La communauté arménienne de Marseille
332 pages
Français

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La communauté arménienne de Marseille , livre ebook

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Description

La présence arménienne sur les bords du Lacydon ne date pas seulement du Génocide de 1915 ; les Arméniens participent en fait à la vie marseillaise depuis déjà quatre siècles, et lui ont apporté leur culture, leurs coutumes, leur savoir-faire, leur volonté d'intégration, leur attitude citoyenne, et ce depuis le Siècle des lumières jusqu'à aujourd'hui. Cet ouvrage est celui d'un marseillais 100% français et 100% arménien qui a cherché à apporter autant de témoignages, de documents et d'éléments factuels pour décrire toutes les facettes de l'histoire et la vie des Arméniens de Marseille.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 328
EAN13 9782336272610
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296096448
EAN : 9782296096448
Sommaire
Page de Copyright Page de titre PREFACE - Quatre siècles de leur histoire En guise d’avant propos PREMIERE PARTIE
Chapitre I - Un survol très succinct sur l’histoire arménienne... et sur Marseille. Chapitre II - La première colonie arménienne (1620-1720) Chapitre III - La colonie du XIXème siècle dite aussi “ancienne colonie” (1850 – 1922)
DEUXIEME PARTIE - LA NOUVELLE COLONIE POST-GENOCIDAIRE
Chapitre IV - Un court rappel historique Chapitre V - L’arrivée des réfugiés Chapitre VI - Le Camp ODDO Chapitre VII - Années d’installation – Les quartiers arméniens Chapitre VIII - Les années d’organisation et de structuration de la communauté Chapitre IX Chapitre X - Les dernières années et la mort de Mgr Balakian Chapitre XI - Les autres confessions Chapitre XII - Les petites communautés arméniennes hors de Marseille Chapitre XIII - La vie arménienne à Marseille d’avant-guerre Chapitre XIV - L’Association Amicale Arménienne (A.A.A.) Chapitre XV - Les années de guerre (1939 – 1945) Chapitre XVI - Quelques souvenirs de mon enfance à Beaumont
TROISIEME PARTIE - L’APRES – GUERRE
Chapitre XVII - Le Front National Arménien Chapitre XVIII - La J.A.F. – Jeunesse Arménienne de France Chapitre XIX - Le rapatriement de 1947 Chapitre XX - Années de guerre froide et de stagnation Chapitre XXI - D’autres organisations Arméniennes Chapitre XXII - Quelques faits marquants Chapitre XXIII - La crise diocésaine Chapitre XXIV - Les commémorations du 24 avril et le Monument à la Mémoire des Victimes du Premier Génocide du XXème Siècle
QUATRIEME PARTIE - LA COMMUNAUTE DANS LES DERNIERES DECENNIES
Chapitre XXV - Bref aperçu général Chapitre XXVI - Les nouveaux flux migratoires Chapitre XXVII - La vie culturelle Chapitre XXVIII - La Presse Chapitre XXIX - Les écoles arméniennes de Marseille Chapitre XXX - Le Centre d’Etudes Arméniennes Chapitre XXXI - Une institution peut-être unique en Diaspora : A.R.A.M. Chapitre XXXII - Politique, politiques et... évènements politiques des deux dernières décennies Chapitre XXXIII - La Cause Arménienne Chapitre XXXIV - Autres faits marquants des deux dernières décennies Chapitre XXXV - Autour de l’Eglise Apostolique Arménienne Chapitre XXXVI - Quelques arméno-marseillais célèbres Chapitre XXXVII - Les rues de Marseille aux noms arméniens
EPILOGUE ANNEXES ARMENIE MON AMIE - Année de l’Arménie en France Septembre 2006 – Juillet 2007
La communauté arménienne de Marseille
Quatre siècle de son histoire

Stephan Boghossian
PREFACE
Quatre siècles de leur histoire
Ce titre va étonner et surprendre plus d’un, par le sujet que ce livre aborde. Mais, passé ce moment, on ne peut qu’avoir un sentiment de satisfaction. En effet, l’ouvrage est appelé à combler un vide, laissé depuis le livre de Charles-Diran Tékéian “La Provence et les Arméniens”, édité en 1929.
Après le Génocide de 1915 à l’encontre du peuple arménien, ordonné par les dirigeants turcs de l’époque, des rescapés ont pu trouver refuge sur la terre hospitalière de France, dans les années 1920, à partir de Marseille ; un nombre très important d’entre eux va s’établir dans la cité phocéenne.
Ce livre englobe toute cette période de 80 ans et retrace le parcours de ces arrivants et de tous leurs descendants au fil des années qui passent, en abordant la vie arménienne de Marseille sous ses différents aspects.
Stéphan Boghossian, non par fausse modestie mais très sincèrement, refuse toute qualification de travail d’historien. Pour lui, cet ouvrage n’est qu’un essai. L’important n’est-il pas de mettre noir sur blanc tout ce qui peut être sauvé de l’oubli, par la narration de cette vie ? N’est-il pas primordial de tenter d’éviter toute perte irréparable, avec la mémoire qui risque de se perdre et d’effacer tout un vécu ? N’y a-t-il pas lieu de laisser des traces indélébiles en héritage pour le futur ?
C’est en posant ces simples questions que ce livre prend toute sa valeur.
Stéphan Boghossian en a fait état dans la presse arménienne (Haratch, quotidien paraissant à Paris, 2 décembre 2000). Il y a lancé un appel à tous ceux pouvant, par une prise de conscience, apporter leur pierre à l’édifice qu’il envisageait. Son vœu le plus cher était de voir un investissement collectif pour la réalisation d’un ouvrage collectif. Son appel n’a pas reçu d’écho.
Après de multiples réflexions il a décidé de se mettre, seul, au travail en s’attaquant à cette lourde charge.
L’auteur s’est attaché à rencontrer de très nombreuses personnes susceptibles de lui procurer une documentation sur tel ou tel volet de la vie arménienne mais aussi de relater des faits réels dont il a pris note et dont seule une transmission orale a pu se faire, en l’absence d’archives communautaires disponibles.
Stéphan Boghossian est fils de rescapés du Génocide. Il est né à Marseille et a fréquenté l’école communale laïque de son quartier. Cependant ses parents ont eu le souci de lui donner, en même temps, une éducation arménienne dès son tout son jeune âge, le rattachant à ses racines. Là, le rôle familial a été primordial. Par la suite, par un travail personnel, en autodidacte, il a pu maîtriser la langue et la littérature arméniennes, l’histoire arménienne, le rite et l’enseignement religieux de l’Eglise Arménienne Apostolique.
Après la publication de l’ouvrage en arménien en 2005, cette réalisation en français vient judicieusement répondre à l’attente du lecteur, qu’il soit français de souche ou jeune français d’origine arménienne, pour y trouver une abondante source d’informations et de renseignements.
L’iconographie est fournie. L’auteur, là aussi, s’est employé à obtenir des personnes rencontrées en possession de photographies, de les mettre à sa disposition, puisque l’éclairage d’un texte par une photographie donne une coloration réelle au sujet.
Nous sommes dans les dix premières années du XXIème siècle, la question mérite d’être posée de savoir si cet ouvrage pourra ou non avoir une suite dans les décennies à venir. La Palice répondrait qu’il n’est pas possible de répondre ! Mais il est certain qu’ayant en mains le présent ouvrage, le ou les auteurs futurs auront une tâche beaucoup plus aisée pour aborder les périodes à venir. Encore qu’il serait hautement souhaitable que cela fût réalisé par un travail collectif. En tous cas, sans lire dans la pensée de Stéphan Boghossian, nous sommes sûrs de ce désir ardent de sa part.
Jacques VARJABETIAN Avocat honoraire
En guise d’avant propos
Au cours des quatre derniers siècles, Marseille a connu successivement trois colonies arméniennes. Chacune différente des autres par son importance numérique, par ses causes migratoires, ses conditions d’installation et différente aussi par son organisation et sa vie communautaire.
Des personnalités arméniennes de premier plan et d’éminents écrivains et historiens comme Mgr Malachia Ormanian, ancien Archévêque-Patriarche de Constantinople (AZKABADOUM), Arakel Babakhanian-Léo (HISTOIRE GENERALE des ARMENIENS), Théotig (DIB ou DAR) et Hrant Samuel (LES ARMENIENS EN FRANCE DES LEURS DEBUTS) ont écrit en langue nationale de façon plus ou moins détaillée au sujet de la premiere colonie (1620-1720). Charles-Diran Tékéian y consacre une large part de son livre intitulé MARSEILLE, LA PROVENCE et les ARMENIENS (1929), et Jean Mathaurez quelques pages dans son ouvrage LES ETRANGERS EN FRANCE SOUS L’ANCIEN REGIME (1919).
Mais très peu de choses ont été écrites au sujet de la deuxième colonie (1850-1922). Et ce peu reste éparpillé dans les numéros de la presse arménienne de l’époque, de Marseille à Constantinople. Publications dont les collections sont introuvables si toutefois elles existent (et qui sait où ?), donc inaccessibles pour nous.
La troisième colonie – dont l’auteur du présent ouvrage est le descendant d’un des premiers arrivants – a pris corps à partir de 1922 comme conséquence directe du Génocide de 1915 et de ses suites. A la différence des deux précédente

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