Vivre ailleurs
135 pages
Français

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Vivre ailleurs , livre ebook

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Description

Vivre ailleurs, est un recueil composé de cinq petites aventures.



- Perdu dans l’univers : un prototype part dans l’espace profond pour un test et disparaît.



- Les Déités : une très vieille espèce domine sa galaxie et des centaines de planètes habitées; une autre espèce conquérante apparaît dans leur espace.



- En voie de disparition : des contrebandiers ravagent une planète pour le bois devenu rare dans leur confédération, une espèce d’insecte les intéresse aussi pour les parcs d’acclimatation.



- Croisière : une espèce organise des croisières sur un circuit de plusieurs planètes exotiques.



- L’expérience : sur une planète, l’électricité vient d’être découverte : des savants un peu fous imaginent des choses. Quatre-vingts pour cent des découvertes majeures sont dues à des accidents.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 février 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414516452
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51646-9

© Edilivre, 2021
Du même auteur

Du même auteur
Les chroniques de Clémence.
Hasard.
Deuxième volet : Espèce
Troisième volet : Tolérance
Les chroniques de Clémence et les marcheuses du temps.
Livre I : Révélation
Livre II : Rupture
Livre III : Continuité
Les marcheuses du temps.
Vivre ailleurs
Généalogie des Marcheuses du temps
Vivre ailleurs
Les marcheuses ont fini l’exploration de la planète verte. Pendant toutes ses années, au cours de leurs aventures dans l’espace, elles ont constaté qu’il y avait de nombreuses espèces dans leur univers. Maintenant, elles partent à la découverte de tous les peuples de cet univers, mais dans les autres aussi. Ces cinq petites aventures d’espèces différentes dans les univers montrent que les catastrophes arrivent partout, seules les marcheuses du temps pourront peut-être les aider.
Un être humain est une partie du tout que nous appelons « Univers »… Une partie limitée dans le temps et dans l’espace.
Albert Einstein.
La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.
Albert Einstein.
Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mise dans les mains d’un psychopathe.
Albert Einstein.
La science est une chose merveilleuse, tant qu’il ne faut pas en vivre !
Albert Einstein.
L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique.
Albert Einstein.

Perdu dans l’univers
Sur une planète dans un autre univers, en d’autres temps, un vaisseau prototype part faire des essais, puis disparaît.
1
L’étoile se levait doucement sur la vallée, transformant le paysage enneigé un miroir de lumière. Encore une belle journée en ce milieu d’hivers, la neige avait recommencé à tomber la veille au soir, elle avait silencieusement recouvert la nature. Ce coin de forêt semblait comme figée, pas un souffle de vent, pas le moindre bruit. Les animaux engourdis par le froid de la nuit étaient toujours blottis dans leurs nids, leurs terriers ou leurs gîtes. Il n’y avait que dans l’isba coincée au bout du chemin parmi les arbres recouverts d’un linceul blanc, où un petit bruit mécanique se faisait entendre par intermittence. Quelque temps après à l’intérieur, c’est l’eau d’une douche qui rompit le silence, accompagné de petits bruits de casseroles et couverts divers.
— Tu prends des œufs, avec ton jambon et tes saucisses ?
Un oui étouffé par les jets d’eau lui revint presque aussitôt. Une dizaine de minutes passèrent, elle faisait cuire les œufs sur le jambon, quand deux bras duveteux l’entourèrent, un tendre baiser se posa au creux de son cou.
— Ah ! Tu es encore tout humide, tu me donnes froid dans le dos !
— Ton doux pelage m’attire.
— On n’a pas beaucoup le temps de folâtrer, tu as voulu te lever plus tard, maintenant il ne faut plus traîner de trop. C’est cuit à table, grand fauve !
— Oui ! Sinon je vais te dévorer.
Il l’embrassa un peu plus sauvagement, leurs canines se choquèrent un peu dans la passion. Répondant à son baiser, elle le poussa gentiment vers la table. Il prit sa place pour se servir une grande tasse de bouillon de viande, elle une petite tasse de tisane de feuilles. Elle frotta de grandes tranches de pain, avec une gousse d’une plante très forte en goût, puis les tartina de matière grasse, s’en fit une petite aussi. Elle partit grignotant, tout en se trémoussant vers la douche.
— En plus tu me demandes de me dépêcher, aguicheuse !
Elle disparut rapidement, puis dans la salle d’eau elle se mit à chantonner. L’eau en atténua un peu la sonorité. Il dévora son petit-déjeuner rapidement, pour aller se mettre en tenu. Il ressortait de la chambre en même temps qu’elle de la salle de bains. Elle portait comme lui une combinaison blanche ultra-moulante, avec un liseré bleu azur partant du col jusqu’au bout des manches. Lui portait la même, sauf que le liseré était rouge sang. Ses combinaisons faisaient ressortir le côté félin de ses êtres. Leurs visages de chat, aux oreilles pointues cachées par une crinière très longue pour elle, beaucoup plus courte et bien taillée pour lui, sur un corps aux formes humaines. Des formes harmonieuses, recouvertes d’un fin pelage roux, éclairé par de grands yeux d’or à la pupille verticale pour lui et d’un pelage bleu gris pâle aux grands yeux bleu clair pour elle.
— Prêt ? On va être obligé de faire le trajet en automatique on ne voit plus le chemin ! Dit Réant.
— Pas de problème, je pourrais te faire un petit câlin en chemin.
— Ouais ! Et je serais énervé à fond en arrivant sur la base. Mais cela me plaît bien quand même.
— Oh ! Mon pauvre gros minet, il serait sur ses nerfs !
Dit-elle en se caressant langoureusement contre lui.
— Ne commence pas ! Tu ne faisais pas ça tout à l’heure sur la couche.
— Pas folle, on n’a pas le temps !
Ils prirent la porte du fond à côté de l’entrée, pour entrer dans le garage. Il appuya sur le bouton de la porte qui glissa doucement vers le haut pour laisser comme un mur de neige d’un bon cinquante centimètres dans le bas. Ils s’installèrent dans le véhicule, qui décolla du sol pour laisser les béquilles se replier. Pendant ce temps Réant, programma le trajet sur l’écran virtuel tactile, l’appareil prit son essor, en passant par la porte il fit sa trace dans la neige fraîche, puis réglant sa hauteur de sustentation, il partit sur le chemin de la base. Ils avaient une bonne trentaine de kilomètres à faire avant d’entrer dans l’agglomération qui jouxtait la base. Le matin surtout par temps de neige, le trafic n’était pas très chargé, ils franchirent la limite de la ville à peine trois quarts d’heure plus tard. La jonction du périphérique, bien, son utilisation ne procura pas plus de désagrément, juste un ralentissement. Ils en sortirent pour enfin franchirent les cinq kilomètres restant, dans un trafic bien plus important. Le personnel de la journée arrivait à peu près à la même heure. Les contrôles à la barrière, prirent encore un peu de temps, enfin ils étaient sur la voie menant à la piste d’envol des navettes pour le chantier de construction spatiale.
— C’est juste, mais la nôtre est encore au sol ! Dit Janice.
— On a cinq minutes d’avance.
— Le périf était bien dégagé, sinon !
Leur véhicule les déposa au pied de l’escabeau de la navette, puis partit doucement rejoindre sa place de stationnement. Ils escaladèrent les cinq six marches rapidement, à leur entrée.
— Eh ! Les amoureux, il faudrait peut-être ronronner plus vite le matin. Lança un être qui ressemblait fortement à un humain.
Oui la planète sœur, qui évoluait dans le système voisin, avait vu apparaître la vie intelligente sous la forme d’hominidés, qui avaient évolué en une sorte d’êtres humains. On ne voyait pas trop la différence, peut-être un peu quand même. Après de nombreux conflits, ils avaient réussi depuis des centaines d’années à faire la paix, avec l’autre espèce. Même qu’ils étaient parvenus, en unissant leurs connaissances à faire évoluer les deux planètes vers l’avant.
— La petite blonde du labo, avec qui ronronne-t-elle, maintenant qu’elle te connaît ? Répondit Janice.
— Laisse tomber ma belle, on s’est séparé d’un accord mutuel.
— Ah ! Cela dur moins longtemps quand on ronronne tout seul ! Fais-moi la bise, je ne veux pas te serrer la main.
Un éclat de rire général clôtura la conversation, Janice et Réant prient deux sièges dans le fond. Trois autres personnes montèrent à leurs suites, le pilote se pencha à la porte du cockpit, compta ses passagers en leur faisant un petit bonjour, puis regagna sa place. Le sas se referma en même temps que l’escabeau remontait dans le logement fait pour le recevoir. La navette quitta son stationnement avant que cela soit fini, elle s’éleva doucement sur une centaine de mètres puis partie comme une flèche avec un angle de quarante-cinq degrés. Les passagers comme le pilote n’en eurent aucune sensation.
— Janice ! Tes frigos marchent bien ?
— Tu sais bien que ce ne sont pas des frigos, des dispositifs de vie suspendue seulement.
— Tu penses que tu vas pouvoir me mettre dans l’un de tes cercueils ?
— Joukov ! Tu fais comme tu veux, mais si on part pour un voyage d’une centaine d’années, je ne sais pas ce que l’on va retrouver de toi en sortant de nos cercueils à nous.
— Tu pourrais éviter de dégouliner partout en te décomposant. Lança Réant en rigolant.
— Le problème ne se pose pas, si c’était bon pour ce matin, on partira que pour une journée maximum, je ne dégoulinerais pas pour cette fois !
Les conversations badines, un peu sur la vie de chacun, occupèrent le temps du trajet. Un léger choc indiqua que la navette venait d’apponter au chantier spatial, la gaine de liaison devait se connecter au moment où les passagers se levaient pour joindre leurs postes de travail au sein des ateliers. Le sas s’ouvrit, ils le franchirent et pénétrèrent dans la partie station, qui avait une atmosphère et une pesanteur équivalente à celle de la planète. Le tube finissait sur un sas automatique donnant accès au couloir, des hublots, ils avaient la vue plongeante sur le chantier et sur le vaisseau. Une sphère d’une centaine de mètres, une machine d’un nouveau type. Les propulseurs puissants devaient le mener à cinquante pour cent de la vitesse lumière, puis à partir de là, un générateur de distorsions devait ouvrir devant lui un trou de ver pour une destination définie par des coordonnées universelles. C’était le seul vaisseau actuel équipé de cette technologie, elle n’avait été testée qu’avec une sonde automatique, qui avait emporté un animal dans le système voisin et en été revenu sans problème. C’est sur ses

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