186
pages
Français
Ebooks
2013
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Français
Ebook
2013
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Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
102
EAN13
9782342012835
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
5 Mo
Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
102
EAN13
9782342012835
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
5 Mo
L’Aéro-club d’Aubigny
Du même auteur
La Vengeance du ciel,
Éditions Publibook, 2008
French Connection Airshow,
Éditions Publibook, 2012
Les Corbeaux volent le bec en avant
Éditions Publibook, 2002
La Petite Piste,
Éditions France Empire, 1968
Ciel d’Affaires,
Éditions France Empire, 1980
Paris – Pékin – Paris, la grande envolée,
Éditions France Empire, 1988
L’Abécédaire de l’aviation,
Val de France Éditions, 1999
Les métiers de l’aviation,
L’Afrique sous mes ailes,
Les Éditions de l’Officine, 2004 François Dabin
L’Aéro-club d’Aubigny
Un aéro-club comme beaucoup d’autres
Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook :
http://www.publibook.com
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IDDN.FR.010.0118971.000.R.P.2013.030.31500
Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
Avant propos
L’aéro-club d’Aubigny avait 19 ans d’existence lorsque
je suis arrivé comme instructeur bénévole, en 1964. Plus
de 49 ans se sont écoulés depuis lors et je suis toujours
instructeur bénévole à ce même aéro-club… Vous
comprendrez aisément que souvent les faits relatés soient
communs et confondus avec ma propre existence.
Cet historique d’un aéro-club comme beaucoup
d’autres est le récit de faits, parfois insignifiants, jalonnant
les années qui passent et qui font qu’une telle association
existe et perdure. Certains dirigeants d’aéro-clubs actuels
retrouveront des points communs et des parallèles avec la
propre histoire de leur association, ainsi que beaucoup de
similitude dans la genèse et l’évolution de leur propre
structure régie par une même réglementation et alimenté
par une même foi.
Ils ont certainement connu les mêmes galères tout au
long de leur parcours, mais aussi les mêmes joies lors du
lâché en solo d’un élève débutant, ou lors de l’attribution
d’un brevet de pilote. Il y a aussi une certaine fierté
d’avoir contribué à la réussite professionnelle dans le
milieu aéronautique d’un jeune qui a débuté à l’aéro-club, à
14 ans, par le biais du BIA (Brevet d’Initiation
Aéronautique) et fait une carrière dans un environnement peuplé
d’avions…
Des hommes ont dépensé beaucoup d’énergie et laissé
aussi beaucoup d’illusions dans de telles aventures, au
9 dépend, parfois, de leur vie personnelle et familiale, il est
tout à fait normal d’en citer quelques uns, au nom de tous
les autres, en leur rendant un hommage bien mérité, j’en
oublierais beaucoup…
Il est même parfois dommage de constater que le
bénévolat est le terrain de sport préféré de certains, dont les
ambitions personnelles passent avant le collectif. Ceux-ci
sèment la zizanie avant de disparaître à tout jamais de
l’horizon de l’association si celle-ci a réussi à surmonter
les difficultés et à survivre malgré toutes les embûches
disposées au travers d’une destinée, cela semble aussi faire
partie du jeu…
L’être humain est ainsi fait et il est très difficile de
maintenir une ambiance. La passion est aussi une chose
qui subit l’érosion du temps et de la vie, rares sont les
dirigeants qui durent plusieurs décennies à la barre d’une
même association. Il est beaucoup plus facile de détruire
que de construire, je n’ai pas écrit ces quelques pages pour
régler des comptes et je resterai, dans la mesure du
possible, dans le domaine du positif, c’est tellement plus
réjouissant et significatif…
La loi de juillet 1901 permet à notre pays de posséder
un tissu associatif important et unique sur la planète. Là se
retrouve un groupe de personnes animées d’une même
passion qui essaie par tous les moyens de la faire partager
aux autres, sachons utiliser cette opportunité à bon escient
et encourager toutes les initiatives favorables à toute
évolution structurelle de nos associations.
Cette prolifération, au début un peu anarchique, de
clubs divers et variés visant un même objectif s’est
organisée au fil du temps qui s’écoule. Dans la grande majorité
des cas une fédération nationale permet de coordonner les
10 efforts dispersés de chacun afin que les actions entreprises
ne soient pas que de simples coups d’épée dans l’eau.
Le bénévolat devient de plus en plus difficile à assumer
face à une réglementation qui se retranche derrière des
textes censés protéger l’humain qui pratique une activité
quelle qu’elle soit. A la moindre infraction il faut un
responsable, le dirigeant bénévole en est un tout désigné…
D’autre part le champ d’évolution de toutes ces
associations n’est plus local ni régional. Les moyens de contact et
de déplacement actuels ont élargi le domaine d’action qui
est devenu national et même international. Maintenant,
l’aviation par exemple, même légère et sportive, est régie
par des réglementations internationales, européennes
actuellement, mais alignées sur codifications
internationales… Cela impose une plus grande
connaissance de la gestion moderne aux simples bénévoles qui
évoluent dans un environnement de plus en plus
compliqué…
Il nous reste à espérer que des hommes et des femmes
reprennent le flambeau allumé par nos anciens et soient de
plus en plus nombreux à s’investir dans la gestion d’un
club, et qu’ils arriveront à maintenir cet esprit associatif
qui fait tout le charme de ces groupes de personnes.
11
La petite piste de Sologne
Après avoir traversé Aubigny nous empruntons la
départementale qui se dirige vers l’ouest, vers la Sologne, en
direction de Ménétréol sur Sauldre. La ville est maintenant
derrière nous et la deux chevaux s’engage dans la forêt qui
a remplacé la plaine de chaque côté de la route.
Encore deux kilomètres et un panneau de signalisation
nous indique que nous devons quitter la départementale et
suivre l’étroite bande bitumée qui part sur la droite, à
travers bois. En suivant le balisage nous débouchons de suite
sur la petite plaine de la Théau. Sur la gauche une manche
à air s’agite nerveusement au sommet de son mât, derrière,
nous apercevons les balises blanches qui délimitent la
piste au milieu de la bruyère tondue rase. Un peu plus loin,
sur la droite de la route se dressent un chalet en bois peint
en blanc avec des volets verts. Une barrière genre «
passage à niveau » marque la fin de la voie routière et donne
directement accès au parking où habituellement sont garés
les avions dès leur sortie du hangar qui dresse sa silhouette
métallique à quelques pas sur la droite.
Nous sommes arrivés sur l’aérodrome d’Aubigny sur
Nère, là où commence la Sologne et où je suis attendu ce
dimanche 7 juin 1964.
Devant l’ancien relais de chasse transformé en club
house, sur la terrasse bétonnée, je reconnais André
Vieugué, le dynamique président de l’aéro-club local avec qui
j’ai rendez-vous. En m’attendant il s’active à construire
13 une barrière délimitant l’aire récemment bétonné