Ton nom est gravé sur mon âme
379 pages
Français

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Ton nom est gravé sur mon âme , livre ebook

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Description

La quête éternelle de la recherche du bonheur


Rassemblés sur des bateaux de fortune, Mérès et Lhémion, accompagnés des rescapés de leur peuple, sont en perdition sur l’océan. L’Atlantide n’existant plus, il leur faut trouver rapidement un lieu propice à leur survie avec l’espoir de fonder une nouvelle nation. Y parviendront-ils malgré les innombrables impondérables qui les agressent chaque jour ? Où se situe cette étoile mystérieuse qui, selon les entités divines, doit apparaître dans les cieux afin de les guider dans leur quête sans fin ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 janvier 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381534107
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mercià Joëlle Declerq pour son aide.
Tonnom est gravé sur mon âme TomeII
La SAS 2C4L —NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant àla réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenuspour responsables de quelque manière que ce soit, du contenuen général, de la portée du contenu du texte, nide la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
Jean-Marie Périnet



Tonnom est gravé sur mon âme

Ilne peut y avoir de moi sans toi


TomeII

Liste des personnages principaux
Lhémion : Le héros : Akhen aux origines des temps

Mérès : La princesse

Iahmika : La grande prêtresse

Mérit/Kara/Tiabet : Sœurs de Lhémion

Anthéa : Fille de Lhémionet de Mérès

Pilouhé,ou Pilhoué : Général,Médecin, Père adoptif de
Lhémion
Inhéret : Chef bédouin,ami de Lhémion

Athotis/Khenkénes/Méroé/Mérenmosé/Ounépher :
Amisd’enfance de Lhémion

Rékhetrê/Baka/Ipouit/Nébetah/Kya/Hénout :
Amiesd’enfance de Lhémion

Astyar/Isthar :
Fillesd’Inhéret, épouses secondaires de Lhémion

Weena : Personnage mythique des origines, fille des déesses Neith etSekhmet
1
Au loin, sur unhorizon noyé dans une brume épaisse, on distinguaitavec difficulté les contours d’une falaise abrupte. Samasse sombre, à peine discernable, était noyéeen partie par d’épais nuages. Elle s’élevaitau-dessus des flots, se confondant avec les couleurs grisâtresdes vagues de l’océan. Le ciel complètementdélavé déversait sur nos têtes une pluiefine et persistante. C’était une vision fantomatique,une apparition ectoplasmique d’un rêve pourtant désiré.Nous avions tellement espéré la voir apparaître.Elle laissait supposer la proximité d’une îleproche. Sa présence, à quelques encablures de noslourds navires, gonflait nos cœurs d’une joie intense,malgré nos incertitudes. Après ces longues journéesoccupées à supporter les intempériescontinuelles ; après ces nuits sans sommeil subies dansl’errance sur les eaux tourmentées de l’océan,un espoir éphémère revenait enfin, remplaçantles désillusions de nos esprits.
Serait-ceuniquement une étape propice à nos projets ? Il étaitdifficile de le prévoir en cet instant, et encore moins del’affirmer. Selon Anthéa, ma fille, nous ne devions pasnous y éterniser au-delà de quelques heures seulement.Quant à nous en servir temporairement d’asile, le tempsutilisé pour panser nos blessures et reconstituer nos réservesde provisions, il ne fallait pas trop y compter. Pourtant, c’étaitimpératif ! Faudrait-il nous préserver des éventuelspièges tendus ? C’était, si j’encroyais les dires de ma fille, une évidence. Ce dilemmeomniprésent nous interpellait sans nous apporter un quelconquesemblant de réponse. J’avais été mis engarde sans plus de précision, mais comme Anthéa avaitun sens aigu de la divination, nous devions en tenir compte. Pour lesavoir, nous n’avions d’autre possibilité que detenter une reconnaissance sur la terre ferme, tout en abordant cerivage problématique, avec un maximum de précautions.La prudence était de mise, chacun devait en tenir compte.
Notre flotte,constituée d’une centaine de bateaux, allant du trèsgros vaisseau à la petite barque pouvant contenir unetrentaine de personnes, avait prudemment jeté l’ancre àquelques encablures du rivage. L’heure était grave, nousétions en attente d’une décision globale suite àla réunion improvisée qui devait se tenir sur le bateauque nous occupions. Tous les commandants, des embarcations qu’ellessoient importantes ou plus petites, s’étaient rassembléssur le pont. Après d’âpres discussions, unesynthèse acceptable fut enfin admise par l’ensemble desparticipants. La plus évidente étant l’interdictionformelle d’aborder l’île, tous les bateaux devaientêtre consignés au large, attachés à leursgrands frères de façon irréversible, par desfilins assez robustes. Nous espérions ainsi, ôterl’envie aux aventuriers irréfléchis de prendredes initiatives inutiles et hasardeuses ce qui, compte tenu de lamentalité de certains, ne manquerait pas de se produire. Onespérait aussi sur les conditions climatiques défavorables,soulignées par un brouillard suffisamment épais, pourrester dissuasif envers les plus intrépides.
Mes compagnonsd’autrefois, du temps des jours heureux, s’étaientjoints à nous, comme les anciennes femmes de la garde de monbeau-père, renforcées de quelques volontaires. Tout monpetit monde s’était rassemblé sur notre vaisseaupour la première fois depuis notre exode forcé. Leurscompétences rendant nécessaire leur présence,leur avis était essentiel, surtout sur les délicatesquestions de sécurité concernant ceux qui devraients’aventurer à terre.
Après lesnombreuses palabres ayant abouti sur un accord de principe, certainsaménagements restaient néanmoins à débattre.Ah ! Ces points de détail ! Combien de foisavaient-ils compliqué notre existence quotidienne. C’étaitune véritable plaie ! Pour en termineravec les discours stériles, seul un petit groupe armé,commandé par la moitié de nos guerrières, serendrait sur la plage, tandis qu’une partie d’entre ellesirait en reconnaissance afin de protéger Pilouhé. Ils’occuperait avec quelques guerriers accomplis, duravitaillement. Comme à l’habitude, il me futformellement interdit de me joindre aux volontaires. Je fus doncconsigné avec ma belle épouse, dans le confinement denos quartiers. Je n’osai même plus montrer madésapprobation, car le dénouement heureux de mesrécentes aventures était encore à l’espritde mes proches. Ma vie, trop longtemps suspendue à un fil,rappelait encore trop l’affolement de mes amis. Plongésdans les affres de l’incertitude, le temps nous parut long,très long. Même le soleil s’était voiléla face. Accompagné par des nuages bas, l’astre avaitpresque terminé sa course dans le ciel opaque. Les oiseauxtourbillonnaient une dernière fois au ras des flots, poussantdes cris désagréables, avant de rejoindre la doucequiétude de leurs nids. La clarté blafarde de notreespace immédiat, permettant de nous situer, ne tarderait pasencore à se réduire avant de nous plonger dans une nuitd’encre. Nous ne distinguions rien pouvant calmer nosangoisses. Aucun bruit, aucun signe de vie ne nous parvenait de laplage devenue invisible, que ce soit du pont sur lequel nousscrutions l’océan, ou venant de l’homme accrochéà son mât de misaine. Aucune embarcation n’étaitpour l’instant en vue.
Nous étionsde moins en moins à l’aise. Par prudence, une deuxièmecolonne armée fut mise en alerte, dans le cas où nousaurions à nous défendre d’un assaut venantd’adversaires inconnus. Chacun pouvait sentir la nervositéflotter dans l’air. Que se passait-il donc sur cette côtesi proche ? Y avait-il un mystère osant ainsi nous défier,nous laissant dans cette fébrilité souveraine ? Latension montait, notre excitation atteignait des niveauxinsupportables, quand un cri venant de la vigie nous fit pousser unénorme soupir de soulagement.

—  Chaloupesen approche ! Je les distingue à peine, mais ce sonteux ! Personne ne semble manquer à l'appel.

Mérèss’était collée à moi. Ses ongles plantésdans mon poignet, en réaction de ses craintes, me firent trèsmal. Je la sentis enfin soulagée. Son souffle étouffése libéra alors de l’oppression qui pesait sur sapoitrine.

—  Ils nesont pas encore tous suffisamment éloignés des récifs.Je n’en aperçois que quelques-uns seulement. Comme ilssont chargés ! Les embarcations sont déjàremplies, elles sont à la limite de couler.
—  Net’inquiète pas, ma chérie, ils savent ce qu’ilsfont.
—  Oùvont-ils mettre tout ça ? Heureusement, les vagues sesont un peu calmées,
—  Lesconditions sont légèrement plus favorables. Pourquoi medis-tu ça ?
—  Lerisque de chavirer est moins

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