La Souffrance d une femme
80 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Souffrance d'une femme , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
80 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

J'ai décidé de retracer ma vie afin de faire passer un message aux femmes et aux gens qui ont souffert ou qui souffrent en ce moment, je veux leur dire de ne jamais baisser les bras, car dans la vie il faut se battre et ne jamais se laisser faire.
Il faut apprendre à savoir dire non, ne jamais se dire que c'est de votre faute.
Moi je fais partie de celles qui sont déjà tombées, mais je me suis toujours relevée un peu plus forte à chaque fois, car chaque coup dur que j'ai pu avoir dans ma vie m'a permis de me forger un caractère, et j'ai appris de mes erreurs. J'ai toujours pensé aux autres mais je n'ai jamais pris du temps pour moi. Donc il est important de prendre du temps pour vous, alors un conseil : pensez plus à vous d'abord avant de penser aux autres.
Je vous souhaite une bonne lecture.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414048489
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-04846-5

© Edilivre, 2017
La Souffrance d’une Femme


J’ai décidé de retracer ma vie, mon passé, mon présent, mes coups durs afin que je puisse enfin ou peut-être que cela m’aidera à avancer et à ne plus regarder en arrière. Je ne veux plus y penser, je veux aller de l’avant même si je sais qu’il y a certains passages de ma vie, surtout de mon passé que je ne pourrais jamais oublier.
Se faire frapper, humilier, violer, salir, trahir et je suis sûr que j’en oublie, ce sont des épreuves douloureuses dans la vie d’une femme et on se dit qu’on ne sera plus jamais comme avant.
Mais on apprend de nos erreurs, on change, pour ne plus jamais se laisser faire, on se forge un caractère.
Il est vrai que je fais partie de celles qui sont déjà tombées, j’ai mangé le sol à plusieurs reprises mais je me suis relevée toujours un peu plus forte.
Toutes ces épreuves que j’ai traversées m’ont changées et maintenant je suis plus forte et je me suis forgée un caractère.
Voici mon histoire, ma vie.
De ma naissance à l’âge de 6 ans


Je n’ai pas vraiment beaucoup de souvenirs de ma naissance jusqu’à mes 6 ans.
J’ai quelques souvenirs à l’âge de mes 3 ans, quand notre médecin traitant de l’époque a informé mes parents que j’avais un retard de croissance.
Je me souviens des allés et des retours dans un hôpital de Paris, ce qui m’a le plus marqué, ce ne sont pas les examens mais les piqûres.
Les médecins m’avaient même mise au début sur la liste d’attente pour recevoir des hormones de croissance, puis après ils m’ont retirée de cette liste en disant à mes parents que je ne nécessitais pas vraiment le besoin d’avoir des hormones de croissance.
Comme j’avais de la famille qui habitée sur Paris, notamment mes grands-parents maternels, mes parents dormaient chez eux pendant mes hospitalisations à l’hôpital de Paris.
Plusieurs années après nous avons appris que les hormones de croissance de cette époque n’étaient pas vraiment fiables et que des personnes ayant reçues ces hormones sont mortes à cause de ça. Donc je remercie les médecins de l’époque de m’avoir retirée de cette liste, car si j’en avais bénéficié, je ne serais peut-être plus de ce monde aujourd’hui.
C’est tout ce que je me rappelle pendant cette période.
De 6 ans à l’âge de 10 ans


A cette époque j’ai un peu plus de souvenirs.
A l’âge de 6 ans, avec mes 2 sœurs, nous étions parties chercher des petites feuilles volantes qu’on appelle des hélices. Puis nous sommes rentrées chez nos parents.
Je me rappelle qu’on en avait ramassés beaucoup.
Nous étions dans le jardin quand mon père nous a demandées de nous pousser pour qu’il puisse rentrer la voiture. Nous nous sommes donc poussées et j’ai fait tomber mon sac avec mes hélices par terre sur le sol.
Après que notre père est rentré la voiture dans le jardin, je me suis assise sur le trottoir pour ramasser mes feuilles. Mais étant petite et assise sur le trottoir mon père ne m’a pas vue dans son rétroviseur quand il a voulu reculer la voiture pour la remettre bien droite. Je suis donc passée sous la voiture, les cheveux du côté droit coincés sous une des roues.
Mes sœurs et ma mère étaient paniquées et pleuraient tout en faisant des signes à mon père pour qu’il comprenne que j’étais sous la voiture et qu’il fallait qu’il arrête de reculer.
Moi je n’ai pas de souvenirs d’avoir pleuré mais je garde le souvenir d’avoir crié.
Mon père arrêta donc de reculer et heureusement car si ma tête avait descendu le trottoir je ne serais peut-être plus là.
A l’âge de 6 ans, je n’ai pas réfléchit sur le moment à ce que j’aurai dû faire ou pas car j’étais encore une enfant, donc j’ai tiré pour que mes cheveux puisse se dégager de la roue. Chose que je n’aurai pas dû faire. Car du coup, une petite partie de mon cuir chevelu avec des cheveux se sont arrachés et je perdais beaucoup de sang.
Mes parents m’ont emmenée tout de suite aux urgences, sans penser sur l’instant de panique à ramasser mon bout de cuir chevelu, car ils auraient peut-être pu me le recoudre. Mais dans la panique on ne pense pas forcément à tout.
Cet accident m’a coûté 30 points de sutures et un filet sur la tête pendant plusieurs semaines pour aller à l’école.
Les médecins disaient à l’époque que mes cheveux repousseraient, mais ils ont repoussé qu’autour de la cicatrice, donc je garde une marque de cet accident.
Dans mon enfance, cela se passait très bien avec mes parents. Bien-sûr il y avait quelques disputes avec mes sœurs mais comme dans toutes les familles.
A l’école ça se passait bien jusqu’au moment nous sommes allés à la piscine. Je ne sais plus trop à partir de quelle classe nous y sommes allés, mais à ce moment là je n’appréciais plus trop à aller à l’école.
J’avais peur de mettre la tête sous l’eau, donc un jour la maîtresse de l’époque m’a attrapée et m’a jetée dans le grand bassin, évidemment je n’avais pas pied, et elle ne m’a pas tendue une perche pour me remonter, et je ne me rappelle plus qui me l’a tendue. Du coup je ne voulais plus aller à la piscine car après j’avais peur de l’eau.
Donc je faisais des mots et imitais la signature de mes parents pour ne pas aller à la piscine ou alors je faisais exprès d’oublié mon sac de piscine chez mes parents.
Je n’avais rien dis à mes parents de ce qu’il c’était passé ce jour là.
Mais un jour ils ont été convoqués par la direction de l’école et du coup c’est à ce moment là que je leur ai expliqué ce qu’il c’était passé.
Ensuite, je crois que ce fut l’année d’après, le maître que nous avions m’avais fait une remarque car j’avais toujours un tique. C’était en CE2. Il m’avait dis « ferme ta bouche tu vas gober les mouches ». Et depuis ce jour là, c’était l’horreur à l’école.
Déjà que les autres enfants de l’école se moquaient de moi à cause de ma taille, mais après ils se sont mis à m’insulter de « gobe mouche ». Et ils m’embêtaient tout le temps. Bien-sûr j’avais quand même quelques amies.
Et comme d’habitude je ne disais rien aux maîtresses de l’époque, ni à mes parents. Pourquoi ? Je ne sais pas.
Je sais que j’ai étais timide pendant une bonne partie de mon enfance.
Par contre en classe, j’étais sage, je ne bavardais pas et j’écoutais les maîtresses.
De 11 ans à l’âge de 15 ans


L’époque du collège. Au collège c’était pareil, comme nous habitions une petite ville tout ceux qui sont allés en primaire avec moi me suivaient forcément au collège.
Donc ça été la même, les insultes, les moqueries, mais cette fois il y avait les coups aussi.
Et les coups que je recevais c’était toujours dans le rang après les récréations. Mais même si je ne disais rien à mes parents, ni aux professeurs, il y avait toujours quelqu’un et c’était toujours le même, le grand frère d’une des mes amies qui sortait de son rang pour venir me défendre.
Je me rappelle même qu’une fois on m’avait enfermée dans un casier et quand j’ai réussi à y sortir la surveillante m’avait donnée des heures de colle que j’avais réussi à transformer en punition.
Je me souviens aussi qu’un jour notre professeur de français était malade et qu’elle se faisait remplacer pendant un bon moment par un autre professeur qui se permettait d’insulter les élèves.
Du coup, je suis allée, avec d’autres élèves, voir la conseillère d’orientation pour lui en parler. Et à partir de là, ce professeur en question c’était mis à nous « saquer ».
Je me rappelle aussi d’un voyage scolaire à la neige avec les professeurs de sport, et l’avant dernier jour avant de rentrer je m’étais fracturée le tibia en faisant du ski.
J’ai obtenu mon Brevet des Collèges. Et c’est après le collège que ma timidité est partie grâce au cours de théâtre qu’on faisait avec un professeur de français.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents