Lévothyrox, ma désintox
148 pages
Français

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Lévothyrox, ma désintox , livre ebook

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Description

Aujourd'hui, Sandrine va bien, mais cela n'a pas toujours été le cas... Après de longs mois de symptômes graves sans en comprendre la cause, elle entend parler du changement de formule du Lévothyrox... Les médecins l'ont prise pour une folle, et certains ont rabaissé les malades avec mépris. Depuis qu'elle a découvert la source du déclin de sa santé, Sandrine se bat pour faire triompher la vérité, sa vérité, celle de tous les malades. Pour aider les autres victimes... Aujourd'hui, Sandrine s'en est sortie, mais longtemps, elle a cru mourir. Dans son livre, elle raconte son quotidien en dents de scie, entre descente aux enfers et trop-plein d’énergie... comment elle a réussi à aller mieux. Un journal intime honnête, entier, sans faux-semblants, comme elle.
Son amie, Bérengère Brizard

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 août 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414372065
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-37207-2
 
© Edilivre, 2019
Introduction
Je m’appelle Sandrine Humbert, en 2017 au début de ce récit, j’ai 50 ans.
Une vie tout à fait normale, je suis domiciliée à Épinal dans les Vosges.
J’ai un métier qui me plaît, (monitrice d’atelier dans un ESAT à 30 minutes de mon domicile).
J’adore ce que je fais, c’est un plaisir d’aller tous les matins au travail, accompagner des personnes en situation de handicap dans leur projet de vie au travers de l’outil travail…
C’est passionnant !!
J’ai commencé une formation diplômante fin 2016 avec la perspective d’obtenir mon certificat de branche moniteur d’atelier en novembre 2017…
En parallèle je suis couturière installée en auto-entreprise, je propose de la retouche, (qui me permet de mettre du beurre dans les épinards), Et de créer des vêtements de tout style, et des costumes de carnaval. Ça aussi c’est passionnant !!
Je suis d’ailleurs partenaire de la délégation Lorraine pour Miss France, et à ce titre, j’ai créé deux années de suite le costume régional Lorraine pour Miss France… une grande fierté.
Je participe aussi à des défilés et commence à avoir une petite renommée dans les Vosges.
J’ai deux chats, une bonne partie de ma famille demeure à Épinal…
Bref, une vie normale, heureuse…
Au mois de janvier 2017, mon père décède, un choc important, cela m’a touchée énormément, plus que je ne l’aurais imaginé…
Du coup lors des événements qui vont suivre j’ai d’abord attribué ce qui arrivait à ce deuil. Mais non,… laissez moi vous livrer mon histoire via mon journal intime que j’ai commencé à tenir à partir de septembre 2017.
Au départ c’était juste un témoignage, destiné à porter plainte, et à ne pas oublier.
Il est devenu mon confident en mai 2018, l’endroit où je me suis épanchée, et aujourd’hui il sera je l’espère l’outil qui me permettra de vous convaincre que ce que nous avons vécu est juste inimaginable dans un pays qui se respecte…
Car ce que je vais raconter est mon histoire, mais j’ai fait connaissance avec beaucoup de personnes qui vivent la même chose que moi (ou à peu près)…
Certains d’entre vous vont peut être penser que je suis impudique,
… La situation l’impose, parce que nous ne sommes pas écoutés aujourd’hui en juin 2018, des personnes meurent dans l’oubli total de leur nation qui aurait dû les protéger. Sont obligées de prouver leur état de santé alarmant.
Je vais donc vous raconter, sans retenue, sans aucune pudeur ce qui m’arrive depuis maintenant plus d’un an…
Mon journal commence le 17 septembre 2017. Je vous le livre tel quel.
Par moment, il est sans doute difficile à suivre, le style est simple, voir simpliste, certains jours les phrases sont compliquées il y a des fautes, et des répétitions, mais je choisi de laisser tel quel, car je n’étais pas apte à mieux faire aux moments où j’écrivais, et je pense qu’il est important qu’on le comprenne.
Pardon pour la difficulté de lectures de ces passages… (j’ai juste corrigé les plus grosses fautes d’orthographe, et refais les phrases qui étaient incompréhensibles, car il y en avait, j’ai réécris certaines journées en gardant le sens…)
De plus je suis souvent passée du coq à l’âne ayant la sensation d’être en état d’urgence permanente…
Pour permettre aux lecteurs de suivre, j’ai ajouté des points de suspensions entre deux sujets.
Les majuscules ne sont pas toujours mises non plus…
J’ai inséré des photos de moi dans le récit. Je tiens à préciser, que je ne suis maquillée sur aucune.
Que toutes ont été prises en cours de journée (pas de photo le matin au réveil.)
Qu’aucune photo n’a été retouchée de quelque façon que ce soit.
Que sur toutes les photos j’ai tenté de me coiffer
J’ai mis des passages en gras, (les symptômes subits)
Et des passages en italique, (les copier/coller de correspondances.)
Voici donc mon histoire, ma vie avec levothyrox…
 
 
17 septembre 2017
J’ai souffert de la maladie de Basedow en 1995.
Elle a été soignée par néo-mercazole au départ, cela se passait bien.
En 2007, mon endocrinologue m’a conseillé de supprimer la thyroïde
En pleine confiance vis-à-vis de lui, j’ai accepté, et avalé une gélule radio-active, dans le but de la détruire.
Cela m’a fait peur.
J’ai signé un document avant de sortir de la clinique, juste après avoir pris la gélule, comme quoi je m’engageais à ne pas approcher les femmes enceintes, les bébés, personnes âgées pendant quinze jours, plus tout un tas de précautions à prendre, comme celle d’emballer trois fois les éventuelles protections périodiques par exemple. (pas prévenue avant d’avaler ce truc, merci pour la violence médicale)…
J’ai découvert depuis que pour donner ce genre de traitement les bons établissements placent le patient en chambre stérile pendant 15 jours, et que personne ne touche ni n’approche ces personnes pendant ce laps de temps. Les infirmières donnent les traitements et repas à travers un sas.
Si j’avais su tout cela, je n’aurais jamais accepté de prendre cette gélule.
Un mois après le chat de ma mère est mort, le mien a suivi dans la foulée.
J’ai quasi de suite regretté ma thyroïde… à partir de ce moment je suis dépendante d’un substitut à celle-ci, une hormone de synthèse le levothyrox en dosage de 125 mg.
Il est impossible de vivre sans…
Dès le départ, je ne gère plus du tout mon poids, mais les médecins m’affirment que cela ne vient pas de levothyrox. (je sais pourtant que si) et qu’aucun autre traitement n’existe pour remplacer la thyroïde.

À partir de 2013 mes mains doublent de volume… deviennent très douloureuses……
Au niveau de mes bras, des décharges électriques dans les muscles me coupent tout mouvement… cela par crises de quelques jours.
Depuis 2015, je suis obligée de m’habiller assise car je ne peux plus lever une jambe sans perdre l’équilibre…
Je sens le handicap s’installer en moi.
En 2016, je consulte une rhumatologue, qui après diverses analyses sanguines (qui révèlent des anticorps de type rhumatoïdes) et radiographiques, diagnostique un rhumatisme psoriasique. C’est une maladie dégénérative inflammatoire chronique, appartenant au groupe des spondylarthrites, proche de la polyarthrite rhumatoïde, évoluant par poussées vers la déformation et la destruction des articulations. D’après la rhumato, Il faut traiter d’urgence avant que les articulations ne soient détruites. Je suis reconnue en affection de longue durée à partir de ce moment là.


Avril 2017 , Je me sens fatiguée. Je me repose, mais comme impossible de me sentir mieux…
Le 14 avril, je suis attablée aux restos du cœur où je suis bénévole, je m’endors en plein milieu d’une phrase. Sur la table. Mes collègues bénévoles me renvoient chez moi et me conseillent de me reposer.
(Elles ne m’ont revue qu’à l’automne… Je leur ai envoyé un texto courant de l’été pour leur dire que je faisais des examens médicaux pour trouver ce que j’avais, car j’étais très malade. Elles m’ont répondu de bien me soigner et de les tenir au courant.)
Au départ, en avril, je me dis que la mort de mon père plus mes 50 ans qui arrivent me donnent un sacré coup de vieux… qu’il va falloir que je me donne un coup de pied au derrière et rebondir, car ce n’est pas possible de se laisser aller comme cela.
50 ans, c’est encore jeune…


Au mois de mai , j’oublie mes rendez-vous, je pars de chez moi pour aller chez ma kiné, et me retrouve chez ma sœur. Le lendemain matin, je me rend compte que j’ai zappé la kiné, obligée de l’appeler pour m’excuser…
Je lutte à plein temps contre le sommeil. Le week-end, je fais des siestes de plusieurs heures.
La nuit il m’arrive de me réveiller en sursaut car je suis victime de crampes dans les mollets, dans les pieds, les mains… les bras, c’est très douloureux.
Lorsque je chante ce qui est mon plaisir quotidien je m’étouffe au milieu des phrases par manque de souffle. Je me demande si j’ai attrapé la maladie de Lyme, car j’ai été piquée par une tique au mois d’avril.

Le 26 mai, je passe une matinée à l’hôpital afin de faire des examens concernant ma maladie rhumato…
Résultats… un type d’anticorps en plus par rapport à l’année précédente. Un tas d’analyses prescrites. Infection urinaire. Exploration fonctionnelle respiratoire alarmante.(on m’a fait recommencer 5 fois le test, car je souffle très difficilement dans l’appareil). Des plaques sur le corps faisant penser à un lupus… Voir courrier de la rhumato…

En juin , je n’arrive plus à lire un document.
Le lisant en diagonale, j’en fais une lecture simpliste, ce qui génère des erreurs dans mon travail. Je grossis chaque jour d’avantage.
Je bave, la nuit je peux me réveiller avec l’oreiller trempé, et il m’arrive aussi d’avoir un filet de bave qui coule pendant que je parle.
Il m’est arrivé de dire bonjour 4 fois de suite à la même personne. Me lever de ma chaise, faire la bise dire bonjour, me rasseoir et me relever. Recommencer jusqu’à ce que la personne me demande en riant ce que je faisais. Heureusement dans ces cas là, un trait d’humour peut faire passer beaucoup de choses…
À ce moment là ma vue se trouble, il va me falloir changer de lunettes.

Le 30 juin J’avais très envie d’aller au concert gratuit de Mickael Jones dont je suis fan depuis des années. De plus à cette soirée, des amis m’attendaient, et si j’y étais allée j’aurais peut être pu le voir et échanger avec lui, car certains de mes amis faisaient partie du spectacle. J’ai passé ma soirée chez moi à pleurer parce que je n’avais pas la force d’y aller. J’étais incapable de mettre un pied devant l’autre. J’entendais la musique depuis chez moi car le concert était à deux pas. C’était juste atroce.

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