Révélations , livre ebook

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Dans ce récit autobiographie, Alain témoigne avec sincérité de sa singulière expérience de la vie. Entre une mère dépressive et un père alcoolique, cet enfant non désiré a souffert de maltraitance. Il raconte comment, malgré des périodes difficiles, dues au chômage, à la maladie et à la dégradation des relations avec sa femme, il finit par trouver un équilibre. Il s'en sort grâce à son extraordinaire don d'éveiller les consciences et de guérir les blessures de l'âme et du corps. Sa simple présence peut sauver des vies, comme lors de la naissance de son deuxième enfant. Altruiste, il décide de consacrer toute son énergie à faire le bien autour de lui. Au fil des rencontres, il sert de guide à des personnes en détresse et les aide à trouver le chemin du bonheur. Son ouvrage stimule l'envie de s'engager à défendre des causes justes, comme l'écologie, l'égalité entre homme et femme, mais aussi et surtout de savourer chaque instant.

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Publié par

Date de parution

31 mai 2017

Nombre de lectures

6

EAN13

9782414081004

Langue

Français

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-08098-4

© Edilivre, 2017
Exergue

On est dans la vie ce que l’on veut être tel est mon adage.
Prologue
Ce livre n’est pas une fiction, il relate mon histoire, mon vécu depuis un certain jour de juin 1963, jour de ma naissance, à nos jours. Ceci est le parcours d’un petit garçon prénommé Alain qui a mis des années à comprendre pourquoi, depuis son enfance, il ne se sentait pas comme les autres, voire à part.
Évidemment, je ne suis plus ce petit garçon qui ne croyait en rien sauf aux extra-terrestres et au destin. Je suis devenu un adulte à l’esprit ouvert… pourtant je reviens de loin ! J’étais cartésien, pragmatique et terre à terre.
Ce pragmatisme me permet de rester connecté avec la réalité et heureusement ! Car un esprit faible aurait peut-être sombré dans la folie.
Chacun de nous est aujourd’hui la somme de son vécu et de sa manière d’y faire face. Il m’aura fallu 50 ans pour découvrir non seulement pourquoi je ne me suis jamais senti comme les autres mais aussi que quelqu’un m’a protégé, guidé et aidé tout au long de mon cheminement, que le destin existe réellement – même si on peut en modifier le cours en ne prenant pas les bonnes décisions – et, surtout, que le hasard n’existe pas…
Hélas, de nos jours, le paraître et l’égoïsme ont plus d’importance pour le plus grand nombre que l’être. Si l’humanité ne se remet pas profondément en question, elle courre irrémédiablement à la catastrophe !
Loin de moi l’envie de changer les gens, chacun est libre de ses pensées et ses actes. Si je parviens à modifier un tant soit peu les états d’esprit alors je pourrai nourrir quelques espoirs quant au devenir de notre si belle planète.
Je ne prétends pas être omniscient. Je n’ai d’autre but que d’essayer d’amener mes concitoyens à réveiller leur conscience.
Chapitre 1 Une entrée fracassante dans la vie
D’un père né à Rochefort et d’une mère Lilloise, je ne m’attendais pas à faire une entrée fracassante dans la vie…
Un jour de juin 1963, je décidai qu’il était temps pour moi de quitter le ventre de ma mère.
Stupeur ! Ma mère demanda à l’infirmière de m’emmener car elle ne voulait pas me voir. Comment est-il possible de concevoir de l’animosité à l’encontre d’un nourrisson vierge de toute action mauvaise ?
Un jour, alors que nous faisions des courses, ma mère rencontra un couple de connaissances. Dans la discussion, le couple complimenta ma mère pour ce magnifique enfant, ce à quoi elle rétorqua, tout sourire, que je n’étais pas un enfant désiré, clôturant la discussion par l’anecdote de l’infirmière à ma naissance. Je n’ai jamais oublié le regard plein de tristesse dont ce brave couple me gratifia. Ce qu’il faut savoir, c’est que ma mère a souvent raconté cette histoire, et toujours avec son petit sourire.
Mes parents se sont connus alors qu’ils travaillaient dans la même entreprise. Le coup de foudre fut réciproque.
Un jour, ma mère qui était déjà mariée retrouva l’appartement vidé à son retour du travail ; son mari de l’époque était parti en emportant tous leurs biens… sauf leur fils en commun. Le bon côté de l’histoire, c’est que son mari était alcoolique.
Ce qu’elle découvrit rapidement, c’est que mon père avait également ce vice, contracté à son retour de la guerre d’Algérie où il a vu beaucoup d’horreurs. De plus, il était d’une jalousie maladive. Je laisse cependant à mon père qu’il n’a jamais pris dans l’argent du ménage pour assouvir sa soif, il a beaucoup et courageusement travaillé pour subvenir aux besoins de sa famille. Il buvait avec les pourboires (qui n’ont jamais aussi bien porté leur nom) ou avec le produit du travail au noir qu’il faisait à côté de son emploi à plein temps.
Mon père a rapidement demandé à ma mère de faire ménage commun. Elle était d’accord pour autant qu’il accepte son fils sans faire de différence avec d’éventuels enfants susceptibles de naître plus tard.
Mon père avait tellement peur d’être moins attentif à l’encontre de son fils adoptif, qu’il s’est toujours plus préoccupé de son sort que de celui de ses deux fils biologiques. Quant à ma mère, elle était bien trop occupée par l’amour qu’elle vouait à mon père pour avoir le temps de s’occuper de ses enfants à l’exception de nous alimenter et de nous vêtir. Entre son obsession de son mari et son toc pour le ménage, il ne restait plus de place à de la tendresse pour nous.
J’en suis parfois venu à me demander si je n’aurais pas préféré être orphelin… Les seuls fois où mes parents me manifestaient un quelconque intérêt, c’était quand j’avais fait une bêtise qui « méritait » une tannée.
De plus, mon frère et mon demi-frère se liguaient contre moi. Contrairement à eux, je réglais mes comptes ouvertement donc je m’en prenais toujours plus et pas forcément à bon escient. J’en garde une aversion profonde pour l’injustice.
À force d’être rejeté, je suis devenu une sorte de rebelle hyper nerveux, pleurant de rage à cause de mon impuissance.
Pauvre petit, incompris de la vie. Voilà ce que me disait ma mère chaque fois qu’elle me voyait en larmes. Si elle savait à quel point je la trouvais pathétique ! Tout l’art d’inculquer l’injustice et la souffrance à ses enfants :
– Maman, j’ai mal aux dents.
– Tu n’as qu’à prendre de l’aspirine !
Comme si l’aspirine pouvait remplacer une consultation chez le dentiste ! Vers 14 ou 15 ans, ne supportant plus les douleurs dentaires, je me suis extrait mes mauvaises dents à l’aide d’une fourchette et d’une cuillère…
À 18 ans, après 18 heures de train et 4 heures d’attente à Toulouse avec une rage de dents infernale et obligation à chaque arrêt d’aller chercher de l’eau pour prendre de l’aspirine dans le vain espoir de soulager ma douleur, je suis arrivé à Pau où j’ai fait mon incorporation dans les parachutistes. C’est à cette occasion que j’ai vu un dentiste pour la première fois de ma vie, mais le mal était fait.
Alors que j’avais 15 ou 16 ans, j’étais tellement désespéré par le rejet dont je faisais l’objet que. Profitant d’être seul à la maison, j’ai été prendre l’emballage de barbituriques dont ma mère avait besoin pour soigner sa dépression et avec lesquels, accessoirement, elle avait fait deux tentatives de suicide. Ma mère n’en prenait qu’une moitié car autrement elle avait des difficultés à se réveiller. Ce jour-là, j’avalai quatre fois la dose prescrite pour un adulte… seulement, je me réveillai en pleine forme une heure plus tard… étrange… Comment se faisait-il que cela n’ait pas fonctionné ?
* * *
J’ai grandi sous les coups de ma mère pour laquelle nous étions, mes frères et moi, toujours à faire les imbéciles.
Mes parents se sont également totalement désintéressés de notre scolarité ; la seule chose que ma mère nous ait dite étant vous faites ce que vous voulez mais il ne faudra pas venir vous plaindre plus tard.
N’aimant pas particulièrement l’école, je me suis orienté sur le Lycée Professionnel à 14 ans afin d’intégrer plus rapidement le monde du travail d’une part, mais aussi pour prouver à mes parents que je n’avais pas besoin d’eux pour avancer.
Un mois avant mes examens, ma mère me dit :
– De toute façon, tu n’auras jamais ton diplôme !
– Après avoir obtenu mon diplôme haut la main, je lui dis :
– Tu vois, je l’ai eu mon diplôme !
– Je disais ça en rigolant (bien sûr…)
Moralité, si on veut réellement quelque chose, on peut l’obtenir pour peu que l’on croie en ses capacités.
* * *
Lorsque nous étions en famille, mes parents changeaient d’attitude à notre égard, nous ressemblions alors à ce qui pourrait se rapprocher le plus à une famille normale. J’aimais ces moments sans tension, je me sentais bien.
Curieusement, malgré ce qu’ils me faisaient subir, je me suis toujours senti protecteur vis-à-vis de mes parents. Combien de fois se sont-ils disputés quand mon père rentrait ivre, ma mère n’hésitant pas à le frapper ?! Je restais toujours à proximité dans le cas où cela aurait trop dégénéré. Un jour, ma mère a frappé mon père tellement fort qu’elle s’est fracturé le poignet ! Mon père, lui, ne l’a jamais frappée, même pas pour se défendre.
Mes frères de leur côté se sont toujours arrangés pour disparaître dans ces moments-là, laissant le plus jeune gérer la situation. Ils n’imaginent pas ce que j’ai enduré, des cris et des hurlements. C’était particulièrement dur lorsqu’ils s’enfermaient dans leur chambre et que mes suppliques pour qu’ils arrêtent restaient vaines.
Chapitre 2 L’âge ne fait pas la maturité
La seule chose que mes parents nous ont inculqués, c’est le respect et la politesse. Il m’est arrivé de les haïr profondément, mais je ne leur jamais manqué de respect. Pour le surplus, j’ai établi tout seul mes propres valeurs et limites.
Mon défaut principal était ma trop grande gentillesse ; lorsque je disposais d’un peu d’argent, je ne le dépensais jamais pour moi mais m’acharnait au contraire à faire des cadeaux pour ma mère.
Un jour, au Lycée Professionnel, un camarade de classe m’a asséné un violent coup de poing dans un endroit très sensible, me laissant hurlant sur le carreau. Je ne l’ai pas dénoncé et n’ai pas cherché à me venger.
Il ne devait pas en être toujours le cas… à l’occasion d’un chahut en dehors des heures de cours, l’un de mes camarades me tomba dessus, pensant certainement que j’étais une proie facile vu que je ne réagissais jamais :
– Si tu me touches, je te massacre !
Stupeur ! Tout le monde se fige ! Depuis ce jour, plus aucun ne m’a cherché des noises , ont-ils vu quelque chose dans mon regard ? Ce jour-là j’ai compris que la gentillesse n’implique pas de se laisser malmener, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Par rapport à ton passé, tu au

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