Coeur en sursis

Alain Bisotey

Description

" Nous avons trois vies et non deux "

Je pensais nullement en cet automne 1995 aux événements imprévus qui allaient bouleverser ma vie et qui graveraient à jamais dans ma mémoire le fait que le filin de notre vie ne résiste assurément que lorsqu'il est accroché à l'espoir que l'on lui octroie, survivre !

Sujets

• Biographical
• Témoignage
• Témoin
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 03 août 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414469826
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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ISBN numérique : 978-2-414-47023-5

© Edilivre, 2020
Exergue










« LA VIE N’EST QUE LE LIEN QUI RELIE LES DEUX NEANTS, CE LIEN, JONCTION ETINCELANTE DE RICHESSES ! »
Intro
J’ai volontairement écris ce témoignage dans une approche ludique compréhensible par tous les lecteurs bien que j’aurais pu approfondir et agrémenter toutes les interfaces du récit de commentaires techniques adaptés à cette intervention dans le domaine de la cardiologie.
Laissons la technicité à ceux qui nous réparent et conservons la part du rêve, celui d’être vivant.
L’auteur

Nous avons trois vies et non deux.
La première lorsqu’à la naissance nous sortons des entrailles de notre mère ;
La seconde lorsqu’avant d’entrer dans la brume étincelante du tunnel qui vous appelle vers l’au-delà et que vous revoyez tous les bons moments de votre vie passée ;
La troisième lorsque le « sursis » que nous accorde l’être suprême prend toute sa réalité.
J’ai obtenu ce sursis.
Prologue
Après 22 années de somnolence au fond d’un tiroir un document a refait surface ;
Aujourd’hui je suis heureux de vous le présenter après l’avoir peaufiné au mieux et ainsi pouvoir vous le conter.
Il est le reflet d’un vécu qui bouleversa, ce que personne ne soupçonne, ma façon de vivre, de penser, et de voir les choses bien autrement qu’auparavant en relativisant les obstacles différenciés auxquels nous sommes confrontés au quotidien.
Si l’on s’accroche avec espoir aux racines de la vie c’est elle qui vous propulse vers la guérison.
A ce jour 24 années ont passées depuis l’intervention et mon « cœur qui était en sursis » se confie à vous pour vous aider à trouver ces racines si tel est votre besoin ou souhait.
Les premices

Vélizy Villacoublay, octobre 1980
Le car Gaubert qui transportait le personnel du lieu de domicile jusqu’au lieu de travail s’arrêta sur le parking de la société :
« La SPIE BATIGNOLLES nom illustre inscrite en lettre d’or dans les annales des grandes sociétés de bâtiment et des travaux publics qui connut ses heures de gloires entre 196o et 1990. »
Cette société dont je faisais partie intégrante et à laquelle j’octroyais mon savoir-faire de jeune technicien dessinateur projeteur en méthodologie pour les réalisations techniques de grands chantiers internationaux.
Je gravissais l’escalier qui menait à mon bureau où plusieurs planches à dessin en ligne attendaient leur patron pour les réflexions et les mises au concret des graphismes d’études de la journée.
A la hauteur du premier palier une douleur soudaine et imprévisible m’oppressa subitement la poitrine au niveau du thorax. Surmontant cette douleur inconnue, je marquais un temps de pose reprenant mon souffle tel un athlète ayant accompli une longue épreuve.
En quelques secondes la capacité thoracique fut de retour.
Je poursuivais l’ascension du dernier niveau et rejoignis mon bureau ; la journée s’annonçait bonne, sereine et joyeuse, jonchée des gaudrioles fruits de notre jeunesse ;
Les copains étaient là.
Ces douleurs inconnues et soudaines se reproduisirent ainsi plus ou moins accentuées par les périodes hivernales et humides, par intermittence ou plus rapprochées sans pour autant inquiéter mon subconscient sur ce mal sournois et progressif qui allait s’installer dans ma vie durant plusieurs années jusqu’au jour de l’échéance fatidique 16 années plus tard.
Ce jour d’octobre 1980 j’avais alors 32 ans, le bel âge.
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