Vampire Akantha , livre ebook

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Dans le Londres du XXIe siècle, une jeune femme, Akantha, enquête sur le cas mystérieux de l’affaire du Hollandais Volant : un navire cargo a accosté le port de la Tamise, mais l’équipage tout entier a été retrouvé mort, égorgé.


Puis, elle découvre l’existence d’un nid de vampires à Edimbourg qu’elle est envoyée détruire avec l’aide de son partenaire d’éternité, Christopher Parker.


Pourtant, à cause des stratagèmes répugnants employés par les siens, Akantha se demande qui sont les vrais monstres. Les vampires Éternels ou les chasseurs mortels ?

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Date de parution

05 avril 2021

Nombre de lectures

21

EAN13

9782373420968

Langue

Français

Vampire Akantha
Lia Vilore
Éditions du Petit Caveau - Collection Sang Neuf
Avertissement

Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Je tenais à vous informer que ce fichier est sans DRM, parce que je préfère mon cercueil sans chaînes, et que je ne suis pas contre les intrusions nocturnes si elles sont sexy et nues. Dans le cas contraire, vous aurez affaire à moi.
Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouvez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
Une Épine – Le Hollandais Volant



« C'est le hollandais, la barque
Que le doigt flamboyant marque !
L'esquif puni !
C'est la voile scélérate !
C'est le sinistre pirate
De l'infini. »

(Victor Hugo – La légende des siècles )



De tout temps la capitale d’Angleterre semble aimanter les plus étranges et inquiétants phénomènes, comme s’il s’agissait du lieu où se concentre tout ce que l’île britannique peut receler d’effroyable, de dangereux, et parfois de surnaturel.
Elle flamboie tel un phare, au point même d’attirer ceux qui errent en mer depuis de lointaines, mais familières contrées. Elle aime se faire peur autant qu’elle apprécie l’inspirer au moyen d’une petite ruelle mal éclairée. Ni Jack l’Éventreur ni ce cher Dracula n’auraient osé affirmer le contraire.
Ce soir pourtant, quoi de plus normal en notre époque que de voir la silhouette d’une belle jeune femme rousse se découper dans les brumes délétères du port de Londres, vers l’entrée d’une boîte de nuit ?
Depuis la porte du club, les noctambules et le videur voyaient la demoiselle soutenir un homme à la démarche aussi hésitante que son élocution. Laquelle leur parvenait au fur et à mesure que ce banal duo les approchait.
La jeune femme héla l’agent de sécurité.
— Je l’ai ramassé dans la rue. Il avait la marque de votre établissement sur la main.
Elle relâcha le malheureux que le videur rattrapa sans réfléchir à l’écoute de cette voix ferme et claire. Son intonation laissait à penser que ce fardeau noyé par le mauvais alcool était pour elle l’équivalent d’un chien égaré parmi tant d’autres.
— Occupez-vous de votre client, suggéra-t-elle avec la même indifférence.
Le gardien du club acquiesça, puis un bruit, un rot caractéristique l’alerta, et il porta son attention tout entière sur l’homme qui lui vomissait sur le torse. Ceux qui fumaient ou flânaient à l’entrée du club rirent à gorge déployée.
Ainsi personne ne vit l’inconnue pénétrer dans la boîte où retentissait une musique assourdissante. Toutefois, le bruit infernal ne parut pas la gêner et elle fendit la foule des danseurs avec adresse, sans bousculer qui que ce soit, jusqu’au comptoir du bar. La plantureuse barmaid qui préparait une commande pour un serveur tourna sa tête aux couleurs bariolées et son regard clair vers sa nouvelle cliente.
— Salut beauté, qu’est-ce que j’te sers ? l’accueillit-elle avec dans la voix quelque chose de sincère.
Elle affichait un beau sourire sur ses lèvres pulpeuses tandis qu’elle déposait les verres sur le plateau de son collègue. Lequel constatait en silence le réalisme criant du costume gothique de la mystérieuse interlocutrice. Il y avait jusqu’à l’odeur de renfermé, les fausses taches de sang sur le col, les minuscules boutons du buste, et la poussière sur les lambeaux de sa robe noire de style victorien.
— Comment t’appelles-tu ?
Le serveur eut une mimique sarcastique avant d’emporter son plateau, qu’il tint au-dessus de la foule afin de traverser la marée humaine. Quant à la barmaid , un long frisson lui secoua l’échine et son sourire aimable se figea.
Cette voix était un glaçon posé sur sa nuque et dont la goutte rafraîchissante serpentait le long de son dos jusqu’au creux de ses reins ; une perle de rosée qui n’attendait qu’un baiser pour être cueillie.
— Addy, répondit-elle dans un souffle ténu, les yeux écarquillés.
La jeune femme rousse tendit le bras pour mieux caresser la joue rose d’Addy du dos de sa main blanche, son regard de braise plongé dans un lac clair.
— Je rêve parfois que tu m’invites chez toi, Addy. Me feras-tu cette joie, cette nuit ?
— Oui… avec plaisir ! s’exclama la barmaid , le cœur en liesse.
La bouche vermeille de l’inconnue esquissa un sourire fugace qui s’estompa sur l’instant, puis sa tête encadrée par de longs cheveux auburn aux boucles folles se pencha sur le côté. Les paupières plissées, elle parut apprécier ce qu’elle entendait au milieu du vacarme.
— Je t’attends… murmura-t-elle enfin.
Par la suite, Addy assura son service avec un entrain que ses collègues qualifièrent entre eux d’inhabituel, mais qui n’était pas pour déplaire à la clientèle. Sans se lasser, la même personne restait assise sur le même tabouret au bar, un verre de cocktail intact devant ses bras croisés sur le comptoir. À celles et ceux charmés par la barmaid rayonnante de joie de vivre, un seul regard, un seul geste de cette personne suffisait à les dissuader.
Quand enfin la jeune femme à la chevelure multicolore termina son service à un couple d’heures de l’aube en cette nuit de juillet, la dame en noir lui offrit son bras, et, ensemble, elles regagnèrent la demeure d’Addy tout en discutant.
— De quoi parle-t-on en ce moment à Londres, Addy ? demanda-t-elle.
— Tu es en vacances dans l’coin ? s’intéressa la jolie femme.
— Oui. Je viens d’arriver cette nuit.
— T’as pris l’Eurostar ou l’avion alors, parce que par bateau, t’as pas pu manquer d’entendre parler du rafiot fantôme qui s’trouve sur la Tamise d’puis hier soir ! répondit Addy avec de l’excitation dans la voix.
— Tu aimes les histoires fantastiques ?
— Ben, vaut mieux quand on habite à côté d’un cimetière, gloussa-t-elle en pointant le portail du cimetière Brompton devant lequel elles passaient.
— Et qu’est-ce qu’il se dit à propos de ce vaisseau fantôme ?
Addy arqua un sourcil sans cesser de sourire à sa compagne au regard intense.
— S’appelle le Poppy Montgomery. Ils ont dit aux infos qu’y’avait pas un seul gars sur le bateau. Enfin, sauf en plusieurs morceaux façon puzzle. Mais c’est limite comme si le cargo était arrivé tout seul jusqu’ici, sauf qu’il était pas en pilotage automatique.
— C’est une sorte de Hollandais Volant ?
— Ouais, sans l’capitaine Cthulhu, limite Black Pearl. L’équipage mort-vivant en moins, parce que là, ils sont plutôt mort-morts. Les pauvres mecs. J’espère que la police va trouver qui a fait ça. Mais ça craint parce que y’a rien pour dire que c’est un coup des terroristes.
Étrangement, la nouvelle amie d’Addy garda le silence après cela. Elles arrivèrent à la maison de la jeune femme que celle-ci partageait avec sa mère vieillissante. Addy invita cérémonieusement l’inconnue à entrer, puis sans attendre, elle la guida jusqu’à l’étage où se trouvait sa chambre.

Le lendemain à la tombée de la nuit, la demoiselle aux cheveux flamme refermait derrière elle le portail du cimetière Brompton. Elle remontait la rue jusqu’à la modeste demeure d’Addy lorsqu’un jeune homme lisant une page du Guardian la dépassa.
Une soudaine et puissante bourrasque le bouscula tandis qu’une volée de poussière l’aveuglait. Par réflexe, il lâcha son journal en pestant et se frottant les yeux, appuyé contre le muret qui ceinturait le cimetière. L’inconnue ramassa le journal qui était tombé dans le caniveau et y lut rapidement la date, ainsi que la page contenant un article dédié à l’affaire du Poppy Montgomery.
— Tenez, votre journal, dit-elle au propriétaire du quotidien.
— Hein, quoi ? bredouilla-t-il.
Il papillonna des cils, les yeux rougis et en pleurs par les frottements répétés de ses poings contre ses paupières. Tant bien que mal, sous la lumière d’un lampadaire, il distingua une femme rousse assez petite et aux yeux d’un marron ardent comme une feuille d’automne qui lui tenait obli

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