Ma mort... Ma plus belle expérience de vie
192 pages
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Description

« J'ai pu vivre la perfection absolue lors de mon expérience de mort imminente. C'est sublime. Mais je devais y retourner afin de compléter mon savoir. Non, je n'ai pas tout appris, il y a encore beaucoup à apprendre mais, me trouvant devant l'éternité, le temps ne joue plus. Avoir été dans le non-temps, le non-dimensionnel, est un cadeau superbe. J'ai pu retourner chaque fois dans mon corps. Je dois parler de la vraie vie, la vie qui va au-delà de la matière de l'énergie et du temps, bien au-delà des choses que notre raison peut saisir. » Vivre une mort clinique et revenir à la vie par la suite est difficilement explicable par les scientifiques. Pourtant, même si elles sont rares, il existe des personnes ayant vécu une expérience de mort imminente, aussi appelée EMI ou NDE (Near Death Experience) en anglais. C'est ce qui est arrivé à Guy Vander Linden qui, afin de mieux faire accepter ce phénomène, a désiré faire part de son expérience à ses lecteurs. Un témoignage pour décrire cette autre réalité suivi d'une réflexion spirituelle sur l'amour, la douleur et la mort.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782342154993
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ma mort... Ma plus belle expérience de vie
Guy Vander Linden
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Ma mort... Ma plus belle expérience de vie

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.

Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://guy-vander-linden.societedesecrivains.com
À ceux qui sont revenus de la mort et qui témoignent que l’après-vie bouillonne de vie

Préface
Ce livre a été écrit en 1992. En 1994, il fut publié pour la première fois en néerlandais. Complètement revu et réédité en 2014. J’ai fait la traduction moi-même et fait c orrig er par mes amis, à qui je dois une fière chandelle. Merci à eux !
Beaucoup de choses ont été dites concernant les expériences de mort imminente (en anglais, Near Death Experiences). Les critiques les plus diverses ne manquent pas, surtout les critiques négatives des gens qui n’ ont qu’une faible idée de mon expérience.
C’est MOI qui l’ai vécue et toute explication sincère, mais souvent simpliste, n’approche pas la réalité de ce que j’ai vécu. C’est l’histoire d’une énergie que j’ai appelée âme, – âme dans la signification la plus large. Cette âme, cette énergie est incarnée dans le corps qui est actuellement le mien, et elle vit incarnée sur cette boule, nommé e Terre.
La raison de mon expérience avec ce corps de matière me restera probablement inconnue dans cette dimension-ci. Par contre, je sais très bien que j’eus à vivre un aperçu de l’immensité et qu’il m’a été permis de comprendre tout.
Hélas, une grande partie de cette connaissance est oubliée , mais, quand j’en ai besoin, elle m’est communiquée. Je sais que j’ai choisi notre système quadridimensionnel afin d’apprendre ce que signifie l’imperfection. Aussi longtemps que nous nous trouvons dans ce système, nous sommes imparfaits, et imperfection il y aura.
J’ai pu vivre la perfection absolue lors de mon expérience de mort imminente. C’est sublime. Mais je devais y retourner afin de compléter mon savoir. Non, je n’ai pas tout appris, il y a encore beaucoup à apprendre mais, me trouvant devant l’éternité, le temps ne joue plus. Avoir été dans le non-temps, le non-dimensionnel, est un cadeau superbe.
J’ai pu retourner chaque fois dans mon corps. Je dois parler de la vraie vie, la vie qui va au-delà de la matière, de l’énergie et du temps, bien au-delà des choses que notre raison peut saisir. La vie est si unique, et nous ne comprenons pas l’entièreté de l’immensité de ce qui est. Cette immensité a toujours été là et ce n’est pas la disparition de notre corps qui y met fin. L’énergie qui faisait fonctionner ce corps biologique continue sa route. Que les scientifiques n’ aien t pas encore découvert cette réalité est dû à leur esprit réductionniste et leur refus de croire à certaines vérités de la vie.
C’est mon récit, complémenté avec des souvenirs de ma vie et des expériences faites suite à ma mort imminente. Ils ont secoué ma vie et j’en suis heureux. Écrire ce livre m’a permis de faire connaître mon expérience à mes proches et de stimuler les scientifiques à faire des recherches scientifiques sérieuses.
À ma famille
Vivre à côté d’un être humain qui connaît la réalité a près la mort n’est pas commode. Je vis dans l’ombre de mes expériences. Petit à petit, j’ai réussi à m’adapter à la vie quotidienne, à la nature des choses. Je viens et je retourne vers la réalité absolue. Ma vie actuelle me semble une sorte de vision irréelle. Ce que nous vivons, ce sont des moments fugitifs dans l’immensité éternelle. Vous avez l’impression de vivre avec un être schizophrène, quand je parle de ce que j’ai vécu.
D’autres ont vécu ce que j’ai vécu mais ils n’ont pas la chance d’en parler aussi aisément que moi. Ils s’enferment dans ce qu’ils ont vécu et meurent bien souvent dans l e silence.
Malgré tout cela, mon contact avec la réalité est toujours intense, et j’en suis heureux.
Guy Vander Linden
Prologue
Les expériences de mort imminente, en abrégé EMI ou NDE (terme forgé par Raymond Moody), sont des expériences uniques pour ceux qui l es ont vécu es . Malheureusement, leurs récits ne sont pas toujours crus. Pire encore, on leur reproche d’être obsessionnels, voire hallucinés. Il est donc évident que la majorité ne parle pas de son expérience. S’ils le font, cela témoigne de beaucoup de courage.
Guy Vander Linden n’a pas seulement écrit son histoire mais en plus il est parti à la recherche de la signification de cette étrange expérience. Était-il prédestiné à la vivre ? Rien dans sa vie n’indiquait ce qui s’est passé. Guy a essayé, dans la philosophie traditionnelle, de trouver des réponses.
Il est un fait que les EMI ne peuvent s’expliquer avec les méthodes simples, puisque notre langage n’a pas les mots pour décrire les impressions de leur vécu.
Guy a pris l’heureuse initiative d’écrire ce livre. Il y décrit ses émotions, et les perceptions qui sont restées dans sa mémoire. C’est un exemple typique des changements suite à une EMI. Comme les mots ne lui suffisaient pas, il a créé LIMEN (IANDS-FLANDERS), un mouvement de volontaires, qui accueille et défend les personnes qui ont eu une EMI.
Dr Marie Haumont (1995)
 
Il m’est une grande faveur d’introduire le livre de Guy Vander Linden. Son expérience de mort imminente est relativement récente mais son enthousiasme reste. Ce qu’il a vu, personne ne peut l e lui enlever. C’est la raison de ce livre : Ma mort… ma plus belle expérience de vie.
Mon expérience personnelle date du 10 septembre 1970. Après tant d’années, cette expérience reste très vivante dans ma mémoire. Dans une interview avec Machteld Libert, de la TV Radio Est-Brabant, nous l’avons résumée dans le texte qui suit :
L’accident se passe le 10 septembre 1970. Accompagné d’une étudiante, je roulais d’Erps-Kwerps vers Louvain, où un de mes collaborateurs défendait sa thèse de doctorat. Je roulais à cette époque avec une NSU TT avec un moteur trafiqué. C’était à ce moment un peu le symbole du Streber que j’étais.
Ce jour- là je roulais à très grande vitesse. Sur l’ancienne route de Bruxelles à Louvain, je dépasse une voiture et la fille crie tout d’un coup : Halt ! Stop ! Un pneu crevé. Je pousse sur le frein et la voiture commence à faire des tourniquets. Elle s’est encastrée autour d’un poteau électrique. La fille n’avait rien. La dernière image que j’avais dans l’esprit était le visage d’un policier moustachu. L’expression de son visage ne faisait pas de doute : Celui-là va mourir. On peut l’oublier, il est fini. L’ambulance me conduisait vers l’hôpital Saint-Pierre afin de me réanimer. Le verdict : épaule gauche cassée, quatre côtes ayant perforé le poumon, la vertèbre cervicale fracturée et un nerf coincé ; le côté gauche entier a reçu le coup et était bleu de la tête aux pieds. J’ai reçu 30 litres de sang. Le chef de service m’avait averti que la membrane de la rate pouvait se fissurer. Le 9e jour, on faisait une ponction dans mes poumons et je m’effondrais. Immédiatement, j’ai été opéré, mais la rate a éclaté. J’ai été anesthésié et me voilà parti. Où étais-je ? Pas dans mon corps. Je me sentais comme un point lumineux pur et vibrant, baigné dans un bain d’une émotion prodigieuse. C’est la description la plus fidèle pour décrire ce que j’ai ressenti.
Plus tard, j’ai comparé cela avec la 9e symphonie de Beethoven. Elle m’a inspiré pour écrire mon livre : De extatische mens (L’Homme en extase). Il ne faut pourtant pas écrire un livre pour oublier cette expérience, parce que le souvenir s’intègre entièrement dans ton être.
Une fois dans la Lumière, tu ne veux plus partir de là, tu veux y rester en permanence. Il est clair que cette expérience m’a révélé que la mort est une porte vers une dimension plus vaste. Tous ceux qui sont dans ce cas s’accordent entre eux. Il est impossible que ce soit un dérivé du cerveau ou une réaction à des sédatifs, comme trop de gens le prétendent. Cette expérience est trop intense, trop saisissante.
Les sens, tels que nous les connaissons, ne fonctionnent plus. L’autre côté est un monde complètement différent, avec d’autres sensations. Mais on est dans sa propre individualité. On y est unique, mais on n’est pas au centre. C’est excentrique, on participe à ce que j’ai appelé le concert cosmique. Retrouver les mots est difficile, tout simplement parce que les mots manquent pour décrire cette autre réalité.
C’est l’Amour total. L’énergie qu’on perçoit n’est rien d’autre qu’Amour, bonté, paix. Rien n’y est négatif. Certains y rencontrent des proches qui les ont précédés. Je n’ai pas eu cette expérience mais je connais des personnes qui l’ont vécue. Ce peut être pénible pour ceux qui restent ici mais c’est tellement beau qu’on ne pense plus à ce qu’on a quitté. La mort est bien sûr un problème pour ceux qui restent. Moi, j e n ’ ét ai s probablement pas prêt, puisque j’ai dû revenir. Peut-être est-ce une forme d’absence, absence douloureuse…
Puis je dois retourner vers ce corps, ce qui est étrange. Avoir goûté l’au-delà, puis, tout d’un coup, on se trouve dans l’obscurité. On va habiter à nouveau ce corps. Quitter ce corps pour y revenir est une lourde et fatigante expérience. On a une expérience fantastique et on doit revenir habiter ce corps meurtri. Et qui fait mal. La douleur devient à nouveau active au moment où la conscience revient. Tout spectateur dira : l’anesthésie n’a plus d’effet . Mais le voyage

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