84
pages
Français
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2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
20 novembre 2019
Nombre de lectures
10
EAN13
9782414402410
Langue
Français
Nous avons tous entendu, un jour, cette voix au fond de nous, nous guider, nous encourager, nous donner la force.
Ange ou bonne étoile, cette voix, habite notre inconscient et nous fait entendre la parole du Saint-Esprit. Elle nous aide à nous orienter sur le chemin de notre vie, prendre la bonne direction, éviter les obstacles, savoir quand accélérer ou freiner : cette voix est comme un GPS, car le Saint-Esprit est notre GPS.
Au fil de ces pages, Maguy A. Tsopedor nous livre son expérience et ses réflexions pour entendre, comprendre et suivre notre GPS, le laisser guider nos pas vers notre véritable destinée et, ainsi, nous permettre de repartir de zéro et devenir le héros de notre vie.
Publié par
Date de parution
20 novembre 2019
Nombre de lectures
10
EAN13
9782414402410
Langue
Français
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-40425-4
© Edilivre, 2020
Préface
Il y a trois ans, j’ai fait un rêve : je participais à une assemblée, et la salle dans laquelle cette assemblée se tenait était bondée. Devant cette foule se dressait un pasteur, digne, beau, lumineux. Il semblait être un homme de foi, un homme venu pour nous apporter la bonne parole.
Mais soudain, couvrant sa parole, une voix s’éleva et clama : « Vos corps sont ici, mais ni vos cœurs ni vos âmes ne se tournent vers Dieu. Si vous vous détournez du Tout-Puissant, vos cœurs resteront de pierre. Il ne suffit pas de faire acte de présence pour honorer l’Église et entendre la parole de Dieu. Pour trouver Dieu, il vous faut vous trouver vous-mêmes. Pour suivre la voie de Dieu, il vous faut trouver votre chemin. »
Nous fûmes alors engloutis par les ténèbres, mais la voix résonnait encore : « Persévérance, repentance ! » Ces mots furent repris en chœur, ils furent criés, chantés, nos prières s’élevèrent à l’unisson et, soudain, une vive lumière nous éblouit. Au sein de cette lumière, un mur d’eau s’avançait vers nous. À cet instant, nous crûmes que nous allions périr noyés, alors nous nous remîmes à prier, comme un seul homme, toute l’assemblée pria. Nous vîmes alors la vague se fendre en deux et, comme Moïse, nous pûmes traverser, aller du côté de Notre Seigneur, avec notre repentance, tout en encourageant les timides, les craintifs et les suspicieux à se repentir eux aussi, afin que le pardon et la vie leur soient accordés.
Ce rêve m’a fait comprendre qu’il ne suffirait pas, dans ma vie, d’avoir entendu le Saint-Esprit, mais que je devais répandre son message, que c’était là ma raison d’être, ce pour quoi Dieu m’avait destinée. Depuis, je médite, je voyage en moi, car mon corps est le temple de Dieu, et le Saint-Esprit est mon GPS et Sa voix est mon guide.
Mon expérience de vie et mon rêve m’ont appris le sens de ma vie. Aujourd’hui, j’écris ce livre pour vous livrer mon témoignage, pour vous offrir mon accompagnement dans votre quête de la parole de Dieu, pour trouver avec vous votre mission, vous aider à suivre votre destinée, à rester sincères et avoir l’amour pour règle de vie.
« Aimons-nous les uns les autres ! » Nos cœurs, nos cris, nos forces s’élèvent pour glorifier le Créateur, car Il est au Ciel et sur la Terre, et Il nous a donné la Terre.
Les événements qui ont ponctué ma vie m’ont poussé dans une direction à laquelle je ne m’étais pas préparée, mais dans laquelle je me suis retrouvée épanouie, équilibrée, en harmonie avec notre Dieu. Car Dieu m’a créée pour que je Le serve et que je Le glorifie par l’amour et le dévouement que je peux offrir à mon prochain.
J’ai compris que le Saint-Esprit est notre GPS, Il nous parle, et nous devons L’écouter, et que notre existence sur cette terre doit être posée sur trois socles : la prière, la foi et l’amour. L’amour domine, croît, enlève le négatif, il nous apprend la patience et le pardon et illumine nos relations avec nos pairs.
J’ai compris qu’il nous fallait la persévérance dans la prière, car la foi nous porte, nous apporte l’espoir, la persévérance dans notre mission d’amour, et la persévérance dans l’écoute du Saint-Esprit, notre GPS, qui nous mènera sur le bon chemin.
Aussi, aujourd’hui, je suis devenue coach de vie, et j’écris ces pages pour que chacun apprenne à orienter son cœur vers Dieu, à ne pas faire semblant d’écouter Sa parole seulement pour se donner bonne conscience. Car s’il est possible de leurrer ses proches, il est impossible de mentir à Dieu.
J’écris ces pages pour que chacun comprenne que l’Église est leur maison, que chacun se tourne vers Dieu et sache aimer son prochain. J’ai compris le message de Dieu, et aujourd’hui, mon plus fort désir est d’aider mes pairs à se révéler à eux-mêmes.
Faisons notre la parole de Martin Luther King : « Si votre mission est d’être balayeur de rue, vous devez balayer les rues dans le même esprit que Michel-Ange lorsqu’il peignait ses toiles, que Beethoven lorsqu’il composait ses symphonies, que Shakespeare lorsqu’il écrivait ses drames. […] La valeur ne se mesure pas aux dimensions. Sois ce que tu es, mais sois-le consciemment. »
TSOPEDOR AFI (prénom de baptême : Marguerita / Maguy)
La vie de Tsopedor AFI
L e Saint-Esprit est notre GPS, c’est Lui qui nous guide. Nous pouvons croire en Lui, avoir confiance en Ses paroles. Nous devons obéir, être humbles, L’écouter, méditer.
Je m’appelle Maguy, mais à ma naissance, mes parents m’ont appelée Anti-Maguy Tsopedor Afi. Mon père, lui, m’appelle Hélène.
Je suis née dans une famille chrétienne. Mon père était un évangéliste, un croyant, et durant toute sa vie, il s’est beaucoup investi dans les œuvres associatives. Son association s’appelait « Main dans la main, ensemble nous pouvons faire des choses » et sa réputation, dépassant les frontières de notre quartier de Lomé, au Togo, s’étendait à tout le village. Dieu a dit qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul. Dieu sait qu’à deux, nous pouvons faire de grandes choses, main dans la main nous pouvons faire de belles choses. Il était un homme intègre, il avait la foi et était empli de l’amour de son prochain. Il avait compris que la mission que Dieu lui avait confiée sur cette terre était d’aider les autres personnes de Lomé et les gens venaient de tout le village pour écouter ses conseils des assemblées de son Église. Il était le Président des ressortissants en ville, il était un ancien, il était un mentor dans de nombreux domaines, un conseiller avisé, et était très sollicité pour sa sagesse. Il donnait la possibilité aux enfants d’aller à l’école, recueillait les plus nécessiteux ou les plus esseulés au sein de sa maison et veillait à leur éducation, comme un père. Il croyait au talent de chacun, et savait encourager les enfants à découvrir le leur et à le développer. Mon père était un homme pieux, il m’a appris l’histoire du Christ. C’est avec lui que j’ai connu la grandeur de Dieu. Depuis mon plus jeune âge, mon père m’a appris l’amour du prochain.
Ma mère était une femme qui était à l’écoute des autres, qui veillait à leur bonheur. Lorsque les difficultés ou le malheur frappaient une personne du village, elle restait à ses côtés, l’épaulait, la consolait et l’encourageait. Lorsqu’elle préparait ses repas, elle veillait à ce que la quantité de nourriture soit suffisante pour que personne ne manque de rien. Lorsque la famille ou les amis venaient en visite, elle n’avait de cesse de leur proposer les plats qu’elle avait cuisinés, et n’aurait pas toléré que quiconque ressorte de sa maison en ayant encore faim ou soif. Depuis mon plus jeune âge, ma mère m’a appris la générosité et le partage. Elle était une femme de joie, elle aimait danser et faire rire.
J’ai grandi dans cet univers de bonté, d’amour, et dans la foi de Dieu, car mes parents m’amenaient à l’Église. Puis, je suis tombée gravement malade et ai passé de longs mois à l’hôpital. J’ai été malade pendant de longs mois, je ne pouvais pas me lever pour marcher et devais rester alitée. Ma mère était très présente, mais chaque fois que j’allais à l’hôpital, les médecins disaient qu’ils n’avaient rien trouvé et que les prises de sang ne signalaient rien d’anormal. Un jour, à peine arrivée à la maison, je me suis encore évanouie. Ce même jour, une cousine, la nièce de ma mère, vivant en Europe, mais qui était là en vacances, est venue avec son mari nous saluer. Ils m’ont vu, ils ont vu combien j’étais malade, malgré les efforts des médecins. Ils faisaient de leur mieux, mais, à cette époque, en Afrique, la médecine n’avait pas évolué et disposait de peu de moyens. Les malades et leurs familles se tournaient alors vers Dieu et priaient pour leur guérison. Les médecins eux-mêmes avaient dit à ma mère que je ne pourrais pas guérir à l’hôpital, que la médecine était impuissante face à mon mal. Car après mes nombreux allers et retours à l’hôpital, ils avaient compris que je n’étais pas atteinte d’une maladie que la médecine pouvait soigner, mais que je souffrais spirituellement, et si elle voulait que sa fille guérisse, elle devait se tourner vers la prière et les rituels religieux. Ma mère, femme de foi, croyait en la guérison accordée par Dieu, et s’est donc empressée de demander à ma cousine de m’amener au couvent, dans un groupe de prières.
Le Saint-Esprit est bon, il est notre GPS. Quand l’esprit de Dieu nous conduit, les situations se présentent pour nous guider vers là où Il veut que nous allions. Ainsi le raconte cette histoire. Je peux parler aujourd’hui de cette expérience, de mon parcours qui m’a fait rencontrer Dieu, qui m’a fait le comprendre, comprendre son dessein pour moi. Dieu voulait que je Le rencontre, pour m’éduquer, me montrer Sa grandeur et Sa bonté. Ainsi il a guidé les pas de ma cousine chez ma mère, au Togo, vers le centre de prières au sein duquel je trouverai la guérison. Et c’est là que grâce à la prière, la force de la prière, grâce à l’aide du Saint-Esprit, je me suis sauvée, j’étais guérie, je suis guérie ! C’est alors que j’ai compris pourquoi Dieu m’avait conduite dans ce centre de prières, et j’ai promis de Le servir tout au long de ma vie. J’ai fait le serment à Dieu de donner mon temps, mon énergie, ma force, ma conviction à...