Ma bouchée d oxygène
226 pages
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Ma bouchée d'oxygène , livre ebook

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Description

Difficile de parler de soi lorsqu’il s’agit de parler de troubles alimentaires. Beaucoup d'ados sont touchés, mais peu d'adultes osent encore en parler. L'entourage et les victimes se heurtent très souvent à l'impuissance, à l'incompréhension et au jugement. Dans ce livre, vous serez acteur des trente ans d'anorexie de Sandrine Teyssier dont onze ans d'orthorexie encore méconnue. Vous deviendrez ce qu’elle est mentalement et physiquement, avec ses souffrances, ses rituels et surtout son côté sombre. Témoignage poignant et fragile.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332690937
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-69091-3

© Edilivre, 2014
Présentation du livre
Difficile de parler de soi, de rentrer dans le monde tabou que sont les troubles du comportement alimentaires qu’on surnomme les TCA.
Beaucoup d’adolescents ont été ou sont touchés par ces troubles psychologiques les plus courant bien sûr sont l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie.
Je n’y ai pas échappé l’anorexie privative a contrôlé ma vie durant vingt ans et je n’en suis pas vraiment sortie, un autre trouble moins connu mais reconnu depuis quelques années a pris le dessus, le contrôle sains d’un simple repas est devenu ma prison depuis presque onze ans maintenant, ce livre est juste mon témoignage, des épisodes de ma vie où je démontre la puissance de ces troubles, et surtout ce combat chaque jour contre sois, car la seule personne que vous avez a combattre dans ces troubles, c’est vous.
J’espère que ce livre permettra à d’autre dans mon cas de briser le silence et surtout que vous n’êtes pas seul, et qui sait vous donnera la force de vous en sortir, un combat difficile, il y aura des jours avec, des jours sans, mais surtout demandez de l’aide, il y a des personnes qui vous écouterons, il n’y a aucune honte de demander de l’aide, il y a des SOS qui seront entendus, et vivre est la plus belle des victoire. Il est temps…
J’ose
– Perfection !! Tolérance !! Deux mots que j’ai bannie de mon dictionnaire, deux mots qui se complètent bien malgré tout.
– Je haie ce simple mot, perfection, devoir toujours et encore être parfaite, celle qu’on nous demande, celle qu’on nous impose parfois dés son plus jeune age, c’est cette recherche de la perfection qui m’a perdue, par un regard, une attitude, une parole, juste être parfaite pour être reconnue, toujours mieux toujours plus sans arrêt tous les jours.
– Mais quand la pression est trop forte, quand on essaie d’être celle que les autres voudraient que vous soyez, vous ne devez que l’ombre de vous même, ces ombres qui sont devenues mes fantômes, ma seule compagnie.
– Et quelle vaste plaisanterie cette tolérance qu’on se donne, un mot si puissant qu’on veut bien donné pour s’acheter une bonne conscience si facilement employer dans les religions, les différences culturelles et raciales, cette tolérance fabriquée et si vite employée, ne jamais sous estimé la puissance des mots, et celui là si vite bafoué, trompé et surtout employer a la va vite, la différence fait peur on le sait tous, l’ignorance créait l’isolement mais surtout chacun joue avec ces mots tant qu’elle ne nous empêche pas de dormir, un mot qui donne ce beau rôle, un mot a la mode.
– On a tous nos démons, on a tous un passé, certains plus facile que d’autres, beaucoup m’ont dit qu’il ne fallait pas vivre dans le passé, sauf qu’il nous construit, on ne peut le renier, tout est une question de sensibilité a vivre les évènements, les épisodes de notre vie, enfants, adolescents et adultes.
– On gère tous un passé parfois chaotique, ses souffrances et ses fantômes comme on peut, certains s’en sorte plus facilement que d’autre, pour ma part, j’ai toujours vécue avec cette ombre qui m’a coûté trente ans de ma vie, alors je lève enfin ce voile qui m’étouffe depuis trop longtemps, je n’ai plus envie de me battre contre moi même, j’ai envie de me battre contre elles, contre ces maladies qui m’ont étouffé, et accepter peut être une aide, il est temps. C’est si facile de tomber dans ces addictions mentales, et si difficile de s’en sortir sans aide, je m’en aperçois tous les jours.
– Je vais sûrement choquer, décevoir, ou surprendre, ce n’est pas mon but, on ne sait jamais qui est vraiment la personne en face de vous, votre voisine, un membre de votre entourage, alors juste sans jugements, ce livre n’est juste qu’un exutoire, une prise de conscience, ma confession, je n’attend pas un pardon, je l’espère, juste il faut déjà que je me pardonne a moi même, et surtout m’accepter comme je suis pour pouvoir avancer alors je commence par livrer mon histoire.
– Il est plus facile d’en parler maintenant car les choses ont changé, ont évolué, on sait tous maintenant ce que sont les TCA, troubles du comportements alimentaires, et surtout maintenant il est possible de se faire aider, choses qui n’existaient pas quand je suis tombée dans ce cercle, on peut tous y avoir un jour ou l’autre mis un pieds dans ce genre de troubles soit comme acteur soit comme spectateur.
– Trente ans a vivre avec la faim, plus ou moins tenace, mais toujours la faim, c’est long c’est fatiguant, je suis fatiguée, tellement…
– Pour la première fois je vais m’occuper de moi et non des autres, de ce que penseront les autre, il n’est pas un règlement de compte puisque la seule responsable c’est moi… responsable d’avoir baser ma vie sur des jugements idiots, responsable d’avoir été influençable, responsable d’avoir attendu une reconnaissance des gens, de ne vivre qu’a travers leur regard.
– Dans ce livre je décris mon combat, ma façon de gérer la maladie, il y aura mes interprétations d’enfants, mes souvenirs de gamines, ma façon de dire les choses, ma souffrance, il y aura des souvenirs qui feront sourire, des attitudes, des paroles qui pour beaucoup penseront « ce n’est rien », sauf qu’il y a une façon de dire les choses, avec haine, ou énervement, la nuance est là, des attitudes froides, des regards glacés, le corps parle surtout, beaucoup n’y prête pas attention, mais justement quand on cours toute sa vie après ses attentions, qui vous font exister pour quelqu’un, ce qui était pour moi vitale, et quand on est dés l’enfance attentif a tout ça, on ne peut qu’en souffrir.
– Souvent le regard sur nos souvenirs diffère de ceux des personnes qui ne sont que spectateurs. Pour beaucoup il paraît dérisoire que parfois certains mots, certaines réactions envers vous peuvent avoir des répercutions aussi démesurés, qu’elles puissent en faite vous bouffer, sans jeux de mots sourire, la seule excuse que je me donne c’est que je n’étais qu’une enfant, le seul reproche que je me fais c’est de ne pas avoir réagit en tant qu’adulte.
– Je me suis lancée un défit, crier, hurler ma souffrances, enfin dire les choses on vraiment pour moi mais pour peut être sauver une vie, j’ai toujours eu ce besoins d’exister, alors quelle revanche sur la maladie que d’aider quelqu’un atteinte de troubles du comportement alimentaire, peut être ouvrir un dialogue entre les victimes et leur entourage, peut être aussi faire comprendre a ces proches qu’on a besoins d’écoute et de soutiens, et que s’ils sont perdues, s’ils se sentent impuissant autant se battre tous ensemble, sans prétention j’espère juste apporter quelques réponses pour certains d’entre vous… d’entre nous.
– Je m’appelle Sandrine, j’ai quarante cinq ans, ex anorexique enfin c’est ce que je pensais encore il y a quelques temps, pendant vingt ans, je dis ex mais si ex que cela et depuis onze ans orthorexique… dites vous surtout que l’anorexie on en meurt, on souffre a en crever, car oui on creve de faim, quand vos os vous font mal que vous avez même toujours la sensation d’un vent glacé a l’intérieur, toujours froid, quand la faim vous tenaille, vous ne pensez qu’a une chose c’est manger, vous rassasiez, être toujours speed ? Ça fatigue, car oui les anorexiques dépensent une énergie folle, toujours sur les nerfs, ça fatigue ça use, tout le métabolisme trinque, le cœur, les hormones, les intestins, vous êtes éteintes, déprimée, agressive pour ceux qui vomissent, les dents s’usent, la trachée est brûlé, pour ma part j’ai toujours refusé de vomir volontairement pour moi je voulais une anorexie propre enfin si on eut dire ça été m’affamer et un cocktail de laxatifs et je sais que pour tout ça je ne retomberais jamais dans l’anorexie, j’en ai marre d’avoir mal !! On ne guérit jamais vraiment de ce genres de troubles mais on apprend à aller mieux.
– Avec ironie l’orthorexie m’a sauvé la vie, car on en meurt pas mais c’est tout autant de souffrance et une même prison, moins de souffrance pour mon corps mais tout autant de souffrance psychologique, finis d’avoir mal physiquement, c’est déjà ça… Sourire l’anorexie est cette lutte physique beaucoup plus douloureuse que l’orthorexie, vivre avec neuf de tension par les privations c’est épuisant, alors que l’orthorexie c’est plus psychologique, on mange plus, on se prive moins on est plus résistante physiquement avec douze de tension, la seule vrai différence, enfin pour mon cas a été cette se ressent plus qu’elle ne se voit mais chaque troubles laissent ces traces.
– La barrière entre l’anorexie et l’orthorexie est très mince, et souvent associées, souvent les anorexiques sont aussi des boulimiques, je n’ai eu qu’une seule crise, je n’ai cédé qu’une seule petite fois, j’ai tellement résister, tellement… et il m’était impossible de céder une seconde fois alors que dans l’orthorexie j’ai un semblant d’équilibre ou plutôt j’avais, j’ai surtout cette sensation que dans l’orthorexie, j’essayais, j’essaie, j’en parle au présent bien sur puisqu’elles sont toujours là, j’essaie donc d’apporter en un repas tous les manques que j’ai pu voir dans l’anorexie, cette peur des carences que j’ai pu avoir, cette peur de devoir aussi rentrer a l’hôpital par faiblesse, dans l’orthorexie tout est devenue une organisation quasi militaire, ce besoins de visualiser chaque aliments, cette obsession des fibres, des graisses, des vitamines, en faite prévoir les carences, qu’on en oublie d’aimer manger, tout en essayant de maîtriser le nombre de calories.
– Souvent certains détails feront penser plus a des tocs, mais quand ces tocs deviennent une véritable obsession, et qui gouverneront

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