Puiser la force dans l au-delà ! Quand la vie nous met au défi…
102 pages
Français

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Puiser la force dans l'au-delà ! Quand la vie nous met au défi… , livre ebook

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Description

Je vous raconte en toute simplicité comment je trouve la force et le courage de relever les défis de la vie à travers mes valeurs familiales en plus de puiser mes forces dans mes croyances envers les anges et le plan divin. Après avoir accompagné mon conjoint dans la mort, je veux partager avec vous l'importance de voir le positif de chaque instant...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414502585
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-50353-7

© Edilivre, 2021
Prendre note que les noms de certaines personnes ont été changés afin de conserver l’anonymat et la vie privée.
Préface Ma famille
J’ai l’immense privilège d’avoir une magnifique famille unie et des parents formidables qui m’ont inculqué de si belles valeurs. Par exemple, : de ne jamais abandonner, de savoir que l’on peut toujours compter les uns sur les autres, que la vie nous envoie les épreuves qu’on a la force de traverser, que même si la vie nous joue parfois de mauvais tours, il y a toujours, au moins, un bon moment dans chacune de nos journées ! J’ai d’ailleurs le privilège d’avoir des parents qui s’aiment et qui nous ont appris à nous aimer, à nous serrer les coudes, à regarder en avant plutôt qu’en arrière, à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, à sourire même si nous avons le cœur un peu triste car les gens méritent bien un petit sourire puisque, effectivement, malgré les douleurs, les difficultés ou les mauvais moments, la vie est belle. Nous avons l’amour… l’amour de nos enfants, de nos parents, de nos amis et ça, c’est tout un privilège ! Le ciel ne nous abandonne jamais. Il suffit d’avoir confiance, de prier et les choses finissent par se replacer. Il faut simplement avoir confiance.
Après avoir eu une enfance très heureuse sans trop de défis à relever, voilà qu’à 17 ans j’ai eu un gros accident de voiture. Je suis restée sur la table d’opération pendant 5 heures. J’ai eu à relever plusieurs embûches car l’orthopédiste me disait : « tu as une chance sur deux que ton bras recommence à bouger ! » Eh bien, avec la détermination que mes parents nous ont toujours inculquée et ma personnalité fonceuse et déterminée, je me suis dit sans hésiter : « prends la chance qu’il bouge à nouveau ! » Je n’ai jamais douté, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, que mon bras et ma main resteraient inertes. Plusieurs fois par jour, j’enlevais mon orthèse et je faisais remuer mes doigts et ma main. Je priais tellement ! Je me disais : « mon Dieu, j’ai 17 ans, j’ai besoin de mon bras et de ma main, faites que ça bouge encore ! Je vous en supplie ! » Et tout est revenu ! Maintenant, je ne peux pas jouer au baseball, mais c’est bien peu de limitations dans ma vie, considérant les dommages que j’ai eus. Franchement, je n’ai pas besoin de jouer à ce sport dans ma vie pour être heureuse ! Mes parents m’ont toujours supportée et encouragée dans cette épreuve et jamais ils ne m’ont fait sentir que je n’y arriverais pas. Je sentais dans leurs yeux qu’ils avaient confiance en moi et que je pouvais compter sur eux, en tout temps ! J’avais raison de croire…
Je vous dis tout cela pour vous mettre en contexte : lorsqu’on croit, les anges et l’au-delà sont très présents pour nous donner une force et une aide impressionnantes. Il suffit de demeurer positif, de focusser, de demander et de ne pas douter.
Bien entendu, nous ne pouvons pas changer notre destinée, mais nous pouvons trouver la force et le courage de passer à travers les défis que la vie nous apporte.
Chapitre 1
Je suis âgée de 38 ans, pas très grande et plutôt « de petit format », très très dynamique et j’adore la vie ! Je frôle l’hyperactivité ! Je rigole pratiquement toujours. Je représente celle qui a toujours des projets et j’ai un sens de l’organisation incroyable ! Je mets le positivisme à l’ordre du jour. En fait, je me lève avec le sourire et je m’endors avec ! Je suis une maman de deux enfants et j’adore m’amuser avec eux. Je travaille à la commission scolaire comme conseillère pédagogique à l’éducation préscolaire auprès des enfants de 4 et 5 ans et de leurs parents. Je suis psychoéducatrice de formation et j’ai un certificat en psychologie. J’y suis depuis 17 ans. C’est très rare que je sois de mauvaise humeur ; vous ne voulez pas me voir ainsi, comme disent mes enfants, car je me fâche trop, et lorsque cela arrive, je pleure, donc je ne suis pas très crédible… ha ha !
Ma fille aînée, Mariny, a 15 ans : une châtaine aux yeux bleu pâle – elle a les yeux de son papa. Par contre, elle n’est pas très grande, elle tient ça de moi. Mariny fait du jazz et elle fait de la claquette. Présentement en secondaire 4, c’est une jeune fille douce, souriante, toujours de bonne humeur, discrète et travaillante. Même si elle n’a pas un grand cercle d’amis, sa sincérité est immense et intègre.
Mon fils cadet a 14 ans. Il est plus grand et il a les cheveux bruns foncés et les yeux bleu foncé. Étudiant de secondaire 3, il joue au hockey et fait du motocross. Il aime tout ce qui donne de l’adrénaline… Il a de nombreux amis et il est très actif. Il est débrouillard et créatif en plus d’être manuel. Il est toujours plein de projets : il tient de ses parents ! Nous aimons beaucoup bouger et rencontrer des amis afin de partager des soupers et des activités. Nous sommes une famille très unie.
Les gens nous disent souvent que mon mari et moi sommes beaux à voir et que nous avons l’air heureux et amoureux ! Mario, lui, a les yeux bleus et les cheveux châtain foncé. Il est beau ! Tellement beau ! Il est de grandeur moyenne et il aime rire et faire rire ! Je lui dis toujours que tant que nous ririons ensemble, nous traverserions n’importe quoi !!! Il travaille énormément. Mario a eu plusieurs emplois : il a été camionneur, opérateur de machineries et ces huit dernières années, il voyageait, soir et matin, à Rouyn pour opérer un plan d’asphalte pour la compagnie Norascon. Ses semaines de travail tournaient autour de 80 heures avec son transport, car son emploi prend beaucoup de place dans sa vie. Il est également manuel : il se débrouille avec à peu près toutes les machineries. Parfois même davantage.
Après toutes ces années d’éloignement, Mario et moi devenons propriétaires d’une petite compagnie de lettrage afin de partager un peu plus de temps en famille. Lorsqu’il est à la maison avec nous, il focusse beaucoup de son temps sur le hockey : c’est sa passion !
Mario et moi vivons dans un cottage situé dans un petit village situé à 12 km de la ville d’Amos, en Abitibi-Témiscamingue, soit à St-Félix-de-Dalquier. Cette municipalité compte environ 950 habitants et nous y menons une vie stable. Ensemble depuis 21 ans, nous avons une très belle complicité. Bien sûr, il y a eu des ajustements comme pour tous les couples, mais nous avons su trouver notre équilibre. Nous sommes très heureux et avons une vie équilibrée avec nos enfants et nous nous sommes donné une vie familiale et amoureuse qui nous convient.
***
Chapitre 2
Après ces vingt et une belles années auprès de cet homme que j’ai tellement aimé, avec qui j’ai eu nos deux merveilleux enfants, le malheur a frappé. C’est par une certaine journée ensoleillée de juin, le 21 en fait, que LE cancer s’est abattu dans la famille pour faire basculer notre bonheur familial, sans crier gare. Sans nous demander notre avis, il s’est jeté, comme ça, dans la vie de mon amoureux ! Notre famille venait de s’écrouler : rien ne serait plus JAMAIS pareil. Nous qui étions dans un petit cocon de bonheur, qui avions fait tant de projets pour le futur, qui avions TOUT planifié !
Sans préavis, le diagnostic a été posé : il n’y avait plus rien à faire, uniquement les soins palliatifs et attendre la mort de MON amoureux, du père de MES ENFANTS. C’est ce que les médecins nous ont dit. Nous devions profiter du temps qu’il nous restait. Ils avaient dit : « environ un an, peut-être deux. »
Je me rappelle encore cet appel…
Mario avait de la difficulté à aller à la selle depuis un bon bout de temps, et moi je trouvais qu’il était cerné mauve sous les yeux. Cela m’inquiétait grandement. Même s’il avait toujours travaillé un minimum de 65 à 70 heures/semaine dans sa vie, il n’avait jamais eu les yeux ainsi. Et je trouvais que ça se creusait de plus en plus.
Je n’avais pas pu accompagner Mario à sa coloscopie, j’avais une réunion importante au bureau. Elle avait été reportée d’une semaine puisqu’il y avait « des cas plus à risques », nous avait-on dit à l’hôpital. J’avais pris un congé pour accompagner Mario à son examen pour être auprès de lui car je ne voulais pas le laisser seul pour celui-ci, car nous étions anxieux. L’examen ayant été reporté d’une semaine, c’est son père qui l’accompagna à ma place, ce qu’il fit avec grand bonheur. Je leur avais demandé de me donner des nouvelles dès qu’ils auraient les résultats.
Je me rappelle exactement l’appel. Il faisait soleil. Ma fenêtre de bureau était ouverte et le vent soufflait. Mes deux collègues étaient assises devant moi ; nous étions à planifier les animations pour les tout-petits de 4 ans avec lesquels je travaille à la commission scolaire, quand la sonnerie a retenti :
— Excusez-moi les filles, je dois absolument prendre l’appel car j’attends des nouvelles de Mario ; il a un examen à l’hôpital.
— Bien sûr, pas de problème, voyons ! m’a répondu Francine, ma secrétaire.
Et là, quand j’ai répondu, je m’attendais à entendre la voix de Mario ou de mon beau-père… quand l’infirmière s’est nommée.
— Bonjour, est-ce que je peux parler à madame Annie Sayeur, svp ?
— C’est moi.
— C’est Nathalie, au bloc opératoire. Le Dr Émond demande à vous voir immédiatement, svp. Est-ce possible pour vous de venir au 2 e étage du bloc opératoire pour le rencontrer ?
— Qu’est-ce qui se passe ? Comment va Mario ?
...

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