Les Joies de l enfer, mon cancer
302 pages
Français

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Les Joies de l'enfer, mon cancer , livre ebook

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Description

« Les scientifiques, les chercheurs et les médecins de la planète concentrent leur principale attention sur les aspects du cancer et ses origines. Il faut savoir que le cancer représente la cause majeure de décès dans le monde soit environ plus de sept millions d’individus par an. Je ne me risquerai pas à vous écrire une thèse sur cette maladie car je n’en ai pas les compétences cependant je soulignerai les principaux facteurs qui contribuent au développement du cancer sur les bases de généralités recueillies lors d’observations purement scientifiques. Le déni est à proscrire du quotidien lors d’une telle épreuve pernicieuse comme le cancer. Cependant, il suffit d’embellir chaque journée d’une romance aux armoiries de la passion pour adoucir notre nouvelle condition de cancéreux. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332682680
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68266-6

© Edilivre, 2014
Chapitre 1 Causes et préventions
Les scientifiques, les chercheurs et les médecins de la planète concentrent leur principale attention sur les aspects du cancer et la provenance de ses origines. Il faut savoir que le cancer représente la cause majeure de décès dans le monde soit environ plus de sept millions d’individus par an. Je ne me risquerai pas à vous écrire une thèse sur cette maladie car je n’en ai pas les compétences requises obligatoires pour disserter sur le sujet. Cependant je soulignerai les principaux facteurs qui contribuent au développement du cancer sur les bases de généralités recueillies lors d’observations purement scientifiques. Après avoir prospecté une tonne d’informations liées au cancer suite à l’annonce de ma maladie, j’ai recensé de multiples données afin de vous éclairer sur les causes principales de la progression du cancer dans nos sociétés modernes. Les cancérogènes se présentent sous de multiples aspects aux variantes chimiques ou biologiques souvent liés au mode de vie de tout à chacun. Mais d’autres facteurs comme la pollution concourent à l’émergence de cancers. Sachez qu’au-delà de quarante-cinq ans les cycles des fréquences des cancers augmentent. Comme nous évoluons dans des sociétés où l’espérance de vie progresse régulièrement, les cancers se développant tardivement se multiplient. L’épidémiologie démontre que l’absorption d’alcool et la consommation du tabac altèrent les communications intercellulaires et constituent ainsi le réveil de certains cancers. D’autres facteurs évidents comme la malnutrition, le surpoids, l’obésité, l’exposition prolongée aux ultraviolets naturels du soleil ou artificiels des cabines UV concourent à déclencher des tumeurs malignes parfois irréversibles. Aussi, les cellules malignes fourmillent dès lors qu’elles sont abreuvées des erreurs de nos attitudes à risques. Les mélanomes croissent du fait des comportements inconscients des personnes qui ne réalisent pas les dangers du soleil et des ultraviolets quelles que soient leurs origines. Les scientifiques considèrent que certains cancers pourraient être évités si les populations visées ou présumées concernées par la maladie optaient pour des comportements individuels davantage réfléchis. Un point important et nécessaire se doit d’être souligné concernant l’absorption des contraceptifs oraux chez la femme sur une période supérieure à dix années de prescriptions qui constitueraient une cause principale des cancers de l’utérus. Ces quelques exemples que je viens de vous citer ne représentent que la partie visible de l’iceberg Cancer. Réjouissons-nous de la ténacité des chercheurs qui font évoluer au fil des années des thérapies innovantes qui restent toutefois dans ce domaine médical au titre d’essais expérimentaux aux couleurs énigmatiques de la cancérologie. Nous pouvons assister au XXI ème siècle à la rémission d’environ un cancer sur deux et à presque autant de guérisons. Si le cancer du sein est vécu comme une fatalité de l’existence pour certaines patientes, il se guérit de plus en plus malgré un taux de mortalité important. Je me permets de vous instruire du nombre conséquent de femmes diagnostiquées du cancer du sein, soit environ une femme sur neuf. Environ onze mille cinq cents décès ont été recensés en France en 2011. Un chiffre alarmant dans le monde du nombre de décès suite au cancer du sein, les deux sexes confondus, se chiffrant à environ quatre cent mille individus. Ne soyons pas trop pessimistes vu que le taux de guérison avoisine un cancer décelé sur deux. Cette succincte parenthèse informative clôturée, je vais vous guider maintenant sur les sentiers dédaléens de mon expérience de cancéreuse définitivement recensée sur les diagrammes hautement élaborés sur les bases de statistiques sérieusement établies.
La vie s’annonce comme un voyage jalonné d’escales où chacun conçoit les épisodes de son histoire au gré des inspirations et des déroutantes périodes improvisées de l’existence. La conceptualisation du cancer pourrait se schématiser à l’image d’une vie mais sur une période brève et comparable à la consumation d’une bougie. Le film de notre vie pourrait s’apparenter au destin de ce combustible éphémère. Avez-vous eu le loisir d’observer la combustion d’une bougie ?
Une nuit d’insomnie, je me suis intéressée à ce phénomène. Les yeux écarquillés et comme hypnotisée par cette lueur incandescente, j’ai réalisé les préoccupations de ma vie qui se résument en fait à l’amorce d’une mort imposée. La magie opère sous le spectacle fusionnel de la chaleur luminescente du combustible. La bougie s’enflamme au regard de celui qui allume la mèche. Conçue à partir de produits composites dont la paraffine dérivée du pétrole associée à des extraits de graisses animales et végétales appelées la stéarine ; la matière de la bougie ne prendra vie que lorsque sa mèche introduite le long de son corps sera mise à feu. Par intermittence, la bougie s’enflamme puis se fige comme pour solliciter des instants de répits à sa combustion. Puis je l’ai contemplée se désagréger sous mon regard inquisiteur. Une fois qu’elle eût franchi tous les paliers de sa vie, sa flamme a vacillé, alors la bougie s’est liquéfiée puis s’est évaporée. Elle s’est éteinte en disparaissant physiquement sous mes yeux ébahis. La lueur s’est jouée de sa chaleur pour amorcer l’épilogue de sa fin laissant inerte quelques résidus de sa mèche dans le fond de son âtre. Alors comme une révélation, j’ai compris le sens de la vie. Je pouvais associer mon cancer aux périples de mon existence. Ma maladie n’était qu’un instant de vacillement parmi toutes les autres étapes de ma vie.
Mon intention en écrivant ce livre était de vous alerter sur les dangers de la méconnaissance du cancer en général, et plus particulièrement sur le cancer du sein dont j’ai été l’une des victimes en 2009. Je voudrai vous informer sur les causes probables mais également sur les conséquences dans la vie quotidienne de cette maladie universelle dénommée Cancer. Nous sommes tous de potentielles victimes de ce fléau qui se propage sur notre planète depuis des décennies. Bien que n’étant pas une maladie contagieuse, certains cancers sont génétiquement transmissibles donc hypothétiquement décelables. Aussi, chacun d’entre nous peut être sujet un jour à devoir affronter un cancer. C’est pourquoi ; le courage, l’opiniâtreté, la sagesse, la patience, l’écoute et la passion soutiennent notre volonté comme des piliers essentiels des fondements d’une bâtisse humaine afin de nous permettre de combattre au mieux tous les désœuvrements de l’individu face à la maladie. Nous bâtissons notre vie comme nous construisons notre maison.
Lors de l’écriture de ce témoignage romancé, je m’investissais d’une mission. Une mission de prévention vis-à-vis de mes compagnonnes féminines, sans pour autant évincer des discussions, les maris, les concubins, les frères, les pères et les amis qui accompagnent les femmes confrontées au cancer du sein. Étrangement, je déplore la pénurie d’indices des symptômes annonciateurs. Nous assistons à un déferlement d’émissions télévisées sur le thème du cancer du sein mais, dans l’absolu, nous manquons irrémédiablement d’informations au sujet des signes précurseurs de cette maladie. Un grand nombre d’individus se croient immunisés contre cette maladie tant qu’ils ne perçoivent pas de douleurs physiques. Grossière erreur ! Nous sommes tous vulnérables face au cancer. Malgré toutes les recherches avancées sur ce thème du cancer, parfois encore tabou dans nos sociétés axées sur la rentabilité donc fondées sur des actifs en excellente santé ; nos démocraties feignent intentionnellement l’accès au travail pour les malades atteints de pathologies sérieuses, prétextant l’absentéisme cyclique et l’irascibilité des patients, pardon des employés. Cette explication abrégée et volontairement dépouillée de revendications politiques n’engage que ma propre responsabilité. Cependant, sachez que la vermine cancer attaque sa proie pernicieusement. Effectivement, des campagnes publicitaires informatives et de prévention sont diffusées régulièrement sur les médias mais sont elles aussi efficaces qu’elles le sous-entendent dans leurs slogans ! Leur objectif majeur d’impacter les esprits d’un maximum de citoyens est atteint grâce aux rouleaux compresseurs médiatiques. Mais, elles ne sont pas, à mon avis, suffisamment explicites sur le chapitre relatif aux prémices de la maladie. Puis, le temps imparti aux campagnes s’essouffle au fur et à mesure des redondantes médiatisations. Le temps que les données réactualisées cheminent vers les neurones réceptifs de notre cerveau, nous sommes déjà relatés à suivre une nouvelle programmation. Certes, la prévention s’inscrit comme un début de communication de l’information sur le cancer. En dépit de ces furtives démonstrations médiatiques, les personnes a priori en bonne santé n’imaginent pas une seule seconde la possibilité de l’intrusion du cancer en leur corps d’apparence parfaitement sain. Le plan consistant au dépistage du cancer du sein à partir de cinquante ans ne contrôle qu’une tranche d’âge de la population féminine. Je ne conteste pas cette démarche médicalement assistée par les pouvoirs publics mais je déplore le manque d’investissements financiers qui condamnent ainsi une partie de la population féminine à espérer en leur bonne étoile pour ne pas contracter un cancer du sein. L’optimisation des risques encourus perd littéralement toute son efficacité lorsque l’on n’anticipe pas de protéger toutes les tranches des populations concernées p

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