De quoi as-tu peur…
58 pages
Français

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De quoi as-tu peur… , livre ebook

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Description

« Parfois la douleur de la vie est si dure. »

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Publié par
Date de parution 07 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332668400
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-66838-7

© Edilivre, 2014
De quoi as-tu peur…
 
 
Parfois la douleur de la vie est si dure.
Que l’on s’égare dans une attitude de faux-semblant, est-ce un hasard ? Le scrupule hante nos pensées et l'on voit déambuler une silhouette, qui court sans même se retourner. J’ai du mal à croire en ce brouillard si épais… Flattée par ses paroles, j’ai absorbé tout ce que je pouvais en ces jours si sombres, je n'ai pas avoué les propos de ces mœurs si redoutables. Car, en effet, cela ne servait à rien d’expliquer le ressentiment de ce que je refoulais depuis tant d’années. Ah, non ! Comment ai-je pu accepter une telle décision ? La douleur m’a-t-elle tant refrénée que je n’ai pu trouver l’abandon ? Tant de choses se dévoilaient, portées par tous, que le succès semblait se faire oublier en ce jour d’été si triste à mes yeux, fruit d’incertitudes. Je me demandais quand viendrait la prochaine saison ? Quand arriveraient les belles vacances ? Un souhait surgissait dans la journée, mais je priais avec tant de mal. Dans un sursaut, mon angoisse éclatait en sanglots et il s'avérait impossible d’apaiser ce goût amer qui me hantait. J’avais la sensation d’apprendre une énormité qui sortait de ma propre bouche… Attends, attends, attends, ne pars pas. Oh ! Je veux seulement éprouver, le temps d’un doux baiser, la patience de la mauvaise fille. Je sais que mes paroles sont aussi douces que des fleurs, mais souffrir est la pire des épreuves. Alors, autant me cacher sous l’automne. La démence m’impressionne fortement en ce sens. Je m’empêchais d’atteindre le nirvana. Je me souviens de mes années lycée, c'était terrible de n'avoir aucune confiance en soi, de se comparer à tel ou tel. Nous oublions souvent que nos propres talents sont uniques… Malheureusement, nous perdons un temps considérable. Inutile de vouloir compter à rebours, je me dis qu'avancer sera sensé. De fait, je me souviens de mes débuts dans la vie active, les regards des collègues et leurs chuchotements. À ce moment précis, je me demande comment une telle cruauté peut exister, des paroles aussi dures que des coups… quand je veux avaler ma salive, cela me paraît difficile. La peur étouffe mes pensées. Je prends à bras-le-corps ma destinée, car quand on veut quelque chose on y parvient. Alors je conseille de ne pas vous fier aux dires, de prendre tout ce que vous pouvez. L’apparence que je dégageais me paraissait bien futile. Une petite goutte au creux de mon visage, quel passage à vide. À travers mes propos, j’imaginais une fillette vêtue d'un manteau de neige ; malheureusement, des haillons habillaient la petite fille et ses petits pieds étaient nus ; sa tête d’ange, ses cheveux couleur pain d’épice, ses yeux indéfinissables. Tout le monde se moquait d’elle. Pourquoi la nature te méprisait-elle par ta présence inaperçue ? Ton dos rond grognait comme un ours qui se cache dans sa grotte. Le plus terrible est de subir ce genre d’image. Elle tentait l’impossible pour égaler ses rêves qui se dévoileront un peu sordides en leur genre, sans craindre la déception. Elle se mettait à la hauteur d’un nourrisson pour se permettre de flirter avec les fées. Elle s'ajustait au réel pour ne pas se perdre au milieu de ce décor car, dans son esprit, c’était le chaos. À toute heure, ses émotions changeaient à son insu, ce qui la détruisait à petit feu. Nul ne se sentait concerné par son malheur… Le pouvoir d’une émotion qui se propageait dans tout son corps. Elle cherchait peut-être, dans ce réconfort, la solution à ses chagrins. Elle se comparait à un légume. Eh oui, elle admet son erreur. Ah ! Qu’elle aimerait être perçue autrement. Cette goutte qui illustrait son visage à l’infini. Ma fillette, tu t’étonnais de savoir que l’on te considérait. Tu étais comme une cloche que l’on tire de bas en haut contre sa volonté. Alors, c’est sérieux, cette histoire ? De son épaule le fusil dégainait dans tous les sens, elle visait sans savoir où cela arriverait. Dans sa tête tout était confus, elle se sentait mal au fond de son lit, épuisée par tant d’efforts. Elle s’éloignait de plus en plus de ses rêves. Elle brisait cette cuillère qui la blessait. Celle-ci s’arrangeait pour dissoudre le sucre parsemé d’amertume. Endormie dans ce climat aride, elle s’efforçait d’espérer. Maligne, elle dissimulait ses idées. Toutes les portes lui claquaient au nez et provoquaient une rupture non choisie. Pourtant cet homme est ancré dans sa peau à jamais. Les questions à son sujet fusaient. Chaque jour qui passait, il lui tenait ces propos :
« Étoile de mille ciels, que t’es belle ! Par tes pensées, à ton sujet, comment conjugue-t-on l’amour à tes côtés ? »
Avec assurance il feignait de la rendre unique à ses yeux. Craintive, elle se cramponnait à lui, tandis que le piège se refermait doucement. Hélas ! Avec beaucoup de douleur, elle se rendit compte de la supercherie.
Il désirait plus que tout s’échapper de son emprise, trop tard, il ne pourra pas. La fillette pieds nus le rejoindra avec son couteau pour avoir sa peau. Elle se revêtira de sa fourrure pour protéger son corps des salissures que celui – ci lui a causé avec le temps. Elle te cherchera jusqu’à t’avoir. Il l’a bercée tendrement d’espoirs et d’illusions ; car, lors de son passage, il ne lui a vendu que du rêve et la prenait pour un bébé qui prononce son premier mot. Quel marchand de sable ! Elle voulait tester par elle-même ce cancre, quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit sa vraie personnalité.
Ma fillette, reste muette, le beau prince est bien loin maintenant...

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