De l’insouciance enfantine à la réussite
234 pages
Français

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De l’insouciance enfantine à la réussite , livre ebook

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Description

Mémoires d’un sexagénaire, De l’insouciance à la réussite, retrace le parcoursspectaculaire d’un enfant, d’un homme, d’un patriote accompli. Remontant le pan desa mémoire, Gabriel NARAYAM NDISSEDIBAYE nous fait le parcours de samodeste vie en commençant par les aubes de son enfance marquée par l’entreprise etquartier COTONFRANC-COTONTCHAD où il connut une enfance heureuse, sespremiers pas à l’École Sainte Thérèse, au Collège d’Enseignement Général deKoumra, au lycée Ahmed Mangué de Sarh, à l’université du Tchad, à l’universitéCheikh Anta Diop de Dakar et sa carrière dans la fonction publique ainsi que sesamitiés. Conscient de ses erreurs au début de son adolescence, NARAYAM vaprendre au sérieux ses études et le chemin de la réussite pour devenir l’homme qu’ilest aujourd’hui. Pour y parvenir, il a dû s’opposer à ses parents qui voulaient luiimposer un destin qu’il ne chérit point, prouver à son enseignant qui doutait de sonniveau et son médecin qui voyait en lui un citoyen inutile pour le Tchad qu’il a tort,etc. Il a tout donné pour le rayonnement et l’honneur de son pays à travers sescapacités intellectuelles, ses diverses formations et voyages à travers le monde entier.En dépit de tout, cela ne l’a pas empêché d’avoir des différends avec ses différentscollaborateurs et supérieurs, d’être victime des coups bas. L’homme ne s’est pasdécouragé, il a fait son travail comme le faisant pour Dieu. À travers ses mémoires,NARAYAM se révèle comme un modèle de citoyen dont a besoin la nationtchadienne.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2021
Nombre de lectures 12
EAN13 9782376701217
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0914€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De l’insoucianceenfantine à la réussite
Mémoires d’un sexagénaire
(Autobiographie)
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Gabriel NARAYAM NDISSEDIBAYE
De l’insouciance enfantine à la réussite
Mémoires d’un sexagénaire
(Autobiographie)
Éditions Toumaï L’éditeur de nouveaux talents3
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Ce texte publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur.
Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P: 5451 N’Djaména-Tchad Tél : +235 63 05 65 02 e-mail: editionstoumai30@yahoo.com
 ISBN:978-2-37670-121-7Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Toumaï en Mars 2021 à N’Djaména au Tchad
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DÉDICACE
Ce livre a été finalisé le 9mars 2020, à trois jours de l’anniversaire de mes soixante ans.
Je le dédie à :
INDANGAR NANMADJI TCHAINA, avec qui j’ai échangé sur l’essentiel de mon parcours dans la vie et qui n’a pas pu lire la version écrite. Paix à ton âme !
MAKOTA KOODE RIMTEMADJI, qui m’a surpris par son adieu cet après-midi du 29 juin 2019. Je net’oublierai jamais.
Mes enfants pour leur faire vivre le passé peu reluisant de leur papa. En citant THOMAS SANKARA, je puis leur dire : « Honte à celui qui ne fait pas mieux que son père ».
Mon épouse pour son soutien, ses conseils et ses encouragements durant les trente années de notre union.
Tous mes amis qui ont disparu à un âge où l’homme est en droit de réaliser encore des choses admirables sur terre (Georges DIGUIMBAYE).
Tous ceux qui résistent à ce jour, je leur souhaite beaucoup de courage et leur demande de ne pas baisser les bras.
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REMERCIEMENTS
Je remercie Le Bon Dieu pour avoir guidé mes pas jusqu’à la réalisation de ce projet d’écriture.
Mes remerciements vont aussi à l’endroit de tous ceux qui ont pris part d’une manière ou d’une autre à laréalisation de cet ouvrage notamment :
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Aux collègues du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, particulièrement à Messieurs GUERBAYE MAN NAN RIBAR, MAHAMAT NOUR ALI, MINDAROMTATE MBAIPON et KOUDOU NGARNAN pour la précision des informations données ; Aux frères et amis Messieurs NANTARA NGOÏ, BEDOUMRA BERINGAR et NDIKINA DE-YLNGAR pour leur contribution très positive dans mes recherches. Monsieur BARKA TAO pour son encouragement à la rédaction de cet ouvrage.
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COTONFRANC-COTONTCHAD Le cadre de mon enfance
COTONFRANC ou COTONTCHAD, répond à une double signification. C’est d’abord le nom de l’anciennesociété franco-belge créée en Oubangui Chari dans les années 1926 et qui avait le monopolede l’achat de coton graine, de son égrenage et de l’exportation de coton fibre. Elle disposait de plus de 23 usines dans le territoire tchadien dont celle de Koumra, située à la sortie ouest de la ville, sur la route de Doba.
COTONFRANC, est aussi le nom du quartier où vivaient les ouvriers de cette entreprise. Employant des cadres expatriés et nationaux, la société a fait construire des logements aux environs de l’usinepour abriter son personnel. C’est ainsi que le nom de l’usine est devenu le nom du quartier.
Plus tard, la COTONFRANC a été débaptisée COTONTCHAD du fait de sa nationalisation par l’État tchadien. Il faut dire qu’au départl’exploitation de coton était basée sur une convention décennale signée entre la COTONFRANC qui en réalité était une société composée en majorité des Belges et del’administration coloniale.
La COTONFRANC achète la totalité de coton graine, le traite et commercialise le coton fibre. De son côté, l’État tchadienlui facilite l’octroi de crédits par son aval, assure l’encadrement des paysans et la sécurité des installations industrielles.
En 1970, cette convention décennale était arrivée au terme. Devant le refus de la COTONFRANCde revaloriser le prix d’achat de coton aux paysans, le Gouvernement tchadien a décidé de la nationaliser. C’est ainsi que la COTONFRANC est devenue la COTONTCHAD en 1971.
En débaptisant la société COTONFRANC en COTONTCHAD, le nom du quartier a été modifié pour se conformer au nom de la nouvelle structure. Ainsi du quartier COTONFRANC, il est devenu le quartier COTONTCHAD.
C’est donc dans cette période transitionnelle de la COTONFRANC à la COTONTCHAD que se situe le cadre de mon enfance. Je me souviens encore de cette période de transition où les droits sociaux de nos parents leur étaient versésavant d’être réemployésdans la nouvelle société nationalisée où l’État tchadien détenait 75 % de capital.
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La COTONTCHAD est une société de commercialisation de coton fibre. À l’époque, il n’y avait pas la diversification des produits commerciaux comme maintenant avec de l’huile, le savon et le tourteau.C’était uniquement le coton fibre. Sa mission était de commercialiser le coton fibre.
Après la récolte, le coton était acheté par la société avec les paysans. Ce coton est ramené à l’usine pour l’égrenage où les graines sont séparées des fibres. Ces graines sont soit réutilisées dans le chauffage des moteurs pour tourner les machines comme source d’énergie, soit conservées pour la distribution aux planteurs comme semence à la prochaine campagne et le reste déversé derrière les habitations et en brousse où parfois, elles profitent aux animaux domestiques ou brûlées parce qu’on n’en sait quoi faire.
Sur le plan de ressources humaines, la société utilisait trois catégories de personnel : les permanents c'est-à-dire ceux qui travaillent à tout temps avec un contrat à durée indéterminée. Ce sont des ouvriers spécialisés. Les temporaires à qui on fait appel de temps en temps pour des activités à durée limitée comme : les chargements et les déchargements des véhicules ; le désherbage de la cour pendant la saison pluvieuse ; le nettoyage et l’entretien des locaux après la campagne cotonnière. Enfin les saisonniers, ceux qui interviennentà certains moments de l’année. Il s’agit des peseurs au pont-bascule, des agents acheteurs ; des manœuvresqui chargent et dament le 1 coton graine dans les gros véhicules et les bâchentavant qu’ils ne prennent la route de l’usine.Cette dernière catégorie travaille six jours sur sept. C'est-à-dire chaque lundi matin ils sont embarqués dans les zones programmées pourl’achat de cotonet ne reviennentque le samedi dans l’après-midi.
Le marché de coton dans les villages était un moment de gaieté à tout point de vue pour l’équipe de laCOTONFRANC qui est acheteuse, les paysans vendeurs de coton et aussi des gens qui exercent de profession libérale.
Reparties en plusieurs groupes, les équipes prennent des directions diverses selon les endroits programmés pour l’achat de coton graine. Elles sont accompagnées généralement dans leurs déplacements par des agents de sécurité mis à leur disposition par les autorités locales ; des commerçants avec leurs marchandises; des couturiers, et d’autres débrouillards qui profitent de ces occasions pour prester leur service et avoir de l’argent liquide qui circulait. Ce sont des marchés qui se créent spontanément à ces
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