Chroniques anachroniques - La sexalogie
202 pages
Français

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Chroniques anachroniques - La sexalogie , livre ebook

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Description

« Ayant pris conscience que la maladie comme la vieillesse sont des écoles de la patience et de la sagesse... Paradoxalement, la douleur qui est devenue son ennemie (la toute première dans sa vie), il s'en est fait une alliée, une conseillère... ‘‘Sois prudent Janga ! lui souffle-t-elle, tu sais combien la camarde souhaite ton péril ! Ralentis et observe mieux ton environnement, il t'est interdit de chuter !'' » Le deuxième tome des chroniques autobiographiques de Jean-Garib déborde d'un appétit de vivre contagieux. Il surmonte les désagréments causés par son handicap en écrivant ses mémoires, porté par une ardente énergie créatrice. Après un détour par le Maroc, l'instituteur revient enseigner dans le petit village de son enfance, dans l'Hérault. Né dans une famille de viticulteurs, il reconstitue l'atmosphère chaleureuse qui y règne durant sa prime jeunesse, le quotidien basé sur l'entraide et la proximité avec la nature. Cet amateur de néologismes s'approprie la langue française, jamais à court d'idées pour la modeler à son goût. Son témoignage plein d'humour au volontarisme salvateur offre un message d'espoir pour tous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 août 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342162578
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chroniques anachroniques - La sexalogie
Jean-Garib
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Chroniques anachroniques - La sexalogie
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
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SEXALOGIE
Pourquoi un tel sous-titre ?
 
Il ne s’agit pas d’un traité de sexologie, quoique parfois vous aurez des surprises !
 
C’est un synonyme d’hexalogie, signifiant une suite de six ouvrages différents…
En outre, ce sous-titre s’accorde avec mon âge : je suis sexagénaire !
 
Chroniques , relatant des périodes de ma vie.
Cette vie fut si riche et variée : j’ai la curieuse impression d’en avoir vécu plusieurs, en une seule ! Elle l’est encore, j’ai pu me permettre d’écrire six biographies, toutes différentes, qui ne seront pas ennuyeuses.
Anachroniques , car déjà très éloignées de la vie de fou que nous menons à l’heure actuelle !
L’écrit est, pour moi une thérapie, ainsi que la lecture et aussi la peinture, à laquelle je me suis initié.
Pourquoi ?
Le premier décembre 2004, voici déjà treize années écoulées : frappé par un gravissime AVC !
Devais-je me laisser aller ou lutter ?
Grâce à ma volonté, mon opiniâtreté, j’ai décidé de me battre, malgré mon hémiplégie gauche qui me harcèle en permanence. Les efforts ont payé : je remarche assez bien, non sans douleurs…
Et comme on dit : « à quelque chose malheur est bon ! »
Pour moi, c’est bien vrai ; mon désir principal, lors de ma retraite, était d’écrire ; voici que cet AVC me permet de réaliser ce vœu car, s’il n’était advenu, j’aurais continué à voyager de-ci de-là, ne trouvant ni le temps, ni le courage d’écrire quoi que ce soit ! Alors, faisant contre mauvaise fortune, bon cœur, je le considère comme une nouvelle chance dans ma vie…
Voici mon second ouvrage, intitulé :
« Les Marôdeurs de Cœurs »
 
Quatre autres livres suivront ce second opus de la série des chroniques anachroniques (Le premier : « Une Vie de Vacances », étant déjà paru en juillet 2016)
Poème préliminaire
Toutes les chroniques
Sont par essence anachroniques,
Celles de Jean Garib le sont plus particulièrement,
Car très éloignées du moment !
Vous les ferez facilement vôtres,
Toutefois,
Si lointaines et si proches à la fois,
Elles sont si décalées qu’elles flirtent avec le gag !
Rien à voir avec le tag…
De la simplicité,
De la complicité,
De la vérité…
Des valeurs qui sont nôtres,
Il incite les jeunes à les lire,
Les relire :
Ils comprendront que rien ne tombe tout cuit !
Seul le labeur porte des fruits…
Quant aux personnes âgées, cela leur remémorera des souvenirs,
 
Pour un meilleur avenir…
Plat de résistance. Décennie 1960-1970, vie au village
1. Avant-propos
Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou ayant existé n’a rien de fortuit, mais est volontaire de la part de l’auteur, qui manifeste pour eux de l’empathie et, d’une certaine façon, les aime ; il leur dédicace ce second livre ! Il souhaite faire revivre la mémoire des disparus de son village, qui ont tous compté pour lui et son groupe d’amis avec lequel il en parle fréquemment… Si certains noms ou prénoms sont authentiques, d’autres ont été volontairement modifiés par discrétion.
 
Comment donc a-t-il décidé de s’exprimer pour vous ?
Il essaiera de n’employer qu’une écriture facile à lire transmettant à tous le goût et le plaisir de la lecture car il n’est point linguiste ; bien plutôt c unnilinguiste sans plus de prétentions.
 
Ce qui risque de vous fatiguer, c’est la graphogorrhée, sorte de bien curieux mal (orgies d’écrits ; ou diarrhée scripturale !) Ce néologisme que j’ai créé a, pour moi, une connotation très positive ; car c’est bien grâce à ce mal, duquel il est atteint depuis le début de sa maladie, cette abondante et incroyable soif d’écriture dont il s’est créé une thérapie qui lui a permis d’en arriver où il en est ! Il essaie parfois de vous faire sourire (?) Car c’est également l’ humour, même s’il n’est pas forcément très fin, qui l’aide souvent à surnager au-dessus de l’océan de douleurs qui ne le quittent pas !
 
Remarquez au passage que j’invente des mots en suivant une logique implacable (contrairement à d’autres soi-disant très instruits…) : le second a été constitué à partir du mot logorrhée (signifiant diarrhée verbale) ; souvent perçu de façon négative.
Concernant le premier, aucune explication n’est nécessaire : à vous de cogiter !
2. Précombustion
Il aurait pu chercher une plume renommée pour lui écrire la préface qui suivra plus loin.
En fait, il n’en connaît qu’une, célèbre, nommée : Geneviève Bon (alias Modée) dont il parlera plus loin ; hélas, elle n’est plus que cendres… et n’écrira donc pas cette introduction qui, à coup sûr, eut été dithyrambique.
 
Comme il se méfie grandement des « TROMPETTES DE LA RENOMMÉE », il préfère choisir une plume anonyme (parfois bien acérée) : C’est donc à un ami d’enfance et de jeunesse, prénommé Vivian, qu’il laisse le soin de compléter ce préambule d’un bien qui n’est pas un bien de consommation, mais une mémoire commune qui date de bien plus tôt que cette société dite : de consommation . Il n’a pas encore donné le ton ; à vous de lire entre les lignes et, comme chacun sait que sous les cendres couve le feu, attention de ne pas trop vous consumer en lisant cette seconde anachronique chronique, vous risqueriez l’auto-combustion ! Ou la fusion !
 
Préface
Jean-Gabriel nous régale d’un conte rare,
Puisque vécu.
 
Il n’est pas si lointain le temps où cela se passait ainsi.
 
La mémoire est un outil formidable, qui fait le tri du bon ou du mauvais
Pour ne garder que le meilleur.
C’est pourquoi ces lignes sont le bonheur de se reconnaître,
De se souvenir de cette époque insouciante.
L’auteur raffole des moindres détails
Et accepte volontiers de s’étendre sur les sujets qu’il affectionne.
Ceyras y est dépeint
Comme il l’a aimé
Depuis la garderie de Mme Manent
Et le cinéma du curé
Jusqu’à la séparation de nos destinées
Ce qui a donné à notre vie de raison, une certaine valeur ajoutée.
 
Vivian R.
3. Dédicaces
À tous ceux que l’auteur va évoquer ainsi qu’à tous les Ceyradais qui ont choisi de vivre dans notre charmant village, chose qui nous honore tous… Sans oublier nos prédécesseurs qui ont permis que nous y vivions agréablement et en bonne entente ! Une dédicace particulière à Modée, dont il parlera plus loin, qui lui a montré la voie de l’écriture…
Une dédicace pas ordinaire à tous ses anciens élèves, qu’il conserve en mémoire. À présent, ils le tutoient ; ils l’ont également aidé à s’appliquer, tel qu’ils le faisaient eux-mêmes lors de leurs exercices d’expression écrite, étonnants de justesse et de trouvailles extraordinaires…
4. Roses et choux ?
—  Où est-elle cette petite sœur, à la poste où chez le père Noël ?
— Ce que t’es bête ! Elle est bien au chaud entourée d’une poche de liquide dans le ventre de Maman, et c’est pour ça que Maman est si ronde…
— De l’eau ?
— Pas vraiment, C’est du liquide amniotique ! Mais tu ne sais rien, il faudra que je t’explique ! Tu sais au moins qu’elle va sortir par la foufoune de Maman ?
—  Ma Lorine chérie, tu en sais des choses du haut de tes cinq ans ! Je n’en savais pas autant à ton âge ; mais depuis, j’ai eu deux filles à présent grandes, des cousines que tu connais : Emmanuelle et Marie-Laure, que j’ai vu naître. Mais c’est vrai qu’à mon époque tout était plus simple : les garçons naissaient dans les choux et les filles dans les roses.
— T’es fou, qu’est-ce que tu me racontes là ?
— Si tu ne me crois pas, demande à ta mamie Éliane, qui est ma grande sœur, tu verras bien ce qu’elle te dira !
 
 
TOUT ce qui concernait de près ou de loin la Sexualité était TABOU .
 
Était-ce un bien ou un mal ? That is the question ! Était-ce mieux, ou moins bien ?
Qui pourrait ou saurait le préciser  ?
N’étant pas niais, en observant des bébés nus, nous avions tous pu constater une différence morphologique évidente ; mais le pourquoi nous échappait ; la complémentarité également… Aussi les discussions entre camarades étaient de plus en plus fréquentes.
Les questions fusaient : Que venaient faire les Anglais là-dedans ? Qu’étaient donc ce que les grands appelaient des peilles à goïs, pièces de linges (de serviette-éponge) à la forme bizarre d’un T, que nous voyions étendues auprès de la lingerie féminine. À quoi cela pouvait-il bien servir ? Mystère absolu !
Nos questions demeuraient sans réponse. Ni les filles de notre âge, ni nos grands frères ni nos grandes sœurs, encore plus mystérieuses, ne nous renseignaient. Nous ne savions rien de notre création.
 
 
Pas plus que de notre naissance. Nous étions donc totalement ignares ! Est-ce à cause de toutes ces cachotteries, ces mystères, que votre auteur est devenu plus tard un peu rebelle, transgresse beaucoup, faisant fi de tous tabous en les brisant presque un à un…
Les enfants de notre âge vivant dans une ferme ou ceux qui avaient eu l’occasion, disons la chance d’y faire un séjour avaient quelques avantages sur nous ; ayant pu faire des relations de cause à effet (et encore, rien n’est sûr !), en observant la vache que l’on conduit au taureau ou la jument à l’étalon (plus spectaculaire). À leur retour, ils nous relataient leurs visions, qui nous laissaient perplexes, nous donnaient à

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