Le secret d une ado
454 pages
Français

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Le secret d'une ado , livre ebook

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Description

Tout le monde me surnomme Pacella.
Je suis persuadée que chacun de nous possède une vie, semblable à une coupe, débordante d’histoires passionnantes. Plus j'évolue plus je constate que les moments vécus, quels qu’ils soient, sont riches. C’est pourquoi j’aimerais que les personnes qui se sentent perdues et ne croient plus en la vie gardent espoir et reprennent courage pour se battre et retrouver cette joie. Le temps est important. Tout est une question de patience et de courage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 avril 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332708335
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-70831-1

© Edilivre, 2014
Chapitre I
– Voici la biographie de toute une vie ; tous mes proches me surnomment Parcella, je ne suis encore qu’une jeune femme mais je suis débordante de souvenirs.
– Des souvenirs qui remontent de mon enfance, jusqu’à ma vie d’adulte.
– Plus j’évolue dans la vie, plus je me rends compte que tout ce que je vis c’est des moments très forts en émotion.
– Je me dois de partager le peu que je sais de la vie. Certains me prennent pour une personne très courageuse mais, moi, mon histoire me paraît ordinaire, ce qui est loin d’être le cas pour certains.
– J’aimerais que ceux qui croient qu’ils n’ont plus d’espoir dans la vie puissent prendre leur courage à deux m ains, se battre malgré tout.
– On devrait toujours se dire qu’il y a plus malheureux que soi, même si les choses paraissent difficiles et que cela paraît plus facile à dire qu’à faire.
– Seul le temps peut nous guérir, il nous permet de trouver une solution à tous les problèmes de la vie.
– Tout est une question de patience et de courage. Bien sûr, l’attente paraît longue mais, par moments, cela vaut le coup d’attendre, de faire confiance à l’avenir.
– Quoi qu’il en soit, la vie est un combat de tous les jou rs. Alors soyons plus forts que les coups durs de la vie !
– Beaucoup me disent : « Dans ce cas, ce n’est pas si simple… Plus facile à dire qu’à faire… » mais, si nous faisons abstraction de nos soucis, problèmes, des désagréments que la vie nous cause, nou s nous rendrons compte que la vie est belle, vraiment belle, malgré tout.
– En baissant les bras, tout paraît plus simple mais, j’en suis sûre, nous passons alors à côté de plein de bonnes choses.
– Il m’arrive, par moments, de me dire : « La vie est cruelle. », car j’ai vu bien des situations qui auraient pu me faire renoncer à la vie, étant donné que j’ai croisé le mal plus d’une fois.
– Tant de choses si douloureuses, si pesantes, au point qu’il est difficile d’en revenir et de vouloir encore survivre.
– Au point qu’on ressentirait presque de la haine, au point de ne plus savoir quoi faire ; mais le bien prend le dessus, miraculeusement.
– On ressent alors un apaisement, puis on a le sentiment que rien, non, absolument rien, ne reste impuni et, finalement, on peut oublier et aller de l’avant ; on n’a qu’une envie, se battre, pour enfin vivre des belles choses.
– On a cette impression, qu’avec le temps, la vie nous rendra justice, il suffit alors de laisser faire les choses.
– Puis, finalement, on se rend compte que tout est une question de patience.
– Sans qu’on ait à lever le petit doigt, si nous sommes bons, alors, il nous arrive des choses étonnantes, ce qui fut mon cas.
– J’ai survécu à mon enlèvement, aux coups d’État de mon pays – qui le subit encore aujourd’hui – à la mort tragique de mon plus jeune frère et de ma grande sœur bien aimée.
– Puis à la mort de tous ceux avec qui j’ai grandi, beaucoup de gens à qui je tenais énormément.
– Tous ceux que j’ai perdus, je ne les avais pas vus depuis des années.
– Je m’attendais à les revoir un jour mais tous ont perdu la vie très jeune.
– Comme quoi, nous ne pouvons prédire l’avenir, nous sommes éphémères.
– Puis j’ai survécu à tout ce qui est surnaturel, à ce qui a failli coûter la vie à ma mère, à ce qui a coûté la vie à ma tante, à la noyade de mon petit frère .
– Puis à deux histoires de couple désastreuses, dont une m’a emmenée à vivre loin de mes proches.
– Mais, je dois le dire, je crois au destin de chacun d’entre nous.
– J’ai survécu alors je veux profiter des joies de la vie ou, tout simplement, j’ai trouvé en moi la force d’aller de l’avant.
– Je devrais être morte. Consciente de ma chance, je prends le temps d’aimer la vie.
– Je savoure cette chance d’être une survivante, d’avoir tout ce que j’ai aujourd’hui. Alors, voici mon histoire, si surprenante soit-elle…
Chapitre II Mon départ pour la France
– Je suis fière de mes origines ; Centrafrique, pays natal.
– J’ai immigré en France en 1997 ; j’avais alors quinze ans, j’étais insouciante, pressée de découvrir les joies de la vie.
– Je commençais à peine à vivre ; j’ai laissé pratiquement toute ma famille et mes souvenirs, bons ou mauvais, loin derrière moi ; je partais alors découvrir l’Europe.
– Je voulais surtout tourner le dos à toutes les mauvaises choses qui me sont arrivées, ainsi qu’à mes proches, qui me manquent constamment.
– Grâce à la distance, j’ai pu éclaircir chaque chose.
– J’ai pu trouver le courage d’aimer la vie à nouveau, trouver la force d’accepter la séparation avec mes proches pendant si longtemps.
– Tant d’obstacles m’empêchaient d’apprécier les choses à leurs justes valeurs… Il me fallait alors patienter, comme je sais si bien faire.
– Je suis partie en laissant mes frères et sœurs, mère et père, et une si grande famille que je ne saurais dire le nombre de personnes qui sont chères à mon cœur.
– J’aime l’aventure depuis mon plus jeune âge ; explorer la vie et d’autres cultures permet d’élargir notre connaissance et d’apprendre à s’adapter à d’autres modes de vie.
– Puis cela est dans les gènes de mes ancêtres, mes parents ; j’ai grandi avec pas mal de proches en Europe, c’était alors logique, évident pour moi.
– De plus, je ne pouvais plus vivre dans un pays où la souffrance était perpétuelle ; il me fallait avoir les idées claires, voir la vie autrement.
– J’avais toujours eu envie de voyager puisque je trouve triste la routine, je trouve que l’on passe à côté de beaucoup de choses essentielles à la vie.
– Aujourd’hui, je sais qu’il y a un prix à payer pour chaque désir ; pour chaque désir, il y a un sacrifice.
– Pour moi, ce fut le manque de ceux que j’aimais, ou encore le manque de tous ceux qui ont perdu la vie sans que l’on ait pu se revoir.
– Car on aurait encore tant à se dire… La mort surprend, elle ne nous permet pas les adieux.
Chapitre III À tous ceux que j’ai perdus
– Tous ont été des proches durant mon éducation, tous ceux que je n’ai pas vus disparaître de cette terre, qui méritaient plus que tout de vivre, le plus longtemps possible.
– À mes grands-parents, Kida et Ouato ; mes grands frères, Guy et Clou ; à mon petit frère Habib et mes grandes sœurs, Lolita et Éliane.
– J’ai pleuré seule, loin de mes origines avec, pour seul soutien, le téléphone.
– À un moment de ma vie, je ne vivais que dans l’angoisse. J’avais eu droit à une année assez tragique, beaucoup trop de proches étaient morts ; des drames que l’on ne peut oublier.
– Cela revient souvent par vagues dans ma vie, je vis avec ; pour moi, leur souvenir restera à jamais.
– Des gens qui disparaissent, avec de bons principes de vie ; souvent des gens biens comme il y en a peu, ou pas du tout.
– Des gens droits comme il y en a peu. Plus le temps passe, plus on se pose ces questions : « Où va le monde ? Que sera le monde demain ? »
– Je ne sais pas, pour certains, mais les valeurs disparaissent de plus en plus.
– Tous des gens biens qui ont laissé une part d’eux-mêmes dans mon enfance.
– Je suis ce que je suis.
– Je connais leur bonté, leur amour et, même s’ils ne sont plus là, s’ils sont au loin, je les sens et les vois tout le temps dans mes souvenirs.
– Ces souvenirs me hanteront, bien qu’ils guident mes pas dans la vie, car ils me manquent tout le temps.
– Ce qui me réconforte c’est que je sais qu’ils étaient vraiment des gens purs, qui n’avaient pas la force de survivre aux malheurs, au destin que tout être se doit d’accepter.
– Car, en étant des gens biens, nous avons besoin de vivre dans un monde serein.
– Malheureusement, dans mon pays, la Centrafrique, rien n’est serein.
– Cependant, le mal existe partout dans le monde et c’est pour cela que nous grandissons avec tant de blessures, même si cela diffère d’un être à l’autre.
– Moi, j’aurais aimé y être mais la distance et le manque de moyens, puis les coups d’État, ne me l’ont pas permis.
– Nous ne savons jamais quand la roue va tourner, la vie est si imprévisible…
– Pratiquement tous ceux qui sont partis étaient les meilleurs que je connaissais, leur mort reste injuste à mes yeux.
– La plupart, banals, avec le temps disparaissent et la vie continue ; il ne nous reste alors que des souvenirs, qui nous marqueront à jamais.
– Avec le recul, vu l’éducation que j’ai reçue, toutes les souffrances qu’il y a dans mon pays d’origine – et que beaucoup subissent encore –, si j’y étais restée, je ne serais plus de ce monde. À croire que mes parents sentaient cela…
– Les parents sont nos anges gardiens ; surtout ma mère ; elle ressent et détecte tout ce qui peut nous arriver de mal.
– Quand les répercussions du premier coup d’État se sont apaisées, mes parents n’ont pas hésité à me dire : « Pars ! ».
– Ils m’ont fait partir, sans regret, et moi sans regarder derrière.
– Comme s’ils pressentaient tout ce qui pourrait m’arriver…
Chapitre IV
– Dans ma spiritualité, je crois à l’au-delà. Il y a une vie après la mort, le paradis ou l’enfer, nous prions alors pour tous ceux qu’on aime, pour qu’ils puissent être en paix.
– Pour moi, ils ont leur place au paradis.
– Aventurière depuis mon enfance, j’ai suivi mon premier homme, celui avec qui j’ai découvert l’amour.
– Après tout ce que j’avais subi, je m’engageai avec lui très rapidement et très jeune.
– Pour la première fois, je décidai alors de partir en Europe, avec lui, sans imaginer que le temps s’écoulerait aussi vite.
– J’allais affronter d’autres combats. J’étais jeune et je croyais que j’allais laisser mes peines derrière moi, passer à autre chose pour un début de bonheur ; dans la vie, on s’accroche à nos rêves et ils nous permett

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