Valentin Seor
372 pages
Français

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Valentin Seor , livre ebook

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Description

Ces Vacances aux Etats-Unis avec son père, Valentin Seor les espérait depuis longtemps. La promesse de vivre de belles découvertes dans ce pays vaste et fantastique était tenue. Mais les choses vont progressivement basculer et rien ne va se passer comme prévu par l’adolescent.


Dans un premier temps spectateur d’enjeux majeurs pour la planète, Valentin sera entrainé dans une aventure extraordinaire. Il y prendra malgré lui le premier rôle. Le combat qu’il mènera contre le prodige et tyrannique Yassel le conduira dans un univers inconnu des hommes et jusqu’à la Maison Blanche.


Pourquoi Valentin ? C’est la question que se posent tous les héros d’aventures qui ne s’en sentent pas immédiatement l’étoffe. Il comprendra finalement qu’il n’est pas l’adolescent ordinaire qu’il pense être et se lancera corps et âme dans l’aventure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414332359
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-33236-6

© Edilivre, 2019
Partie 1
Chapitre 1
Valentin ouvrit les yeux et contempla le plafond de sa chambre. Il était encore imprégné du souvenir de son rêve où se mêlaient des images de héros, de batailles, de tempêtes et de sauvetages.
– Ah j’aimerais trop être un héros ! pensa-t-il alors qu’un rayon de soleil caressait sa joue.
La radio diffusait une musique pop qui ne parvenait pas à l’extraire de sa rêverie. Sa maman pénétra dans sa chambre.
– Mais vas-tu te lever à la fin ? Tu vas être en retard à rester au lit comme ça. Allez debout !
Pour toute réponse, Valentin émit un grognement d’adolescent.
Madame Seor ressortit de la chambre et descendit le grand escalier afin de préparer le chocolat de Valentin. Il habitait une maison moderne dans un quartier plutôt chic de l’Ouest parisien. Elle était meublée de façon épurée et contemporaine. Valentin s’y trouvait bien. Il sentit le mélange des odeurs de café et de chocolat chaud, mais c’était bon de rester couché encore quelques secondes. Juste quelques secondes de plus. Il entendit sa maman gravir à nouveau l’escalier et la dévisagea avec un large sourire lorsqu’elle apparut dans sa chambre.
– Ecoute Valentin, c’est ta dernière journée de travail au journal et demain tu pars à New York rejoindre ton père. Alors s’il te plait j’aimerais qu’on prenne ce dernier petit déjeuner ensemble. Lève-toi ! J’ai tout préparé.
Autour d’un îlot central que ceinturait la cuisine aménagée, ils se retrouvèrent devant leur tasse. Valentin, brun, cheveux relativement courts en bataille le plus souvent, se perdit dans la mousse de son chocolat. Il faisait tourner méticuleusement sa cuillère dans un petit tintement. Il suivit des yeux deux bulles qui jouaient à s’éviter. Puis elles s’attirèrent l’une à l’autre et se fondirent pour éclater peu après.
– Pourquoi vous ne vivez pas ensemble avec papa ?
La maman de Valentin se leva de sa chaise haute. Elle déposa sa tasse dans le lave-vaisselle et lui passa la main dans les cheveux.
– Tu le sais très bien. Je te l’ai expliqué à plusieurs reprises. Nous nous apprécions mais nos vies sont incompatibles. Même si nous sommes toujours mariés…
Un silence se fit quelques secondes durant lesquelles les yeux de madame Seor se perdirent.
– En plus, il travaille plus depuis des années. Il pourrait revenir en France pour être avec toi… avec nous.
– Il a ses activités. Il écrit ses articles qu’il publie de temps en temps. Il s’occupe depuis qu’il a revendu la société de ton papi.
Peu convaincu, Valentin se leva, déposa également sa tasse dans le lave-vaisselle qu’il referma avec le pied.
– Combien de fois dois-je te dire, pas avec le pied ? Tu ne veux pas te baisser pour le refermer avec la main ?
– Ben si, mais la flemme…
– Et bien ta flemme va finir par me l’esquinter mon lave-vaisselle ! Allez, file te préparer si tu veux que je te dépose.
Madame Seor utilisait la salle de bain du rez-de-chaussée. Valentin occupait de façon plus anarchique celle de l’étage. Il prit une douche en un temps record, puis inspecta son reflet dans la glace située au-dessus du lavabo. Il le fit de façon très rigoureuse et fignola l’ordre déstructuré de sa coiffure. Vêtu d’un pantalon de toile noire et d’une chemise tendance claire, il se regarda une dernière fois dans la glace avant de descendre. Son image lui confirma qu’il avait suffisamment travaillé son apparence. Il pouvait maintenant affronter le monde extérieur. Il croisa sa maman en bas de l’escalier. Il la trouvait très jolie, même avec ses yeux de fils. Elle portait une robe claire et des escarpins toujours en accord avec ses tenues. Un placard entier servait de rangement à ses chaussures. Valentin n’avait pas le droit d’y toucher, pas même de l’ouvrir. Il n’en éprouvait d’ailleurs jamais la nécessité. Quel intérêt ?
Un message fit vibrer son smartphone. Il tira l’appareil de la poche arrière de son pantalon. Il le débloqua à l’abri des regards. C’était son ami Thomas. « Pizza midi avec Simon avt ton dpar ? »
Il répondit rapidement : « Ok 12h30 devant le jnal. »
Il rangea le portable dans sa poche puis quitta la maison. Il claqua la porte qu’il verrouilla de sa clef et rejoignit sa maman. Elle l’attendait déjà dans la voiture. Valentin installé, la voiture s’engagea sur la petite route qui bordait le quartier résidentiel.
– Tu déjeunes avec moi ?
– Ah, tu arrives trop tard m’man, j’ai déjà confirmé avec mes potes. Il positionna ses lunettes de soleil et se contempla dans le miroir de courtoisie. Il trouvait qu’elles ajoutaient à sa touche branchée de jeune homme bien éduqué.
– Où déjeunez-vous ?
– On se fait une pizza chez Marcello, comme d’hab. La dernière avant les Vacances.
– Avec Thomas et Simon ?
– Oui.
Tandis que la voiture abordait l’accès à l’autoroute A13 en direction de Saint-Cloud, Valentin revivait les bons moments passés avec ses amis. Il les connaissait depuis tout petit. Il avait d’abord rencontré Thomas alors qu’il arrivait dans la région, très jeune. Il devait avoir six ans et son ami fut le premier qu’il aperçut en pénétrant dans la cour de l’école. Un groupe s’était créé naturellement pour se recentrer peu à peu autour de vrais amis. Simon en faisait partie, enjoué et toujours prêt à la blague. Petit à petit, les trois garçons avaient soudé de solides relations.
La voiture pénétra sur l’autopont qui enjambait la Seine au niveau de Saint-Cloud. Elle tourna à la première sortie après la traversée puis remonta, dans un trafic encombré, le long des quais de Seine en direction de Levallois. Ils arrivèrent bientôt devant le grand bâtiment où Valentin effectuait son job d’été parmi les journalistes de la rédaction. Il embrassa sa maman, sortit du véhicule et prit la direction du journal.
Bien loin de cette insouciance, sur Tarqeq, une des innombrables lunes de Saturne, un conseil peu ordinaire se préparait.
– Qu’il est bon d’être parmi vous mes amis !
La voix résonna à travers la salle d’un blanc calcaire et translucide. Son architecture particulière était toute de rondeur. Elle était composée de murs circulaires tandis que le plafond voûté était posé dessus. Son dénuement était total. Aucun meuble, pas un accessoire ne s’y trouvait. Aucune lampe d’ailleurs puisque la lumière émanait des murs, du sol ainsi que du dôme. Il y régnait une atmosphère pesante renforcée par une vibration sonore grave et continuelle.
– Qu’il est bon d’être parmi vous !
Appuyé sur un grand pupitre sombre, un vieil homme vêtu de blanc saluait dès son arrivée chaque personne qui se présentait pour le conseil. Il était majestueux et son sourire était permanant. Les neuf personnes qui se présentèrent s’installèrent en demi-cercle face au vieil homme. Celui qui était situé à l’extrémité gauche en sorti et s’avança.
– Je te salue Logos. Nous te remercions de nous recevoir pour ce Conseil.
– Je te salue mon cher Erael, Protecteur de Mercure et mon plus proche frère, répondit Logos. Je vous salue mes amis.
Erael se retourna après quelques instants et contempla les membres du Conseil. Ils étaient tous gardiens d’une planète du Système Solaire dont ils contrôlaient la paisible révolution ainsi que la cohésion autour de l’étoile centrale. S’ils étaient âgés, Ils n’en étaient pas vraiment sages pour autant. Ils pouvaient être belliqueux, parfois capricieux. Ils étaient certes dotés de beaucoup de qualités mais également de traits de caractères que des milliers d’années n’avaient pas suffisamment gommés. Ils se chamaillaient régulièrement mais savaient se retrouver autour de sujets importants.
– Je te remercie d’être parmi nous pour ouvrir cette nouvelle période terrienne.
Erael accorda à chacun des membres un regard, un sourire ou une attention particulière. Ils étaient tous parés d’une robe blanche tissée d’une seule pièce. Deux femmes se trouvaient parmi les gardiens, Evénia, gardienne de Vénus et Tellusia gardienne de la Terre.
– Bienvenue à toi Evénia gardienne de notre amie Vénus. Que ta présence et ta sagesse guident le Conseil dans sa tenue.
La femme à laquelle s’adressait Erael paraissait sans âge. Elle était d’une rare beauté.
Elle ouvrit les bras en signe d’accolade et répondit :
– Je te salue Erael, je te salue Logos et je vous salue mes amis. Je m’engage à tenir ce Conseil dans le plus pur objectif d’harmonie.
Après une inclinaison de la tête accompagné d’un signe amical pour son interlocutrice, Erael se tourna vers Tellusia gardienne de la Terre. Le rituel d’accueil se fit pour chacun des participants, Marcus gardien de Mars ainsi que tous les autres gardiens. Puis ce fut le tour de Décéres, positionné à l’extrême droite de la formation. Il était le plus âgé de tous, ce qui était visible à sa façon de se tenir appuyé sur le grand bâton qu’il tenait à son côté.
– Bienvenue à toi, Décéres, gardien de notre amie disparue. Nous te remercions de ta présence toujours chère malgré la perte de ta planète aimée. Décérès, nous te sommes reconnaissants du travail que tu poursuis à la maîtrise des éléments issus de sa destruction. Nous sommes tous conscients de ce que tu accomplis afin d’éviter toute collision qui mettrait en péril le Système dont nous avons la charge. Que ta présence et ta sagesse guident le Conseil.
Les Frères présents eurent un regard de clémence pour celui qui n’avait pu sauver sa planète. Décéres ouvrit les bras en signe d’accolade et sacrifia au traditionnel rituel. Erael reprit ensuite sa place à l’extrême gauche, face à Décéres.
L’homme qui était derrière le pupitre prit alors la parole :
– Mes chers amis, j’ai le plaisir de vous accueillir à nouveau. Nous avons la responsabilité de protége

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