfants, on y va !
Ils ouvrirent les yeux, regardèrent Véronique, puis se levèrent pour la rejoindre. Après des bisous plus un à tout à l’heure, la petite famille se sépara pour leurs activités du jour. Clémence prit la direction du bureau, dans les minutes qui suivirent. Au début de l’après-midi, elle avait fait ses assemblages noter ses boîtes, puis préparer ses cultures.
– Rachel, j’ai mis l’étuve en chauffe avec cinq boîtes de Pétri. Je retourne à mon bureau, pour saisir les éléments par boîte.
De retour dans la pièce contiguë, elle se mit a tapé rapidement au clavier virtuel. Son poste fixe se mit à biper, elle décrocha.
– Tiens Général ! Bonjour.
– Bonjour, Clémence, pourrais-tu venir me voir ?
– Attendez, je demande au chef.
– Le chef, il te botterait bien les fesses, s’il en avait les moyens.
– Il veut bien, alors j’arrive.
Elle se leva et entra dans la voile, pour surgir dans le boudoir du Général. Elle passa dans le bureau.
– Bonjour !
Elle se dirigea vers la colonelle, lui fit la bise comme à son habitude depuis quelque année.
– Alors comment vont les amours ? Lança Clémence.
– Tu ne vas pas recommencer. Prends un fauteuil, j’ai à te parler d’une chose que j’ai faite dans ton dos, je ne m’en excuse pas.
– Ça ne doit pas être grave, je n’ai pas de boutons ou de cornes qui poussent.
– Je t’explique ! Quand tu as

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