Ma maladie, une bénédiction
162 pages
Français

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Ma maladie, une bénédiction , livre ebook

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Description

À travers le parcours de sa vie, l’auteure nous entraîne dans une aventure humaine très atypique. De l’île de la Réunion au Québec, en passant par la France, le Sénégal, l’Inde etc. elle rencontre la voie du soufisme et s’engage dans la non-violence.



Mais voilà que dans son parcours, le cancer s’invite. Elle expérimente alors différentes médecines qui jalonneront son chemin de vie. C’est ainsi qu’elle rencontrera diverses traditions pour atteindre la guérison du corps, mais aussi du cœur, de l’âme et de l’esprit.



Et comme le dit Cheikh Aly N’Daw : « Dans la médecine, on soigne la maladie pour faire disparaître la souffrance. Dans la voie de la non-violence, on soigne la souffrance pour faire disparaître la maladie. »



Ce livre nous invite à changer de regard sur les événements de la vie. Il peut être à la fois un choc pour certains et un message d’espoir pour d’autres.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 mars 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414432738
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Les personnes qui souhaitent entrer en contact avec l’auteure peuvent le faire via son adresse e-mail : ahimsa.aicha.vivien@gmail.com. Sa thèse de doctorat (lire le résumé dans le chapitre Annexes) est téléchargeable : http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/9600
Site Internet de l’École Soufie Internationale et de la future Université de la Non-violence à Pout au Sénégal : https://international-sufi-school.org/
Ce livre-témoignage a été écrit avec le concours de Christophe Tézier, biographe (06 17 77 02 66) ctezier@orange.fr. Site Internet : vieenlivre.fr .
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-43270-7

© Edilivre, 2020
Exergue
 
 
 
« Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. »
À l’image de ce principe fondateur de l’UNESCO rédigé en 1945 et repris dans ma thèse, j’estime aujourd’hui que la maladie prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doit se développer la santé.
Dédicaces
 
 
 
Aux lecteurs et lectrices
À Cheikh Aly N’Daw, mon maître spirituel
Aux disciples de l’École Soufie Internationale
À ma sœur, Annick
À ma famille physique
À mon oncologue, la docteure Khenifer
Aux équipes médicales.
Préface
Certaines prises de position et de décisions de la part des dirigeants sociaux relèvent du manque d’espoir dans l’existence humaine et de la volonté de réduire la vie à une certaine zone de confort, au-delà de laquelle n’existe que le néant.
On en est arrivé à faire croire à l’humain qui est tellement civilisé et émancipé, que si la maladie le prive du plaisir de vivre, il peut demander à mourir, à solliciter la médecine pour cela, exiger que le médecin mette un terme à sa vie après lui avoir indiqué le meilleur poison.
D’autres ne pouvant échapper à la mort – mort à laquelle d’ailleurs personne n’échappe – demandent à être congelés en attendant que la science puisse les ramener à la vie.
Certains prennent le devant en mettant tout leur espoir sur les manipulations génétiques pour l’obtention de bébés. Ce projet de parents repose sur des critères de beauté et d’intelligence ; en un mot, une intelligence d’élite dans un corps parfait.
Jusqu’où ira-t-on ? Il est vrai que le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui – et que nous avons nous-mêmes construit – est l’expression de notre pensée. Et que si nous voulons le changer, nécessairement il nous revient de changer notre manière de penser. C’est ce à quoi Ahimsa nous invite à travers son livre : Ma maladie, une bénédiction .
Elle nous lance dans l’expérimentation, nous instruit, nous apprend à ne pas diviser afin de pouvoir vivre et non survivre, à ne pas séparer la santé et la maladie, la vie et la mort, le bien et le mal. La division nous a conduits à tout scinder entre le positif et le négatif. Cette partition est suscitée par la peur : on lutte contre la maladie, on lutte contre la mort, on est totalement vidé de l’énergie vitale, avant d’avoir même le temps d’espérer pouvoir retrouver la guérison.
Ahimsa nous invite à voir la maladie comme une alliée, un chemin d’introspection à la découverte de notre propre être, débarrassé de tous ses conditionnements et de tout formatage, pour pouvoir ainsi accéder à une subjectivité limpide nous permettant d’établir des rapports vrais avec tout ce qui nous entoure. Elle annonce l’avènement d’une conscience à travers le choc éveilleur, pour sortir de l’inconscient qui nous égare à travers des idoles, devenues chair parce qu’habitant nos cœurs : l’argent, l’orgueil, la convoitise, la cupidité, la haine etc.
Dans ce livre qui ne tient nullement compte des conventions chronologiques, l’auteure tient à sortir son lecteur d’une certaine forme de conditionnement intellectuel, en lui offrant cette possibilité de pouvoir lire au gré des chapitres qui l’interpellent dans sa situation de vie.
Ce texte éclairant, suffisamment explicite, fera découvrir une succession d’événements toujours surprenants et des actions ou des anecdotes parlant comme dans un conte. Le lecteur s’appropriera les messages contenus dans cette aventure humaine dont le caractère atypique relève toute la valeur positive au sein d’un monde en quête d’une fin constructive, mais malheureusement par des moyens destructeurs. Ce qui est formidable, et d’une importance capitale, c’est qu’Ahimsa a su unir des éléments qui, jusqu’ici, n’ont fait que diviser les humains entre eux et en eux-mêmes.
Les religions ne lui posent pas de problèmes ; ni les spiritualités, ni les traditions ou la modernité. L’on verra ainsi notre militante de la non-violence partir de son catholicisme d’origine pour embrasser l’anthroposophie, puis passer de l’anthroposophie à la culture tamoul à travers ses initiations et ses rites, ensuite se diriger vers l’écologie avec son amour pour l’environnement, inspiré entre autres par les beaux paysages de l’île de La Réunion. L’opportunité des circonstances, des rencontres et des alliances qui ont jalonné son itinéraire de vie l’amènera à découvrir l’islam ésotérique appelé le soufisme.
Au milieu du bouillonnement de sa quête, elle ne laissera pas ses études en reste. En effet, elle intègrera le circuit fermé du Bâtiment, chasse gardée des hommes, pour finalement faire son entrée dans l’enseignement et devenir professeur au collège. Après quelques années, elle se lancera dans l’étude de la non-violence qui va se présenter à elle comme un véritable parcours du combattant. La lecture de son livre vous en dira plus.
Et ce sera au cœur de toutes ces tribulations que la maladie, en l’occurrence le cancer, fera son entrée dans sa vie. Pour retrouver la santé, elle expérimentera différentes formes de médecine : allopathique, homéopathique, anthroposophique ayurvédique, africaine, mystique et prophétique.
À partir de son expérience, Ahimsa propose un changement de regard profond et confiant, nous invitant à vivre les dysfonctionnements du corps comme une bénédiction et à sortir ainsi de la dualité santé/maladie.
Cheikh Ally Peerbocus
École Soufie Internationale
Avant-propos
La Paix, c’est apprendre à sortir de la conscience duale.
Cheikh Aly N’Daw
ce livre est un long voyage intérieur entre la maladie et la santé. L’une n’allant pas sans l’autre. Impossible de rejeter l’une pour l’autre. Accepter la santé, c’est accepter de fait la maladie. C’est la première trame de cet écrit. L’autre étant la place de la spiritualité dans la laïcité.
J’ai rejoint le soufisme en 1991. Depuis, j’appartiens à l’École Soufie Internationale, Khidmatul Khadim (Servir le Serviteur), créée, au sein de la confrérie de la Mouridiya “la voie des aspirants”, par Cheikh Ahmadou Bamba, maître soufi sénégalais.
Pour promouvoir sa doctrine, il y a développé le concept de la khidma (le service), base de toute sa pensée et fondement de l’organisation de la société par les moyens de la non-violence. L’École Soufie Internationale se définit donc comme une École de Paix et de Service. Elle appelle les hommes à devenir des Êtres de Paix. Son message de paix est destiné à toute l’humanité et l’École a la mission de prolonger le message de Cheikh Ahmadou Bamba à travers le monde.
À sa mort en 1927, Cheikh Ahmadou Bamba a désigné comme son successeur, Cheikh Sidy Ahmed, un Mauritanien. À son tour, ce dernier a nommé Cheikh Abdoulaye Dieye pour continuer à revivifier le message selon le modèle prophétique.
Et, toujours dans le souci de parachever la mission de Khidmatul Khadim , Cheikh Abdoulaye Dieye a transmis le flambeau à Cheikh Aly N’Daw, son fils spirituel. Aujourd’hui, celui-ci poursuit l’œuvre de conscientisation pour offrir au monde un modèle concret de société de paix.
Au sein de structures, appelées daaras, s’élabore ce nouveau modèle social. Dans ce livre, il est beaucoup question de celles de Saint-Louis à l’île de La Réunion, du Plessis-Trévise en banlieue parisienne ou de Pout au Sénégal.
Selon les enseignements de Cheikh Aly N’Daw et son livre « La thérapie de libération », les disciples y remettent en cause leur héritage historique, leur héritage parental, les bases du système sur lequel repose leur vie. Ils y vivent une transformation de l’Être qui fait d’eux des Êtres de Paix et de Service, voués au bonheur de l’humanité. C’est dans ces daaras que je vis depuis ma rencontre avec le soufisme.
1. La cerise  sur le gâteau
L’expérience, ce n’est pas ce qui nous arrive, c’est ce que nous faisons avec ce qui nous arrive.
Aldous Huxley
Samedi 18 juin 2016. Milieu d’après-midi au Québec. J’ai choisi ce jour et, décalage horaire oblige, ce créneau pour révéler ma maladie aux disciples de la communauté parisienne.
Ils résident dans un pavillon du Plessis-Trévise, une de ces villes nouvelles qui ont fleuri à la périphérie parisienne dans les années 1950. Peuplée de vingt mille habitants, cette commune du Val-de-Marne, reliée à la capitale par le RER, voisine de Champigny-sur-Marne.
La communauté a pour habitude de se réunir chaque fin de semaine pour partager le dîner, travailler, prier et entonner le zikr, ces chants religieux où l’on répète continuellement le nom de Dieu. Ce soir-là, ils sont une petite vingtaine, des étudiants venus de l’extérieur et des disciples qui vivent ici en permanence, à se retrouver dans cette maison propriété d’un des leurs.
Je connais depuis près de deux décennies cette daara ; ainsi appelle-t-on nos maisons communautaires. Fonctionnant sans véritable responsable, elle est d’abord guidée par le maître spirituel de l’École Soufie Internationale qui demeure au Sénégal. Effectuant de fréquents allers et retours entre Dakar, le

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