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Description

Un corps repêché dans les eaux méditerranéennes dans des circonstances étranges. Un cargo soupçonné par plusieurs organisations de transporter des armes afin d’alimenter des activités terroristes. Un puissant homme d’affaires grec candidat à la présidence de son pays. Venise devenue, en quelques mois, une plaque tournante dans le trafic de drogue. Quel lien peut-il exister entre ces quatre affaires ?
L’agent secret Nicole Vernier revient dans une nouvelle aventure et mène l’enquête sous les traits d’une négociante d’armes aussi mystérieuse que ravissante. Découvrira-t-elle la clé de l’énigme avant de prendre son ultime décision ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 avril 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782304046632
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ultime décision
Robert Clemar
© Éditions Le Manuscrit 2017 ISBN:9782304046632
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
Table des matières
Du mêm eauteu r Projet : HIPOLITE,Éditions Le Manuscrit, 2003 Double Jeu, Éditions Le Manuscrit, 2005 Présomption d’innocence, Éditions Le Manuscrit, 2006
À mes filles, Clémence et Aurore.
Chapitre 1
Le soleil venait de jeter ses premiers rayons sur la cité new-yorkaise. Il levait ainsi le rideau brumeux sur le flot incessant des taxis jaunes. Les Klaxons, mêlés aux différentes sirènes des véhicules d’urgence, réveillaient les derniers « lève-tard », rescapés d’une nuit sans sommeil. Peu à peu, la marée humaine envahissait les trottoi rs. Des vapeurs blanches s’échappaient des grilles incrustées dans le bitume, devant des vitrines remplies de plaisirs éphémères. Comme des robots insensibles à la misère et aux attentes d’autrui, chacun courait rattrapant ainsi le retard incertain d’un réveil tardif. Étranger à cette foule qui s’épaississait à chaque instant, un individu de taille moyenne, les yeux gris perle, élégamment vêtu d’un costume sombre attendait patiemment au coin e e de la 5 avenue et de la 56 rue. Une gabardine claire était savamment pliée sur son bras gauche. Le temps semblait s’être arrêté autour de lui. Rien ne le touchait, ni cette femme légère aux prises avec un policeman, ni ce gamin traînant les pieds derrière un père rendu aveugle par son ambition. Derrière lui un bâtiment de verre et d’acier transperçait les nuages. À première vue banal, il n’en était pas moins l’un des mieux gardés des USA. Ses étages surplombaient les magnifiques allées de Central Park, au cœur de New York. De construction récente, il trônait magistralement sur l’une des places les plus populaires de la cité. Rien ne le prédisposait à une telle fonction, et pourtant il renfermait l’un des plus grands pouvoirs de ce monde. Malgré la douceur matinale, l’homme ressentit une légère brise dans le cou, un frisson le secoua. D’un geste calme, il enfila son pardessus et ajusta ses boutonnières. Le regard dans le vide, il se remémora la discussion qu’il avait eue quelques instants plus tôt avec son supérieur. e La réunion avait débuté dans un vaste bureau situé au 15 étage de l’immeuble qu’il venait de quitter. Son chef, un sexagénaire de fort e corpulence, au visage rubicond, légèrement dégarni, l’avait invité à s’asseoir. La pièce inondée de lumière, offrait à ses occupants une vue imprenable sur Central Park. De nature calme, il semblait pourtant préoccupé. Son timbre de voix trahissait une certaine émotion, comme une gêne vis-à-vis de l’homme assis face à lui. Il prit le temps de s’asseoir et décrocha le combiné. Le visiteur attendait patiemment. – Mademoiselle Kathleen, veuillez nous apporter le dossier EA044 ainsi que deux cafés s’il vous plaît. Quelques instants plus tard, la secrétaire, une jolie femme blonde au ventre rebondi, les yeux noisette et le teint clair, pénétra dans la pièce un plateau à la main. Sur celui-ci étaient disposés deux cafés fumants et une chemise en carton de couleur rouge. Silencieusement, elle déposa le plateau entre les deux hommes et s’éclipsa dans un souffle. Tout en remuant son café, le chef de service débuta :
Jevousaiconvoquépourvousprésentervotrenouvellemission.Vousavezdanscette
Jevousaiconvoquépourvousprésentervotrenouvellemission.Vousavezdanscette pochette tous les renseignements que le service des recherches a réussi à obtenir sur un certainMais la sonnerie du téléphone lui coupa la parole. Profitant de cette interruption, l’agent silencieux décida d’ouvrir le dossier et parcourut les quelques documents se trouvant à l’intérieur. Après plusieurs échanges sans grande importance, le téléphone fut raccroché. – Je vois que vous n’avez pas perdu de temps, comme d’habitude. Nous devons infiltrer le réseau de cet individu. Il trempe dans plusieurs affaires mais la plus importante actuellement concerne le document que vous tenez entre les mains. C’est un message codé que nous avons réussi à intercepter la semaine dernière. Il termina son café et reprit : – Il semblerait que la marchandise soit livrable d’ici deux semaines. Vous n’avez donc pas plus de 14 jours pour accomplir votre mission. Devant l’étonnement silencieux de l’agent, le supérieur reprit : – Je sais, le délai est court mais nous n’avons pas le choix. Vous comprendrez aisément que si la cargaison arrive à bon port, il ne sera plus possible de la surveiller et donc de la stopper aux portes d’un marché de plus en plus incontrôlable. C’est pour cette raison que nous devons agir au plus vite. Votre avion décolle dans 2 heures 30. Le nécessaire a été fait sur place pour vous accueillir. À la fin de son exposé, le sexagénaire lui recommanda la discrétion. – Ce n’est pas une enquête comme les autres. Méfiez-vous de tout et de tous, avait-il conclu en le quittant. Vous ne trouverez, là-bas, aucun allié. Vous ne pourrez compter que sur vous et vous seul ! Bonne chance. Une forte poignée de main avait conclu l’entretien. Fort de ces conseils, il avait récupéré quelques affaires personnelles dans son tiroir et a vait renoncé pour un temps à son identité. Bien sûr il n’en était pas à sa première investigation, mais celle-ci lui semblait bien différente. Il la jugea plus délicate, plus complexe, sans doute aussi plus dangereuse que toutes les autres. Il savait par habitude que la Direction nierait évidemment toute implication dans cette affaire. Elle n’était d’ailleurs pas là pour se salir les mains. Elle, comme la plupart des administrations, se cacherait derrière les monticules de formulaires sans importance et retirerait tous les lauriers de ses découvertes. Il en avait depuis bien longtemps pris son parti et posé son mouchoir dessus. Soucieux, il héla un taxi. L’un d’eux se dégagea du flot de véhicules et stoppa devant lui ; l’homme s’engouffra rapidement à l’intérieur. Dehor s, le ciel se faisait menaçant. Brièvement il lâcha une destination au conducteur et la voiture quitta son emplacement pour rejoindre ses collègues. Des gouttes envahirent peu à peu le pare-brise. D’un geste machinal, les essuie-glaces furent mis en route. Tout comme ceux-ci, l’homme, préoccupé, hésitait. Son esprit se balançait entre obéir ou déserter. Chose qu’il n’avait jamais faite auparavant, l’idée même ne lui avait jamais caressé l’esprit, il aimait son travail. D’ailleurs, que pourrait-il faire d’autre ? N’avait-il pas quitté ses attaches pour accomplir au mieux ses mandats ? Renoncé à sa famille et à ses amis ? Alors aujourd’hui, refuser cette nouvelle mission bien mystérieuse, il n’en était pas question. D’un geste imperceptible de la tête, il balaya cette alternative comme on chasse une idée noire. Il devait aller jusqu’au bout. Plus qu’un devoir, c ’était une question d’honneur et de principe. Il avait reçu de la part de ses supérieurs un pouvoir l’engageant au-delà de sa propre vie ; il ne pouvait pas reculer, plus maintenant. Lechauffeurparlait,essayantd’engageruneconversationdénuéedetoutsensavecson
Le chauffeur parlait, essayant d’engager une conversation dénuée de tout sens avec son passager, mais en vain. Il abandonna bien vite et regarda dans son rétroviseur. Il aperçut sur le cou de l’homme un tatouage sortant du col de sa chemise. L’autoradio diffusait sans interruption des flashs d’informations sur les attaques militaires entre deux pays africains. Ceux-ci, plongés dans une crise économique sans précédent, s’affaiblissaient un peu plus de jour en jour malgré l’appel au calme lancé par plusieurs chefs d’État. Le long exode des populations avait débuté. Des millions d’hommes et de femmes s’amassaient sur les routes fuyant un conflit devenu inévitable. L’aide internationale, sous le contrôle d’une ONU désarçonnée, s’était mise en place tant bien que mal. Plusieurs milliers de tonnes de vivre et de médicaments s’étaient déjà envolées pour les deux pays ennemis. L’opinion publique, lucide, fermait les yeux sur l’enrichissement de certaines multinationales au-delà d’une mission humanitaire bien faible. La course se termina devant l’aéroport international John F. Kennedy. Celle-ci réglée, le client s’avança dans le hall et disparut dans la fo ule laissant à jamais le souvenir d’un homme silencieux.
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