L'Enfant terrible des montagnes du Vercors - tome 1

Dominique Sedrati

Description

Au flanc des magnifiques montagnes du Vercors, Dominique Sédrati a commencé son enfance d'une façon merveilleuse, choyé par des parents aimants qui lui ont inculqué valeurs et bonheurs simples. Ses premières années heureuses furent embellies, au quotidien, grâce à une tendre complicité avec son petit chien de compagnie. Pourtant, malgré l'innocence de son âge, le jeune garçon a ressenti l'angoisse pesante des adultes, en particulier de ses parents, face à l'Occupation, la participation paternelle à la Résistance, ainsi que les dangereuses conditions de travail de son père qui décédera accidentellement à l'usine. La vie de Dominique basculera alors en une chute vertigineuse, accentuée par la disparition de sa mère. Il sera conduit à l'orphelinat et des épreuves éprouvantes se succéderont sans répit. Révolté, il demeurera tenace. Ce récit authentique et poignant d'un petit garçon qui s'accroche à la vie, alors que tout s'écroule autour de lui, est une leçon de courage forçant le respect. Un premier tome qui ne laisse pas insensible.

Sujets

• Biographies
• Resistencia francesa
• French Resistance
• Rencontre
• Mémoires
• Résistance
• Enfance
• Usine
• Vercors
• Nature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 14 mai 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342166361
• Langue: Français

Extrait

L'Enfant terrible des montagnes du Vercors - tome 1
Dominique Sedrati
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : [phone]
L'Enfant terrible des montagnes du Vercors - tome 1
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouver l’auteur sur son site Internet
dominique-sedrati.societedesecrivains.com
 
 
Ce que je vous relate, dans ces sept extraordinaires manuscrits, c’est ce que j’ai véritablement vécu. Une histoire véridique, d’hommes et de femmes sanguinaires et barbares, « où le mot Dieu n’existe pas ». Cette aventure authentique est parsemée de joies, de haines, de souffrances, de violences, de perfidies et d’une sexualité précoce, développée dans les moindres détails, « qui, je vous l’avoue, peut choquer » les âmes les plus sensibles, dans la sensualité de plaisir, du désir, sous toutes ses formes. Mais l’amour de Dieu, que j’ai conservé au plus profond de mon cœur, a été plus fort que la haine et la cruauté, ainsi que la férocité diabolique et machiavélique de ce monde sans pitié, qui résonne comme un « tam-tam » au cœur de cette jungle, appelant les chacals, les hyènes et les charognards de tous genres à la curée, sur les bêtes blessées et sans défense, errant les yeux hagards « en appelant au secours. » Mais, mon Dieu ! Qui peut donc les entendre ? Puisque les faibles c’est la nourriture principale du plus fort. Mais voilà, le Tout-Puissant sait qu’il ne doit jamais baisser la garde. « Et si par malheur pour lui il faiblit » alors de facto , il subira à son tour et sans pitié la dure loi de la jungle, celle du dominant et du dominé. « Ou tu es l’un ou tu es l’autre, » il n’y a pas d’alternative possible et tous les dieux païen et non païen n’y peuvent strictement rien.
Et il faut surtout, adorable lecteur, que vous sachiez bien, qu’il est indispensable pour votre survie que vous restiez très humble, devant cette loi de la jungle, qui est celle de la toute-puissante nature, cruelle et perfide, « où subitement les feuilles et les fleurs se transforment en couleur de sang ».
« Le Vercors »
Le Vercors, quelle région magnifique ! Il est, par sa configuration, personnalisé par des kyrielles de montagnes vertigineuses, qui s’étirent à l’horizon jusqu’à perte de vue.
Au pied du Vercors, c’est Grenoble, complètement encerclée par des chaînes de montagnes fabuleuses ; les admirer vous donne le vertige… à vous en couper le souffle. Grenoble c’est une immense cuvette, qui s’étire jusqu’à la périphérie du Bourg-d’Oisans, où on commence délicieusement à franchir ces fameuses montagnes idylliques et majestueuses. Et voyez-vous, cher lecteur, en direction de l’Alpe d’Huez (c’est Livet-et-Gavet, là où je suis né, le 26 mars 1938). Ce sont deux petits villages qui sont accrochés au flanc des montagnes du Vercors et qui sont aussi gérés par la mairie de Rioupéroux. Elles sont aussi séparées, par des gorges de hautes falaises, où coule une rivière sur une trentaine de kilomètres, alimentant le Drac et l’Isère. L’eau de cette rivière est d’une très grande pureté. Sans difficulté, on y pêchait des truites argentées de toutes les couleurs. Même si on l’appelait, à juste titre, la vallée « de la mort » à cause de cette usine de pétrochimie terriblement polluante, où travaillaient et mouraient, dans de terribles conditions, inacceptables et insoutenables tous ces valeureux ouvriers et ouvrières, de toutes origines. Il y avait des Polonais, des Italiens, des Portugais, des Vietnamiens et des Chinois.
 
C’était, croyez-moi, cher lecteur, un sacré mélange de race et de religion. Bizarrement, tout ce monde se côtoyait sans faire aucune différence. Et pour cause ! C’était tout simplement parce qu’ils étaient tous dans cette même galère de misère, où la fatalité était tous les jours au rendez-vous. Respirer toutes ces odeurs insoutenables de mort sous les yeux impitoyables de ces chiens galeux de capitalistes – les propriétaires de cette usine d’infamie, qui ne faisaient rien pour améliorer les conditions de travail de ces malheureux ouvriers, violant délibérément et allégrement, sans aucun scrupule, les droits fondamentaux de l’homme. Mais, croyez-moi, cher lecteur, c’était bien le seul point noir que l’on pouvait attribuer à cette merveilleuse vallée des montagnes du Vercors. En somme, le rideau que l’on pouvait agréablement soulever, c’était celui des valeureux montagnards du Vercors et de ses habitants. Car dites-vous bien qu’en toute modestie et sans prétention exagérée, on peut dire que ce sont des gens formidables et fiers, et en plus, ils ont un cœur gros comme une montagne. Et à ces fiers montagnards du Vercors, vous pouviez leur demander n’importe quel service, de jour comme de nuit, ils répondaient toujours présents. Car chez eux, existe dans leurs gènes cet esprit de solidarité et de générosité qui fait, sans aucun doute, le socle et le ciment d’une société inébranlable, et cela justifiait amplement leur devise : «  un pour tous et tous pour un  ». Et par cette préface, permettez-moi, cher lecteur, de vous donner tout simplement, un tout petit aperçu de cette féerique montagne du Vercors… On pourrait faire des éloges et des éloges, sur des pages et des pages. Mais, voyez-vous, cher lecteur, le seul petit conseil que je pourrais vous donner, c’est d’aller au plus vite visiter ce lieu magique ; vous serez, j’en suis sûr, ébloui par sa beauté et sa pureté qui vous donneront d’agréables frissons.