Toujours être ensemble

Salah Eddine Belabes

Description

Suite à des rapports confidentiels et alarmants sur l’imminence d’une crise de l’eau dans le monde, le gouvernement américain décide de lancer un projet de laboratoire, dénommé Always be together, afin de réaliser des tests visant à rassembler les deux composants de l’eau : H2 et O. Mais les manipulations finissent par aboutir à une eau maléfique qui incitera de hauts responsables de l’Etat à en faire une arme redoutable pour intervenir à l’étranger. Une accélération des événements conduit à mettre à l’abri les eaux des barrages et à subtiliser la pluie en plein ciel. La mafia des trafiquants d’eau voit alors le jour en même temps que le stress hydrique s’accentue poussant des Américains à prendre d’assaut les égouts. Le pire est atteint avec l’apparition des transactions sur l’urine, la salive et les larmes d’enfants. Prendre un bain devient un luxe et même un crime alors qu’une folle guerre est menée contre les animaux et tout ce qui est vert.

Sujets

• Science Fiction
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 18 août 2014
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332684158
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68413-4

© Edilivre, 2014
Dédicace


« À mon père qui m’a permis, tout petit, d’ouvrir ses livres pourtant si précieux. »
Introduction
S uite à d’alarmants rapports confidentiels de météorologistes annonçant l’imminence d’une crise inévitable en eau, le stress hydrique prend des proportions de plus en plus inquiétantes à travers le monde.
Les glaciers fondent peu à peu, à cause des effets de la pollution, et l’eau vient augmenter le niveau des océans, réduisant chaque jour les réserves censées servir aux êtres humains en cas de besoin.
La Terre est ainsi exposée à n’importe quel scénario catastrophe en raison, notamment, du peu d’attention accordée par les décideurs aux alertes transmises par les scientifiques. Mais aussi à cause de l’indigence des planificateurs, de l’obsolescence des méthodes de consommation et du gaspillage pratiqué aussi bien au niveau des industries que des ménages.
Malgré cela, les dirigeants de la planète continuent de focaliser leur attention sur le tarissement des sources d’énergie au détriment de l’eau, qui est pourtant une ressource irremplaçable.
C’est dans ces circonstances particulières que le gouvernement américain a décidé de lancer un projet de laboratoire qui aurait pour mission d’effectuer des tests visant à rassembler les deux atomes essentiels de l’eau : H2 et O. L’objectif est de créer une quantité d’eau suffisante pour répondre aux besoins des Américains et, en premier lieu, des agents de renseignements, des éléments de l’armée américaine et des membres de l’administration.
Le laboratoire est aménagé à proximité d’un barrage afin de faciliter les expérimentations. Les espoirs sont grands quant à l’aboutissement du projet, qui a pour nom de code Always be together (Toujours être ensemble).
Des universitaires de diverses disciplines, des chercheurs scientifiques et des industriels s’organisent en équipes afin d’essayer de trouver une formule miracle permettant de produire de l’eau potable. Durant le travail de manipulation en laboratoire, de nombreuses théories sont appliquées et la tension monte chaque jour entre les collègues face à la pression qu’exercent les dirigeants de la Maison-Blanche et du Pentagone.
Un militant écologiste dans un projet secret
L es deux éléments H2 et O sont tellement manipulés, par le biais de divers procédés chimiques et simulations physiques, qu’un phénomène bizarre finit par se produire. L’eau devient grisâtre et presque compacte, comme si elle avait été mélangée à du mercure. Ce résultat est interprété, à première vue, comme une erreur de calcul durant le procédé d’expérimentation, mais étrangement tous les essais suivants aboutissent au même phénomène. Ce qui ne manque pas d’embarrasser tout le monde au début, mais suscite à la fin une grande inquiétude chez les responsables du projet Always be together . Désormais, H2 et O se séparent systématiquement créant, dans la forme et la couleur, un nouveau liquide totalement impropre à la consommation. Des tests sur les animaux ayant bu quelques gouttes de cette eau ont vite démontré qu’elle agit sur le cerveau et dérègle les fonctions vitales de l’organisme. L’apparition inattendue de ce danger extrême crée alors une immense frustration chez certains chercheurs travaillant au laboratoire sur le projet. Ils ont l’impression, à cause de cet incident, d’être détournés de leur mission d’origine consistant à trouver un processus capable de produire de l’eau potable. Avec un état d’esprit différent, certains de leurs collègues, poussés par la curiosité scientifique et des motivations personnelles, s’intéressent de près à cet essai ayant donné des résultats inconnus jusque-là. Mais le plus alarmant dans cette expérimentation est que la contamination peut non seulement avoir lieu lorsque le liquide est mélangé avec une eau normale, mais aussi et surtout lors de son évaporation et de sa mise en contact avec une eau non contaminée. Ce constat place les membres du laboratoire dans une position inconfortable à l’égard des responsables militaires lorsqu’il s’agit de leur expliquer l’évolution rapide et dangereuse de la situation. Des mesures sont prises en urgence pour contenir cette eau maléfique et des précautions extrêmes sont appliquées durant l’opération d’isolation. Le bac contenant le liquide est extrait du système d’expérimentation avec précaution, puis est placé dans une chambre hermétiquement fermée. Pour des raisons évidentes de sécurité, seuls le responsable militaire et le chef du laboratoire possèdent le code d’accès de ladite chambre. Cependant, des échantillons ont été prélevés et mis en lieu sûr pour d’autres expérimentations destinées à comprendre le phénomène et tenter d’inverser le processus. Un rapport est expressément adressé aux dirigeants de la Maison-Blanche et du Pentagone qui, au vu des avis de certains conseillers, ont décidé de scinder les équipes de travail du projet Always be together en deux groupes. Le premier groupe continuera à chercher un moyen de produire de l’eau potable, tandis que le second aura pour mission d’expliciter scientifiquement l’incident. Une consigne particulière est officiellement donnée pour éviter tout risque de contamination et surtout tout déplacement des échantillons de l’eau maléfique en dehors du laboratoire.
Au péril de la pénurie d’eau, qui effraie les responsables américains, vient s’ajouter le risque de voir cette eau tomber entre les mains des ennemis. Or, certains responsables américains dans la haute hiérarchie de l’État US, et à l’esprit belliqueux, voient dans ce liquide maléfique un moyen redoutable pour les États-Unis d’assurer sa suprématie dans le monde et décident, en secret, d’en faire un autre usage pour intervenir à l’étranger. D’ailleurs, c’est parmi ces responsables qu’est désigné le chef du second groupe chargé de suivre l’évolution du travail en laboratoire et de fournir les résultats des tests concernant les effets de l’eau maléfique sur les espèces vivantes et notamment l’espèce humaine. Ce groupe s’est vu renforcer par des géologues, dont un fervent militant écologiste black, à qui le gouvernement américain a fait appel en raison de ses compétences, et ce, malgré ses prises de position publiques contre des projets jugés menaçants pour les espèces vivantes. Étonné d’avoir été désigné, il émet des soupçons quant aux véritables intentions de ceux qui l’ont recommandé. Au fur et à mesure que se multiplient les tests, il découvre les effets nocifs du liquide que ses collègues manipulent quotidiennement. Il en déduit, tout naturellement, que ce liquide dangereux peut contaminer les sources d’eau de n’importe quel pays par le biais d’une seule goutte. Malgré cette pertinente réflexion, il ignore qu’un échantillon a été placé dans un lieu tenu secret en dehors du laboratoire. En tant que militant écologiste, il reste malgré tout animé par la croyance qu’il a un rôle à jouer pour sauver les États-Unis et protéger le pays de ceux qui prennent des décisions nuisibles aux intérêts des citoyens.
Dans cette précipitation d’événements, les Américains sont loin de se douter que, parmi les membres des équipes du laboratoire, un étudiant-chercheur coopère avec une puissance étrangère. Il doit, en effet, fournir des détails sur le projet afin d’aider une mission qui a pour objectif de voler la formule permettant de favoriser l’assemblage H2 O. Placé dans le premier groupe, il constate les limites des efforts fournis par ses collègues, malgré leur niveau scientifique avéré, et vient à douter de la possibilité de produire de l’eau potable. Mais au lieu de réfléchir à un moyen permettant de subtiliser la formule sur laquelle travaille le groupe Always be together , l’étudiant-chercheur compte dorénavant s’emparer d’un échantillon d’eau maléfique, qui lui apparaît comme une nouvelle arme pouvant servir de moyen de pression sur le gouvernement américain. Étudiant brillant à l’université, il a été choisi pour ses connaissances approfondies en matière de mythologie et de déchiffrage des symboles anciens. C’est à ce titre, d’ailleurs, que les autres scientifiques le consultent pour qu’il leur fournisse des explications plus approfondies sur le pouvoir secret de l’eau dans certaines civilisations au cours de l’histoire de l’humanité. Sa mission n’est cependant pas facile, tant les procédures de contrôle et de surveillance sont strictes et il se voit pour cela obligé de se rapprocher d’une femme qui travaille dans le second groupe. Spécialiste en hydraulique, cette femme, Amérindienne, allie beauté, intelligence et savoir. Elle attire l’attention de l’étudiant-chercheur, car elle représente à ses yeux, désormais, la clé de la réussite de sa mission. En effet, elle est la seule à être autorisée à sortir du laboratoire pour aller prendre conseil auprès des vieux de son village indien situé tout près du laboratoire. L’Amérindienne s’intéresse aux secrets de l’eau dont parlent les légendes de ses aïeux. Elle se rappelle que, sur les territoires indiens, il existe une eau conservée dans les roches ayant des propriétés extraordinaires.
Grâce à ses connaissances et aux références qu’il cite sur le phénomène de l’eau, l’étudiant-chercheur parvient à intéresser l’Amérindienne et à gagner sa confiance. Une relation professionnelle s’instaure peu à peu entre les deux collègues. Il lui exprime, continuellement, son grand intérêt concernant les pouvoirs des anciens et lui rappelle régulièrement que le destin l’a bien choisie puisqu’elle fait partie des membres actifs du projet. De discussion en discussion, il finit par la convaincre que des responsables militaristes risquent de faire