Ma mort... Ma plus belle expérience de vie
240 pages
Français

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Ma mort... Ma plus belle expérience de vie , livre ebook

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Description

« Il est merveilleux de jouir de chaque moment de la vie et d'en être pleinement conscient.»


C'est la porte vers une nouvelle conscience.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334168304
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16828-1

© Edilivre, 2016
Dédicace


À ceux qui sont revenus de la mort et qui témoignent que l’après-vie bouillonne de vie…
Préface
Ce livre a été écrit en 1992. En 1994 il fut publié pour la première fois en Néerlandais. Complètement revu et réédité en 2014. J’ai fait la traduction moi-même et fait corriger par mes amis à qui je dois une fière chandelle. Merci à eux !
Beaucoup de choses ont été dites concernant les expériences de mort imminente (en anglais Near Death Expériences). Les critiques les plus diverses ne manquent pas, surtout les critiques négatives des gens qui n’ont qu’une faible idée de mon expérience.
C’est MOI qui l’ai vécu et toute explication sincère mais souvent simpliste n’approche pas la réalité de ce que j’ai vécu. C’est l’histoire d’une énergie que j’ai appelé âme, âme dans la signification la plus large. Cette « âme », cette énergie est incarnée dans le corps qui est actuellement le mien et vit incarnée sur cette boule, nommée Terre.
Le pourquoi de mon expérience avec ce corps de matière me restera probablement inconnu dans cette dimension-ci. Par contre, je sais très bien que j’eus à vivre un aperçu de l’immensité et qu’il m’a été permis de comprendre tout.
Hélas, beaucoup de cette connaissance est « oubliée », mais quand j’en ai besoin, elle m’est communiquée. Je sais que j’ai choisi notre système quadridimensionnel afin d’apprendre ce que signifie l’imperfection. Aussi longtemps que nous nous trouvons dans ce système, nous sommes imparfaits et imperfection il y aura.
J’ai pu vivre la perfection absolue lors de mon expérience de mort imminente. C’est sublime. Mais je devais retourner afin de compléter mon savoir. Non, je n’ai pas tout appris, il y a encore beaucoup à apprendre mais, me trouvant devant l’éternité, le temps ne joue plus. Avoir été dans le non-temps, le non-dimensionnel est un cadeau superbe.
J’ai pu retourner chaque fois dans mon corps. Je dois parler de la vraie vie, la vie qui va au-delà de la matière, de l’énergie et du temps, bien au-delà des choses que notre raison peut saisir. La vie est si unique et nous ne comprenons pas l’entièreté de l’immensité de ce que qui est. Cette immensité a toujours été là et ce n’est pas la disparition de notre corps qui y met fin. L’énergie qui faisait fonctionner ce corps biologique continue sa route. Que les scientifiques n’aient pas encore découvert cette réalité est dû à leur esprit réductionniste et leur refus de vouloir croire certaines vérités de la vie.
C’est mon récit complémenté avec des souvenirs de ma vie et des expériences faites suite à ma mort imminente. Ils ont secoué ma vie et j’en suis heureux. Écrire ce livre m’a permis de faire connaître mon expérience à mes proches et d’inciter les scientifiques à faire des recherches sérieuses.
À ma famille
Vivre à côté d’un être humain qui connaît la réalité après la mort n’est pas commode. Je vis dans l’ombre de mes expériences. Petit à petit j’ai réussi à m’adapter à la vie quotidienne, à la nature des choses. Je viens et je retourne vers la réalité absolue. Ma vie actuelle me semble une sorte de vision irréelle. Ce que nous vivons sont des moments fugitifs dans l’immensité éternelle. Vous avez l’impression de vivre avec un être schizophrène quand je parle de ce que j’ai vécu.
D’autres ont vécu ce que j’ai vécu mais ils n’ont pas la chance d’en parler aussi aisément que moi. Ils s’enferment dans ce qu’ils ont vécu et meurent bien des fois dans le silence.
Malgré tout cela, mon contact avec la réalité est toujours intense et j’en suis heureux.
Guy Vander Linden
Prologue
Les expériences de mort imminentes (en abrégé EMI ou NDE, terme forgé par Raymond Moody), sont des expériences uniques pour ceux qui les ont vécues. Malheureusement leurs récits ne sont pas toujours crus. Pire encore, on leur reproche d’être obsessionnels, voire hallucinants. Il est donc évident que de nombreuses personnes ne parlent pas de leur expérience. S’ils le font, cela témoigne de beaucoup de courage.
Guy Vander Linden n’a pas seulement écrit son histoire mais, en plus, il est parti à la recherche de la signification de cette étrange expérience. Était-il prédestiné à la vivre ? Rien dans sa vie n’indiquait ce qui s’est passé. Guy a essayé, dans la philosophie traditionnelle, de trouver des réponses.
Il est un fait que les EMI ne peuvent s’expliquer avec les méthodes simples puisque notre langage n’a pas les mots pour décrire les impressions de leur vécu.
Guy a pris l’heureuse initiative d’écrire ce livre. Il y décrit ses émotions, et les perceptions qui sont restées dans sa mémoire. C’est un exemple typique des changements suite à une EMI. Comme les mots ne lui suffisaient pas il a créé LIMEN (IANDS-FLANDERS) un mouvement de volontaires qui accueille et défend les personnes qui ont eu une EMI.
Marie Haumont (1995)
Il m’est une grande faveur d’introduire le livre de Guy Vander Linden. Son expérience de mort imminente est relativement récente mais son enthousiasme reste. Ce qu’il a vu : personne ne peut le lui enlever. C’est la raison de ce livre : Ma mort, ma plus belle expérience.
Mon expérience personnelle date du 10 septembre 1970. Après tant d’années, cette expérience reste très vivante dans ma mémoire. Dans une interview avec Machteld Libert, de la TV Radio Est-Brabant, nous l’avons résumé dans le texte qui suit :
L’accident se passe le 10 septembre 1970. Accompagné d’une étudiante je roulais d’Erps-Kwerps vers Louvain où un de mes collaborateurs défendait sa thèse de doctorat. Je roulais à cette époque avec une NSU-TT avec un moteur trafiqué. C’était à ce moment un peu le symbole du « Streber » que j’étais.
Ce jour-là, je roulais à très grande vitesse. Sur l’ancienne route de Bruxelles à Louvain, je dépasse une voiture et la fille crie tout d’un coup : Halte ! Stop ! Un pneu crevé. Je pousse sur le frein et la voiture commence à faire des tourniquets. Elle s’est encastrée autour d’un poteau électrique. La fille n’avait rien. La dernière image que j’avais dans l’esprit était le visage d’un policier moustachu. L’expression de son visage ne faisait pas de doute. Celui-là va mourir. On peut l’oublier, il est fini. L’ambulance me conduisait vers l’hôpital Saint-Pierre afin de me réanimer. Le verdict : épaule gauche cassée, quatre côtes qui m’ont perforé le poumon, la vertèbre cervicale fracturée et un nerf coincé ; le côté gauche entier à reçu le coup et était bleu de la tête aux pieds. J’ai reçu 30 litres de sang. Le chef de service m’avait averti que la membrane de la rate pouvait se fissurer. Le 9° jour on faisait une ponction dans mes poumons et je m’effondrais. Immédiatement j’ai été opéré mais la rate s’est éclatée. J’ai été anesthésié et me voilà parti. Où étais-je ? Pas dans mon corps. Je me sentais comme un point lumineux pur et vibrant baigné dans un bain d’une émotion prodigieuse. C’est la description la plus fidèle pour décrire ce que j’ai ressenti. Plus tard je l’ai comparé avec la 9° de Beethoven. Elle m’a inspirée pour écrire mon livre De extatische Mens ( L’Homme en extase ). Il ne faut pourtant pas écrire un livre pour oublier cette expérience parce que le souvenir s’intègre entièrement dans ton être.
Une fois dans la Lumière, tu ne veux plus partir de là, tu veux y rester en permanence. Il est clair que cette expérience m’a révélé que la mort est une porte vers une dimension plus vaste. Tous ceux qui sont dans ce cas s’accordent entre eux. Il est impossible que ce soit un dérivé du cerveau ou une réaction à des sédatifs, comme trop de gens le prétendent. Cette expérience est trop intense, trop saisissante.
Les sens tels nous les connaissons ne fonctionnent plus. L’autre côté est un monde complètement différent avec d’autres sensations. Mais on est dans sa propre individualité. On y est unique mais on n’est pas au centre. C’est excentrique, on participe à ce que j’ai appelé « le concert cosmique ». Retrouver les mots est difficile, tout simplement parce que les mots manquent pour décrire cette autre réalité.
C’est l’Amour total. L’énergie qu’on perçoit n’est rien d’autre qu’Amour, Bonté, Paix. Rien n’y est négatif. Certains y rencontrent des proches qui les ont précédés. Je n’ai pas cette expérience mais je connais des personnes qui l’ont vécu. Ce peut être pénible pour ceux qui restent ici, mais c’est tellement beau qu’on ne pense plus à ce qu’on a quitté. Le mort est bien sûr un problème pour ceux qui restent. Moi, je n’étais probablement pas prêt puisque j’ai dû revenir. Peut-être est-ce une forme d’absence, absence douloureuse…
Puis je dois retourner vers ce corps ce qui est étrange. Avoir goûté de l’au-delà, et tout d’un coup on se trouve dans l’obscurité. On va habiter à nouveau ce corps. Quitter ce corps pour y réentrer est une lourde et fatigante expérience. On a une expérience fantastique et on doit réhabiter ce corps meurtri. Et qui fait mal. La douleur devient à nouveau active au moment où la conscience revient. Tout spectateur dira : « l’anesthésie n’a plus d’effet », mais le voyage cosmique que j’ai fait est une expérience d’une incroyable intensité.
Au moment où j’ai rejoint mon corps, j’étais dans la clinique et je me trouvais face à la dure réalité. Je me fâchais et je criais qu’il fallait cesser de mettre des clous et du fil barbelé rouillé sous mes pansements. J’allais les arracher. Puis les docteurs m’ont mis les menottes, ce qui me rendait encore plus furieux. J’allais me plaindre auprès du ministre de la Santé publique. En luttant avec mes menottes, la conscience physique m’est revenue et instinctivement je savais comment faire bouger mon corps. Âpres m’être excusé a

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