Sous le soleil

Nerbé Donald Ferlin

Description

« C'est sous le soleil que j'entends les sublimes sonorités mais aussi les malsaines sonorités produites par les ignorants. Ces deux grandes sonorités me font rêver quotidiennement. Le vent chaud souffle sans cesse en soulevant la poussière d'emblée les vérités classées dans le passé apparaissent au grand jour. Je nomme mon pays adoré Soleil et je chante sa beauté. Oh ! Soleil mon amour certains veulent t'élever, d'autres veulent t'enterrer vivant. Où iras-tu ? »

Sujets

• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 01 décembre 2016
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782334140584
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-14056-0

© Edilivre, 2016
« Après tout nous n’avons rien que les mots, vaut mieux qu’ils soient juste que possible. Que les points et les virgules soient placés aux emplacements qui conviennent afin de dire le vrai ce qu’ils ont à dire ». Jean Carvert
A mes chers parents NERBE ROBO Bernard et NERBE Martine née INDETOLOUM. Ils sont les premiers à connaître mes forces mais aussi mon désir d'être ce que je suis. Je souligne au passage avec gratitude l'appui considérable de ma tante ROMBA Dina née INDETOLOUM. Je n'ai pas oublié mes meilleurs amis, les combattants qui tiennent le Tchad dans leur cœur.
Un nouveau son
La vie des mots
J’adore les mots
Je les aime et je les respecte.
Ils sont parfaits, ils mettent l’agréable parfum
Il suffit d’un stylo pour semer,
Il suffit d’un stylo pour vaincre nos émotions
Il suffit des mots pour combattre nos maux.
Les mécaniciens les détachent de toutes pièces.
Les mots atteignent de rage,
Les mots rangés dans les pages, dérangent, frappent.
Dérapent, râpent, rampent, marchent, courent
Voyagent et augmentent de l’âge.
Ils s’envolent comme les oiseaux dans l’air
Faisant le trajet Tchad-France.
Parmi eux il y a ceux qui se mirent dans le silence
Et ceux qui dégagent des odeurs nauséabondes.
Il y a ceux qui piétinent les autres mondes
En imposant leur vérité
Je les adore, je les déteste.
Comme des flèches ils sont forts et faibles.
Ils guérissent nos âmes et empoisonnent nos goûts.
Ils nous montrent le chemin, ils nous mettent aussi la barrière.
CHOUKRANE, WOYO.
Aimable arbre
Voilà une énigme !
Cher arbre, toi qui reçois les prières de tes enfants fatigués
Toi qui nous confère l’inspiration
Flambeau, tu ramènes le silence
Je refuse de croire, j’avais proclamé ce jour ta fidélité
Tu m’avais racheté et je...