De mes renaissances à ma naissance
160 pages
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Description

« On est tous capables de faire quelque chose. Il faut s'en donner les moyens et surtout taper dans la bute, comme on dit chez nous dans la Sarthe, pour réaliser ce qu'on a de plus cher au monde. Pour moi, réussir sa vie, c'est d'abord avoir des projets, les visualiser, les mettre en route et ne jamais abandonner pour atteindre l'objectif. C'est parfois dur. Ça demande courage, ténacité. Mais quel bonheur quand le projet arrive à terme ! La réussite a été au bout du chemin... » Après une enfance riche en épreuves, Christian voit peu à peu le puzzle de sa vie se mettre en place. Porté par la Lumière qui l'accompagne depuis toujours, ce magnétiseur-radiesthésiste, exorciste à ses heures, apprend à se découvrir et à renaître à nouveau. Rencontres extraordinaires, rumeurs ou incompréhension : il dévoile ici ses atouts et ses embûches, nous invitant à découvrir un parcours de vie singulier qui ne manquera pas d'interpeller.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342150087
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De mes renaissances à ma naissance
Christian Bourbon
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
De mes renaissances à ma naissance
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Je dédie ce livre à ma petite femme, à mon petit chou. Cinquante ans, près de toi, avec autant d’amour, c’est trop vite passé. Merci pour ce partage. Sans toi, ma vie ne serait pas ce qu’elle a été et ce qu’elle est. Je te serre sur mon cœur. Je t’aime.
 
Je dédie ce livre à mes fils. Je suis tellement fier de vous ! Je vous remercie pour toutes les joies et tout l’amour que vous m’apportez, vous et vos petites femmes. Je vous serre tous sur mon cœur. Un papa qui vous aime.
 
Je dédie ce livre à mes petits-enfants, à qui je souhaite bon vent. Accrochez-vous, y’aura de la tempête. Mais il faut rester maître de votre bateau, de votre vie. Et surtout s’il y a des naufragés, le long de votre route, eh bien ! tendez-leur la main. Un papy qui vous aime.
 
Je dédie ce livre à tous ceux qui luttent pour retrouver le chemin vers la Lumière. Je vous aime.
 
 
 
Il y a longtemps de cela, une femme médium m’a dit :
—  Monsieur, votre vie, vos expériences, un jour vous mettrez tout ça par écrit. Toutes les rencontres étonnantes que vous avez faites. Tous les contours et détours qui ont fait de votre vie quelque chose d’assez surprenant. Un jour, oui, vous écrirez un livre.
 
—  Moi, écrire ? Mais je ne suis pas écrivain ! Je suis ce qu’on appelle un manuel, un autodidacte. Je suis quelqu’un de très simple. Et en plus, donner, oui, mais me donner, me découvrir, raconter ma vie, raconter d’autres vies ? Quel intérêt ? Et puis je ne suis vraiment pas prêt à faire ça !
 
Les années ont passé, plus que remplies. Ma vie s’est écoulée comme un fleuve. Elle s’est posée sur des bancs de sable, elle a charrié des troncs d’arbres et des branches, elle a traversé des tempêtes, elle a débordé sur ses rives, elle s’est purifiée après avoir vécu des pollutions avant de retrouver son calme et sa sérénité.
 
Et puis, il y a quelques années, la vie mit de nouveau sur mon chemin une autre femme médium qui évoqua le rôle important, dans ma vie, même si je l’ignorais, d’Eugène, mon arrière-grand-père paternel, décédé depuis bien longtemps déjà. Et là, je compris mieux mes choix de vie, mon mode de fonctionnement. À cette occasion, je réalisai que non seulement je n’avais pas connu mon arrière-grand-père, mais que je n’avais pas non plus beaucoup de souvenirs de mes grands-parents. Et voilà que cette personne me parlait également de l’importance pour moi d’écrire sur ma vie !

Vous savez, je ne crois pas au hasard et là je me suis dit qu’il était temps de partager mon cheminement pour préserver une partie de la mémoire familiale. Mais je sentais qu’il y avait une autre raison que je ne connaissais pas encore. Le premier soir où j’ai eu ce ressenti qu’il était temps de passer aux actes et de commencer à écrire un petit mot sur ma vie, j’ai eu une vision : un livre aux pages blanches et, sur la couverture, seulement un titre : « de mes renaissances à ma naissance ».
 
Aujourd’hui, je suis assis devant mon bureau. Il pleut. Les gouttelettes perlent sur la mare, juste devant moi. Un couple de canards sauvages a fait son nid dans une touffe d’herbe, au bord de la mare, juste au ras de l’eau. C’est la première année qu’ils font des œufs ici. Et vous savez quoi ? Le canard était l’animal préféré de mon papa. Chaque fois qu’un canard traverse ma vie de près, je me dis que papa me fait un petit clin d’œil et me soutient dans ma décision du moment. J’accueille ça avec joie.
 
Le moment est donc venu de me livrer, de me raconter, d’engager un dialogue. En toute simplicité. De partager avec vous ma vision, mes ressentis sur ces quelques décennies écoulées. Tous les matins, à trois heures, je suis comme appelé à mon bureau. C’est comme si ceux que j’appelle mes guides, mes anges, peu importe le nom, me poussent à écrire, à mettre tout ça noir sur blanc. Je ne suis pas du genre à me livrer habituellement, c’est un exercice qui me paraît difficile, je ne sais vraiment pas comment je vais faire… Et là, à ma grande surprise, tout vient tout seul. En fait, je n’ai aucun plan, je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ça, mais, comme d’habitude, je suis mes intuitions sans essayer de comprendre ce qui se passe. La seule chose qui me paraît évidente c’est qu’il faut que tout ça soit posé et partagé, pour que mon nouveau futur apparaisse. Lequel ? Comme pour le reste, je ne sais pas vraiment, mais je sens qu’il se prépare déjà. Aujourd’hui, je fais confiance.
 
J’espère simplement que mes enfants et petits-enfants découvriront davantage leurs racines pour mieux s’y appuyer, que les amis qui se reconnaîtront (et tous ceux aussi qui ne sont pas évoqués ici) verront à quel point leur amitié m’est précieuse, que ceux que je ne connais pas y trouveront de quoi passer un moment divertissant. Mais surtout que tous, vous puissiez y trouver, chacun à votre manière, des petits clins d’œil qui vous aident dans votre vie, des petits éclats de Lumière.
 
Une toute petite poussière qui vous aime.
Un petit canard qui souffre
On y est. Me voilà donc enfin prêt à me raconter. Par où commencer ? Par un certain 3 février 1948, jour de ma naissance à Saint-Calais ? En réalité, ce que je suis, ce que je fais, ce que je vis, dépend de tellement de choses qui se sont mises en place bien avant ce jour. J’en découvre encore aujourd’hui !
 
Tenez, par exemple, je n’ai appris qu’en 2004, l’importance dans mon parcours d’Eugène Bourbon, le grand-père paternel de mon papa, mon arrière-grand-père donc. Il travaillait dans un élevage de chevaux percherons dans l’Orne, et effectuait des transports de ces chevaux au départ du Perche parfois pour les États-Unis ou le Canada. Le voyage durait trois mois à l’époque. L’embarquement se faisait au port du Havre. Déjà les transports ! Je ne l’ai pas connu.
Enfin… je le croyais, mais c’est une autre histoire que je vous raconterai plus tard. Je n’ai aucune information sur mes autres arrière-grands-parents.
 
Grâce à Eugène, Alphonse, son fils, est entré dans ma vie, je dirai. Né le 22 septembre 1878, le père de mon père était ouvrier agricole avant de travailler comme livreur pour la maison Kaïfa, avant la guerre de 1914 : c’était une grande épicerie, l’équivalent de ce qu’on appelait alors Les Comptoirs Modernes. Mon grand-père paternel livrait ses produits grâce à un chariot à trois roues qu’il poussait, toujours accompagné par ses deux chiens. Encore les transports ! Une fois ses livraisons en campagne terminées, sur le chemin du retour il achetait des petits poulets, dans les fermes, pour les revendre arrivé à son point de départ, au marché de Vibraye.
 
Je ne garde aucun souvenir de sa femme, Ernestine, ma grand-mère paternelle. Née le 9 mai 1882 elle décéda subitement le 30 mars 1951, d’une crise d’urée, à La Ferté-Bernard où ils vivaient leurs vieux jours, comme on dit. Ses enfants se réunirent alors et lui demandèrent :
— Papy, vous ne pouvez plus rester seul. Chez quel enfant voulez-vous aller ?
— Je veux aller chez Renée.
 
Renée, sa belle-fille, ma maman, a déjà trois enfants à la maison, mais elle accepte bien sûr de l’accueillir à Saint-Calais. Il mourut peu de temps après, la même année, des suites d’un cancer. Je garde juste le vague souvenir de l’avoir embrassé sur le front, sur son lit de mort, quand j’avais 3 ans. Je me sens encore soulevé dans des bras, je ne sais plus lesquels, mais je me vois penché vers son visage pour ce dernier baiser.
 
Je n’ai pas connu mes grands-parents maternels, décédés bien avant ma naissance. Victor, mon grand-père, est né le 11 juillet 1880. Il a été comptable, puis la guerre de 1914 arriva. Un jour, il eut la vie sauve grâce à sa boîte à pansements métallique qui était dans sa poche de poitrine, et qui arrêta la balle qui aurait dû le tuer. Je garde précieusement cette boîte. Après la guerre, vers 1919, il devint gendarme à cheval et vécu dans différentes casernes, dans l’Orne et la Sarthe avant de s’installer à La Ferté-Bernard. Ayant malheureusement été gazé au cours de cette guerre, il mourut des suites de cette horreur, dans les années trente. Il avait alors une cinquantaine d’années.
 
Sa femme, Adeline, née le 17 août 1884, était modiste. Elle eut, avec Victor, deux enfants : Renée, ma maman et Gaston, mon oncle. Pour la petite anecdote, Gaston était tellement grand et beau garçon qu’il put faire partie de la Garde républicaine avant de devenir, plus tard huissier. Ma grand-mère mourut d’une crise d’asthme, le 25 août 1941.
 
Le temps passe… Je ne vais pas tarder à participer à ce jeu familial qui se déroule depuis au moins trois générations entre l’Orne et la Sarthe. Soyez encore un peu patients.
 
Maman est née à Lamnay, dans la Sarthe, le 18 novembre 1911. Et vous vous souvenez que son papa était gendarme. La petite Renée passa donc sa jeunesse dans des casernes de gendarmerie, toujours entre l’Orne et la Sarthe. Son éducation fut très stricte, pour ne pas dire militaire. Elle nous racontait que lorsqu’elle faisait une bêtise, elle était punie en étant attachée avec un fil sur une chaise avec instruction de ne pas bouger. Ses parents n’avaient qu’à voir si le fil avait été rompu ou pas, pour vérifier si elle avait bi

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