Lisa, au fil de mes pensées
494 pages
Français

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Lisa, au fil de mes pensées , livre ebook

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Description

Lisa est une personne que l'auteur a jadis connue et à qui il s'est promis de rendre hommage.

Désormais à la retraite, il aura mis six ans pour ordonner ces faits réels mais romancés. Ce ne sont pas des accumulations de fantasmes, non ! Jeune fille splendide physiquement et attachante intellectuellement, elle avait tous les atouts pour réussir sa vie professionnelle et sa vie de femme...

Voici donc le récit de son histoire, peu banale il est vrai ; des premiers émois aux premières sensations, aux premières découvertes interdites ; l’affirmation d’une révolte envers la société, le lent et hésitant apprentissage aux affres d’amours éperdues...

Lisa, un peu perdue, plongée dans la tourmente et dans le monde opaque des années 70 qui va peu à peu l’amener à sa chute...

Un récit fort, décapant, à la fois brutal, doux et amer, dans lequel l’auteur mêle pudeur et impudeur sans jamais tomber dans la vulgarité. Un livre qui soulève encore bien des interrogations...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 septembre 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334194686
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-19466-2

© Edilivre, 2016
Dédicace

A Lisa,
A toutes les femmes connues ou inconnues,
A toutes les femmes opprimées de par le monde.
Exergue

« Les enfants ne sont la propriété de personne : ils ne sont ni la propriété de leurs parents ni la propriété de la société. Ils n’appartiennent qu’à leur futur Liberté. »
Bakounine.
« Si on se conduit comme ceux d’en face,
On est ceux d’en face.
Au lieu de changer le monde, on ne réussira
Que le pâle reflet de celui
Qu’on veut détruire. »
« Suis-je chargée de protéger la bêtise ? Ou d’encourager la sauvagerie ? Dans certaines tribus primitives, on vous coupe le clitoris afin que vous ne jouissiez pas trop. Chez nous pas besoin de sorcier pour se donner cette peine : ce sont les filles elles-mêmes qui se chargent de se châtrer…
S’aimer sans se toucher, se toucher sans s’aimer : depuis des millénaires les religions, cohérentes à ce sujet, nous imposent leurs diktats et les religieux tournent autour de ces passionnants problèmes comme des mites autour d’un falot. Si cette obsession ne rendait fous qu’eux, on se ferait une raison : mais ils ont détraqué toute la terre. Ils ont mis des braguettes aux statues et des chemises aux tahitiennes. Ils ont fini par nous faire prendre peur de notre corps. N’y a-t-il rien de plus utile à faire sur cette planète que de porter la haire et se donner la discipline ?
Emmanuelle Arsan.
Chapitre 1 La venue de Lisa, dans un monde encore chaotique
Dans les années 50, la France sortait de la guerre. Certains ponts, certaines infrastructures et certaines villes étaient encore en reconstruction. Les familles connaissaient les tickets de rationnement. Les parents de Lisa comme tous les français, sortaient de quatre années de privation et de manque de libertés. Ils espéraient un monde meilleur pour eux et leurs enfants. Une société où ils pourraient enfin s’exprimer, parler, se distraire : être enfin heureux !
Les moyens d’expression redevenaient libres. Le peuple de France aspirait à beaucoup plus de libertés dans les actes de la vie quotidienne, dans le monde du travail et dans les mœurs. Les pertes humaines, ayant été très importantes, il fallait repeupler le pays. La population voulait très vite oublier les traumatismes infligés par l’occupant nazi.
Les femmes ayant participé à la « Libération » désiraient être reconnues et être considérées à égalité avec les hommes. Il faudra attendre l’année 1968 pour qu’éclatent à la vue de tous, les aspirations des hommes et des femmes. Celles-ci veulent avoir des droits : droit d’exprimer leurs désirs, droit à la politique, droit au travail, égalité des salaires entre les hommes et les femmes dans tous les milieux sociaux (ce qui n’est pas encore le cas en 2015. Elles ne veulent plus être sous la tutelle des hommes ! (Relire le chapitre sur le combat des femmes)
Il fallait donc lâcher du lest… Les mœurs se relâchèrent.
Lisa fait partie de la génération d’après guerre. Elle arrive au monde le 15 mai 1950, issue d’un milieu socio-culturel moyen.
Son père était à la tête d’un cabinet d’expertise comptable. Sa mère ne travaillait pas, comme c’était courant à cette époque.
J’ai reçu une éducation normale, respectueuse de ma liberté et de ma propre vie.
J’ai été témoin de la révolte de mai 1968 qui eut pour conséquence de déclencher une onde de liberté interrogative dans nos consciences de femme. Nous y avons cru fortement.
J’avais 18 ans et j’étais prête dans l’euphorie générale à embrasser les règles d’un nouveau code social et de mœurs plus libérales, voire libertaires !
Toute une génération a préjugé qu’une aube nouvelle se levait… Que d’espérances assurément trop vite amorties !
La société démocratique est un long fleuve tranquille qui n’accepte que difficilement les changements abrupts et violents. Elle n’évolue que très lentement.
Les lois peuvent être discutées, édictées, corrigées et votées par les deux Assemblées puis réexaminées ou remises en cause par un remaniement présidentiel et gouvernemental.
Des associations laïques et religieuses peuvent émousser les ailes de la Liberté retrouvée. Il faut aussi conserver et ne point choquer certains électeurs potentiels !
Il faut des années, que dis-je, souvent des décennies, pour qu’elles soient assimilées par les consciences, consenties enfin par les différentes couches sociales et communautés du peuple, par les différentes religions (véritables Guignols armés de gourdin), par les divers courants politiques (conservateurs, libéraux, progressistes) et qu’elles entrent enfin sans heurt dans les mœurs quotidiennes.
Souvent des poussées spasmodiques conservatrices attaquent et remettent en question des avancées difficilement acquises.
J’ai poursuivi des études sanctionnées par un BTS commercial.
Curieuse et ouverte de nature, j’ai toujours été volontaire pour m’intéresser à des savoirs complémentaires à mes études. Toujours passionnée, au cours de ma vie professionnelle, j’ai suivi de nombreux stages interprofessionnels ou autres.
Ces activités d’élargissement des connaissances et de remise à niveau ont amélioré mon contact avec ma clientèle et favorisé mes études de marché.
Je suis du signe du zodiaque Taureau, ascendant Taureau, peau fraîche, mâte, yeux grands ouverts, regard intelligent et Messieurs, beaucoup de générosité à l’étage de la poitrine !
Je viens vers vous sans emphase, directement, sans hésiter je plante mes banderilles et je vous parle droit dans les yeux.
Cette attitude franche gêne beaucoup de mes compatriotes hommes ou femmes.
J’ai un grand rire chaleureux et communicatif. Voyant venir les hommes de loin, je prends tout mon temps pour les étudier et percer leurs intentions.
Par contre les hommes patients et altruistes sont ici récompensés. La femme Taureau est la femme la plus sensuelle des signes du zodiaque !
On dit habituellement que je suis « une belle plante » sur laquelle on se retourne.
Mes cheveux longs noirs, frisés, abondants encadrent un visage qui dévoile un magnifique ovale. Deux grands yeux noirs intelligents, éclairent ma frimousse attachante.
Le nez est mignon et ravissant. Attirante, la bouche est bien ourlée, ornée souvent d’un sourire doux totalement apaisant, parfois nécessaire pour désamorcer des situations conflictuelles. Les dents régulières sont fascinantes de blancheur.
En toute modestie, je suis grande et belle. Je ne peux cacher mes formes fermes et arrondies. Mes fesses rondes sont attachées hautes sur une taille cambrée mises en valeur par des hanches étroites. Quand je marche, j’ai une allure altière et féline.
Tout mon corps inspire l’amour et attire le regard des hommes que je dois fermement éconduire, surtout en été lorsque mon corps de femme se dévoile.
Cela ne me disconvient pas car je sais me faire respecter, même par les hommes les plus collants et abjects.
Mes chéris, ne vous en déplaise, c’est moi qui choisis !
J’ai été toujours plus mature que mon âge ; par ma nature sensuelle exubérante, j’ai appris très vite à me faire respecter !
Je n’ai jamais étouffé cette sensualité débordante qui est enfouie au plus profond de moi : plutôt que de brimer ma profonde nature, je l’ai laissée largement s’épanouir.
Je suis avide d’expériences, de sensations : je souhaite en découvrir de nouvelles et je ne sais pas vraiment ce que c’est, que de connaître le sentiment de « péché ».
Seule, je raffole me toucher, me caresser. Je ne ressens ni honte ni gêne quand on me repère pour ma beauté et mes toilettes sexy.
Exhibitionniste, je le suis ! J’ai un halo de lumière qui m’illumine et me colle à la peau et ainsi j’ai conscience de laminer les autres ; mais qu’y puis-je ?
J’ai toujours une horde d’admirateurs qui me suivent et m’interpellent.
J’aime beaucoup donner aux autres (on en a abusé !) et j’aime qu’on me le rende au centuple (ce qui n’a pas toujours été le cas).
Je suis une fille gentille, douce, chaleureuse, un peu trop généreuse, naïve et excessive mais j’ai un caractère fort.
Je peux être fidèle, très amoureuse mais je transgresse les jugements obsolètes d’autrui ; je me suis comportée toujours comme une fille libre, trop libérée, peut-être ! Je n’ai aucun regret !
Je me confie au milieu des colombes et des angelots qui m’entourent et dans ce milieu serein, j’ai retrouvé, mes chers parents qui m’ont tout pardonné de ma vie effrénée. De les avoir prés de moi, je suis en paix avec moi-même.
Mon père est mort de chagrin, après mon suicide et ma mère l’a suivi dix ans après. Elle a développé un cancer de l’utérus dû, je pense, à son immense désespoir.
J’ai retrouvé mes parents, au royaume des anges. Je regrette de les avoir entraînés dans ma chute, car ils n’y sont vraiment pour rien. Je me suis brûlée mes ailes dans un tourbillon incontrôlé d’amours sans lendemain. Etaient-ils sans lendemain ? Je m’interroge car j’ai vraiment aimé profondément ce que j’ai réalisé dans l’excès. J’aurais pu construire comme certaines de mes consœurs, un véritable foyer.
Le hasard en a toujours décidé autrement…
Pourquoi mon suicide ? Chers lecteurs il faut lire la suite…
Trop de générosité, trop de naïveté, trop d’avidité, trop d’amour, trop de narcissisme, trop d’inconscience… je ne regrette rien, j’ai été vivante, bien vivante. J’ai épousée avec enthousiasme mon époque libertaire et je me suis vraiment éclatée…
Je n’ai jamais voulu d’enfant et je ne voulais pas entrer dans le parcours imposé du couple puis des conséquences inévitables : des enfants (obligation pour rentrer dans le moule), un chien, un chat, une voiture, une maison, des emprunts et des difficultés financières… le divorce souvent dû à la lassitu

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