Face à moi-même , livre ebook

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À travers le foisonnant "Face à moi-même" mené avec une plume piquante et poignante, Sandrine C. expose avec justesse la complexité de ses relations avec son ancien mari. Relatant les multiples déconvenues traversées par ce couple entre 2003 et 2005, l’auteure fait face à la difficulté de concevoir et de vivre les bouleversements de ces liens tout en s’interrogeant sur elle-même. Le récit fort et émouvant d’une mère mais avant tout d’une femme, rongée par les multiples désillusions que lui inspire sa vie maritale. Tiraillée entre un enfant qu’elle chérit plus que tout et un ancien conjoint pour qui elle n’éprouve plus aucune confiance, la narratrice nous dépeint les affres d’un couple détruit, malgré tout réuni à travers le fruit d’un amour passé. Comment parvenir à concilier ses rôles de mère et d’épouse blessée au sein d’une telle situation? Ouvrage bouleversant, "Face à moi-même" parvient à esquisser ce statut confus en dévoilant un récit aux contours intensément universels.
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Nombre de lectures

36

EAN13

9782748352665

Langue

Français

Face à moi-même
Sandrine C. Face à moi-même
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114773.000.R.P.2010.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
A mon fils, Qui est la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie.
Préambule Une confession est un aveu, Un aveu de péchés, un aveu de bêtises. On espère, en se confessant, enlever un poids. Pourquoi faire le bilan de mes erreurs et de mes re-grets ? C’est mon obsession d’être l’archéologue de moi-même, d’interroger mes pensées, mon passé et d’espérer que quelque part ça va aider, M’aider moi-même bien sûr. Il y a mes larmes. Le portail des larmes n’est jamais fermé. Il y a des larmes de frustration, des larmes de colère, les larmes intérieures, les larmes de déception… Entre les sourires et les larmes, je vis. Il y a des expériences qui nous changent et nous font mûrir. Des expériences qui restent là, dans le cercle de la mé-moire et qui représentent une transition, un passage rapide. Des bornes au milieu de la conscience qu’on ne peut ef-facer… Je suis obsédée par les journées vides, celles qui ne laissent aucune éraflure, aucune saveur. Vous rendez-vous compte le nombre de jours dont nous n’avons déjà plus le souvenir ? C’est terrible, ça va trop vite.
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Se voir le plus souvent possible et s’aimer seulement, sans ruse et sans détours, sans honte, vivre à deux et don-ner son cœur à tout moment. Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge et dans cette clarté, respirer librement. Vous, dont chaque pas touche à la grâce suprême, c’est vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci, c’est vous qui me disiez d’aimer ainsi. Et c’est moi vieille enfant du doute, qui vous écoute, et pense, et vous répond ceci : Oui l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime. Les plus beaux souvenirs, on les garde dans la tête… Aussi ai-je l’habitude de dire, moi qui ne me souviens de presque rien, d’aucun détail de mes dix premières an-nées, qui avait scruté les clichés de mon père sans parvenir à me rappeler… Il ne m’est presque rien revenu, pas le souvenir d’un geste, d’une parole… et cette petite fille qui souriait pour toujours sur la photo et moi adulte regardant la photo de cette petite fille que j’avais été, regardant la preuve que tout ceci avait réellement existé. Figer, figer à mon tour, les visages, les plages, les sou-rires… Photos peut être un jour oubliées dans d’autres placards et, qui sait, ressortis par mon enfant devenu grand. Je ferai des photos, j’accumulerai les preuves, les ima-ges témoins, mon enfant aura peut-être besoin de mes photos, sait-on jamais… J’éprouve particulièrement fort l’amour de mon petit garçon, cette complicité physique que j’ai avec lui. Petit corps intègre bien distinct du mien. J’adore me rendormir au petit matin avec lui. Il se love contre moi, s’emboîte dans une douce intimité de peau. De temps en temps, je joue la mère qui ne tolère raisonnablement son enfant dans son lit qu’une fois de temps en temps, pourtant quel plaisir énorme à ressentir ce doux courant passer entre nous.
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