Tue-loup
287 pages
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Tue-loup , livre ebook

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Description

C’est difficile d’être le sauveur prophétisé de sa race. Rory MacGregor, tenu presque prisonnier de la forteresse de son père et pourchassé par la reine Sithe, doit s’amuser de temps à autre. Et quoi de mieux pour s’amuser que de traverser le voile, qu’il est seul à pouvoir déchirer, pour s’échapper
dans l’autre monde? Dans cet autre monde périlleux, Hannah Falconer, aussi prisonnière des circonstances, est presque tuée par le cheval de l’étrange garçon Sithe. Quand Rory parvient à lui faire traverser le voile par ruse et pénétrer dans son monde, elle est convaincue que les choses ne peuvent pas être pires que chez elle… Pendant ce temps, Seth MacGregor s’efforce de protéger son clan de la maléfique reine Kate. Quand elle lance une offensive après des années de calme, il est surpris de découvrir qui mène l’attaque… et qui d’autre conspire contre lui.
La ruse et l’expérience acquises pendant cinq cents ans suffiront-elles pour affronter la menace? Et combien d’amis, combien d’amoureuses, Seth est-il prêt à sacrifier pour garder son fils?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2014
Nombre de lectures 4
EAN13 9782897338459
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Gillian Philip
Titre original anglais : Wolfsbane
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Strident Publishing Ltd
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Patrick Moisan et Sophie Beaume
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Illustration de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-843-5
ISBN PDF numérique 978-2-89733-844-2
ISBN ePub 978-2-89733-845-9
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Lucy, Jamie et Hayley Nicol, qui ont approuvé les kelpies il y a longtemps.
REMERCIEMENTs
Un autre livre qui ne voulait pas coopérer. Parmi les gens qui m’ont aidée à le dompter au fil de nombreuses et fastidieuses ébauches, j’aimerais souligner l’apport de Tanya Wright, Pam Fraser et Derek Allsopp ; je vous aimerai pour toujours.
Merci à Steven Allsop pour le Lammyr Sleekshard. Tu sais que j’adore ces monstres.
Lucy Coats est un ange, rebelle ou non, qui est descendu du ciel à la dernière minute pour me donner bon nombre de suggestions, tapes dans le dos et conseils très appréciés. Merci à toi, jolie dame. *GROS CLIN D’ŒIL*
Elizabeth Garrett m’a (encore) permis de passer du temps au Cliff Cottage et de profiter de son espace et de sa beauté surnaturelle.
Alison Stroak est une directrice littéraire brillante, adorable et compréhensive qui m’a écoutée me plaindre comme une louve malheureuse aux heures les plus impossibles du jour et de la nuit. Elle a sauvé ma santé mentale.
Lawrence Mann, de One Mann Brand, est un télépathe au talent énorme qui sait exactement à quoi ressemblent mes personnages. Cette fois-ci, il a vêtu Seth d’un tee-shirt, et je l’en remercie 1 .
Keith Charters est l’éditeur le plus patient que je connaisse et il a accepté de composer avec mes divagations hystériques et mes retards, jusqu’à ce qui ne pouvait être que la toute dernière minute.
Et mes bons amis sur Twitter et Facebook ont apaisé mes fièvres, m’ont envoyé des margaritas virtuelles et m’ont fait rire si souvent que l’écriture de ce livre a probablement pris encore plus de temps qu’il en aurait fallu. Merci à vous, mes redoutables collaborateurs virtuels.
Merci à vous tous.



1 . N.d.T.: Il s’agit de la couverture du livre publié au Royaume-Uni, qui diffère de la présente version.
LES SITHE
(et autres)
Les gouttes pourpres teinteront la lune,
Tandis qu’elle erre au soleil de minuit ;
Et le ciel naissant prendra la couleur rouge
Du sang par les anges coupables versé.
Aux ennuis et à l’astuce,
Au pincement qui cherche le cœur ;
À la démence et à la servitude,
Et à la conscience, la pire de toutes.
James Hogg, A Witch’s Chant [traduction libre]
Prologue
Dans un monde couleur pierre de lune, des choses peuvent rôder partout. Il y avait amplement de lumière, mais c’était une lumière laiteuse et floue. Il ne pouvait rien voir. Le brouillard s’était déposé sur l’étang, étouffant tous les sons.
Les cimes des sapins se dessinaient en subtiles teintes de gris derrière lui. Ses pieds étaient entourés d’herbes et de roseaux. C’était tout ce qu’il parvenait à voir, et il n’avait pas l’intention de bouger.
Réticent, ne serait-ce qu’à l’idée de respirer l’obscurité, Turlach restait complètement immobile. Son cœur martelait dans sa poitrine en raison de l’intensité des efforts qu’il devait déployer et de ses nerfs à vif, et il fut forcé d’inspirer. L’air goûtait l’humidité, les roseaux en décomposition et la boue. Il voulut cracher.
Il était un peu désorienté, mais il savait où il se trouvait, et c’était ce qui importait. Il savait à quelle distance se trouvait la forteresse et quelles étaient ses chances de s’y rendre. S’il choisissait bien sa direction et s’il se déplaçait rapidement et en silence, il pourrait l’atteindre en quelques heures.
C’était tout de même un pari risqué. Il ne voulait pas faire un mauvais choix.
Ils étaient près derrière lui, et il le savait. Il était poursuivi par deux personnes qu’il ne considérait pas comme des amis chers et qui n’étaient pas accompagnées. Personne d’au tre ne savait. Personne ne savait où il était. Ni pourquoi il y était.
Turlach frissonna. L’humidité rendait sa gorge râpeuse.
Iolaire n’avait pas été pris et ramené à la forteresse de la reine ; Iolaire avait réussi à se rendre en sécurité en territoire ennemi. Mais c’était il y a deux ans, et Iolaire était alors à cheval, voyageant par un temps où il pouvait voir, et personne ne savait alors qu’il ne reviendrait pas. De toute façon, ils savaient qu’ils pourraient le tuer plus tard. Ils avaient perdu Iolaire, ils en avaient fait un renégat, et ils ne l’appréciaient pas. Personne n’aimait les renégats. Mais avec lui, avec Turlach, c’était plus qu’une simple question d’amour, de loyauté et de fierté.
C’était étrange qu’il n’ait pas considéré la possibilité de se rendre chez Kate NicNiven, compte tenu de ce qu’il savait. Il était simplement parti, le plus rapidement possible. Mais même si la reine regimbait contre le plan de Cuthag, Turlach savait que l’idée lui plairait. Les dieux savaient où et comment Cuthag avait trouvé l’exilé, mais l’homme avait toujours fasciné Kate, même quand elle songeait au jugement qu’elle rendait à son égard, ce qui se produisait souvent. Elle regrettait toujours les châtiments qu’elle était forcée de lui faire subir et elle montrait un désir visible de le voir revenir. La reine pouvait résister aux engagements et aux promesses de Cuthag, mais seulement pendant un moment, et seulement pour la galerie. Turlach ne voulait pas être celui qui remettait en question les décisions prises.
L’exilé revenait donc. Dès que Turlach l’avait croisé, dans les passages les plus profonds de la forteresse, dès qu’il l’avait surpris à se vanter et qu’il avait surpris Cuthag à rire, il avait su que c’était là sa première et dernière chance de partir.
Il aurait seulement voulu avoir fait preuve de plus de discrétion.
Ayant remarqué sa fuite, ses deux poursuivants ne voulaient pas courir le risque qu’il atteigne la forteresse ennemie, surtout pas avec ce qu’il avait à dire à Seth MacGregor. Il ne jouirait pas de la marge de manœuvre dont Iolaire avait profité. Pour Turlach et ses poursuivants, il y avait une échéance.
Il frotta ses bras transis. Il devait bouger. S’il ne bougeait pas rapidement, ils finiraient de toute façon par le flairer, et il serait pris comme un rat.
Il s’avança prudemment dans l’eau, fâché de devoir troubler sa surface lisse. Les algues étaient denses, et il savait qu’il s’éloignait des berges du loch, bien que les eaux semblassent à peine plus profondes. Les bruits d’éclaboussure créaient des échos trop forts.
Il devait choisir : semer ses poursuivants en effaçant son odeur ou les semer en ne faisant pas de bruit ; il ne pouvait pas faire les

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