Neandertal, mon amour

Nina Padilhapréfacé Par le Docteur Patrick Dorffer

Description

« “La santé commence dans votre assiette”, disait Hippocrate. Il avait raison ! C'est en me basant sur ce principe que j'ai changé de régime de vie pour une forme épatante.

Atteinte de sclérose en plaques depuis plus de vingt ans, j'ai cessé toute activité car la sécurité sociale avait décrété que je ne pouvais plus travailler.

Dès lors, assignée à résidence contre mon gré, j'ai passé mes journées sans aucun exercice ni tâches particulières.

Assise devant mon écran d'ordinateur toute la journée, j'ai lentement grossi, grossi... en bougeant à peine quelques phalanges pour tapoter sur le clavier.

Lentement, mais sûrement, j'ai vite acquis un physique lourd ; la graisse s'étant accumulée en rondeurs disgracieuses. J'étais largement en surpoids, voire sur le chemin de l'obésité. Il fallait faire quelque chose ! »



Un témoignage sur un changement de vie, d'alimentation qui débouche sur une totale remise en forme.

Sujets

• Biographical
• Témoignage
• Témoin
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 22 mai 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414340903
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-34091-0

© Edilivre, 2020
Préface
Nina Padilha, un talent caché et méconnu.
Nina a sûrement des gènes d’Homo-sapiens plus prononcés que la plupart d’entre nous. Elle est très terre à terre, de sorte que le régime paléo coule de source pour elle.
Sa pensée même est libre, autonome et aguerrie par de nombreuses épreuves qu’elle a subies dans sa vie. Quoi de plus pratique pour évaluer un régime que de le pratiquer soi-même pour pouvoir l’analyser et en faire des critiques plus qu’objectives ?
Cette alimentation vieille de plus de 160 000 ans est celle des premiers êtres humains sur notre planète. Ils se nourrissaient de ce qu’ils trouvaient dans la nature, à savoir des fruits, du poisson, des œufs, du gibier, algues ou insectes. Cette alimentation a même été confirmée saine par des fouilles archéologiques, l’homme de Cro-Magnon n’était ni dénutri, ni petit.
Or, le 21 ème siècle est le pire de tous. Tant de pollution alimentaire, de malbouffe. Trop de sucres, trop de produits raffinés, trop de graisses, trop de laitages, trop de pain et de pommes de terre, une carence en fibres alimentaires, combinés à trop de sédentarité conduisent au syndrome métabolique : obésité, diabète gras, maladies cardio-vasculaires, et à une exacerbation de cancers ou autres maladies chroniques, voir à un décès prématuré.
Nina Padilha, par son éternel enthousiasme, essaie de nous sortir de nos automatismes de malbouffe pour améliorer notre santé, sans s’interdire quelques exceptions de repas plaisir.
Un livre, plus une découverte diététique pour beaucoup d’entre vous, faites-vous plaisir d’allier cette lecture à une alimentation plus saine.
Bon appétit-lecture.
Dr DORFFER Patrick
Avant-propos

En 1993, on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques. Catastrophe ! Je n’avais pas quarante ans et j’ai vu mon monde s’écrouler, mes rêves piétinés, ma vie gâchée. Je suis tombée dans une profonde dépression qui a duré… trois jours.
Je me suis redressée, j’ai regardé ma SEP droit dans les yeux et je lui ai donné l’ordre de se faire oublier, de se tenir tranquille et de ne pas m’importuner. J’avais un gosse à élever et mieux à faire. J’ai donc continué mon petit bonhomme de chemin, malgré cette pathologie on ne peut plus invalidante et exécrable, en travaillant à mi-temps, jusqu’au jour où la sécurité sociale a décrété que je ne pouvais plus travailler.
Dès lors, assignée à résidence contre mon gré, j’ai passé mes journées sans aucun exercice ni tâches particulières. Quoi du sport ? Vous plaisantez ! Non. Je n’aime ni la sueur ni les courbatures.
Assise devant mon écran d’ordinateur toute la journée, j’ai lentement grossi, grossi… avalant café sur café (deux sucres) et bougeant à peine quelques phalanges pour tapoter sur le clavier.
Lentement, mais sûrement, j’ai vite acquis un physique lourd ; la graisse s’étant accumulée en rondeurs disgracieuses. J’étais largement en surpoids voire sur le chemin de l’obésité.
Il fallait faire quelque chose.
Un jour, une amie m’a offert un livre. Le Collier de Neandertal. Je ne l’ai pas lu, honnêtement. Je me suis arrêtée au titre. Neandertal… J’ai cherché des articles, sur Internet. Ce sont nos ancêtres, tout comme Cro-Magnon… Ils mangeaient quoi, ces gens-là ? Parce qu’il fallait bien se nourrir, non ?
Ils n’avaient pas de boulangerie à deux pas de la caverne. Ni de supermarché, d’épicerie. L’industrie agro-alimentaire n’existait pas. Ni les applications chimiques en tous genres. Et pourtant, ils ont vécu. Ils nous ont précédés.
C’est alors que j’ai eu l’idée d’appliquer à mon alimentation quotidienne leur façon de manger. Pas exactement, seulement je m’en suis inspirée.
Sans savoir qu’existait, déjà, le régime dit « paléolithique ».
J’ai toujours dit que le pèse-personne était le plus grand dictateur de la planète et que nous avions toute la mort pour être un sac d’os. Pas de quoi en faire tout un plat – passez-moi...