Journal d’un beatnik

Rémi Gelebart

Description

Dans les années soixante-dix, les pérégrinations d’un beatnik.

Le récit de la jeunesse de l’auteur à l’époque où les mots liberté et amour voulaient dire quelque chose.

Une tranche de vie bercée par les musiques et écrivains de la Beat generation : Dylan, Neil Young, Kerouac, Ginsberg, Timothy Leary, Cossery.

Sujets

• Biographical
• Témoignage
• Témoin
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 31 octobre 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414305797
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-30580-3

© Edilivre, 2019
Le vent soufflait en tempête par ce jour de février, de gros nuages noirs couraient dans un ciel laiteux.
Les vagues blanches s’écrasaient avec fracas, sur les rochers noirs de goémons.
C’est ce jour là que je suis né. Mes parents habitaient une grande maison près de la mer, maison de caractère entourée de pins maritimes ancien hôtel, pension de famille et pendant la guerre siège de la kommandantur. Dans la cuisine ronflait la cuisinière à bois et c’était la fête quand ma mère grillait les marrons dessus a la saison. La grande salle à manger ou trônait une grande table de bois, avait aussi une cheminée ou brûlait joyeusement de grosses bûches. Je vivais là avec mes frères S, A, C.
Mais A tomba malade a l’Age de cinq ans et une méningite tuberculeuse se déclara. Il fut emporté par la maladie et ma mère écroula de chagrins et d’épuisement.
Mon enfance chez mes tantes
Comme j’avais deux ans et qu’elle ne pouvait plus s’occuper de moi, on m’emmena chez mes tantes a Brest, j’allais a la maternelle de l’ange gardien et ma tante M s’occupait de mon éducation. Mais c’est là aussi que je reçu une éducation religieuse entourée de trois tantes bigotes, c’est a cet instant que je détestais la curaille. La vaisselle se passait avec des « je vous salue marie », il fallait aller à la messe tous les dimanches, et a confesse une fois par mois. J’ai toujours hait la religion catholique.
L’école
On me mit a l’école publique ou je tombais sur un professeur méchant de nature. Pour un oui pour un non les coups de règle pleuvaient. Je souffrais alors d’énurésie et je faisait dans mon pantalon, un jour le prof s’en aperçut et me mis une couche devant toute la classe, de plus il me mit un écriteau autour du cou ou on lisait il « Je suis un cochon » il me fit faire le tour du village avec cet écriteau. Ma mère en pleura mon père a cet époque acheta un bar tabac, il faisait aussi presse et je me suis régalé en suivant les aventures de Blek le rock, Miki le ranger, et Zembla ; les journées de mon enfance se déroulaient sans voir mes parents, je partais le matin vers les dunes et là je retrouvais mes copains de petite guerre : jean Louis, Jean François, Christian, Jean Claude et les autres. On fabriquait nos armes : arcs, flèches, épées cabanes ou on cachait le butin, tomahawks et couteaux. Et on livrait bataille tard dans la nuit. On fabriquait des cabanes ou on cachait le butin avec du bois et des ardoises.
C’était la bonne qui faisait mon éducation et s’occupait de moi.
Vers 10-11 ans je fis des camps en divers endroits de France.
Tout d’abord en alsace à Mitlarh. Nous campions en forêt noire et c’est là que j’appris à fabriquer des tables et bancs en rondins ainsi qu’à faire un four à bois dans la terre et faire du feu.
Moi et tom nous étions les plus jeunes des campeurs, les autres étant ados.
Puis l’année suivante à l’Jaffrey près...