162
pages
Français
Ebooks
2017
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Ebook
2017
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Publié par
Date de parution
25 juillet 2017
Nombre de lectures
4
EAN13
9782414055777
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Originaire du Cameroun, Salomon Bahan se livre avec sincérité dans ce récit autobiographique. Père de famille et ingénieur, il travaille et vit en France, où il mène une existence heureuse dans le respect de ses convictions laïques, spirituelles et chrétiennes. En retraçant son univers familial, il rend un vibrant hommage à ses ancêtres, comme aux valeurs qu'ils lui ont été transmises. Il puise son énergie dans l'amour de ses proches et sa profession passionnante qui lui offre la possibilité de se dépasser de jour en jour et de partir régulièrement à la découverte du monde. Toujours en quête d'épanouissement, l'auteur démontre à travers son parcours exemplaire qu'il est possible de mener à bien sa vie si l'on se donne les moyens de ses ambitions.
Publié par
Date de parution
25 juillet 2017
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4
EAN13
9782414055777
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Français
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Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-05575-3
© Edilivre, 2017
Exergue
« En mémoire de parents et grand-parents qui sont partis très tot et à Maman Josephie qui a fait de moi l’homme que je suis devenu »
« A Ma Sœur ainée Kissi Victorine, qui n’a pas eu la chance de faire de bonnes études, mais qui a toujours été là pour moi de puis nos premiers moments de galère »
Remerciements
Merci à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu dans cette aventure
Particulierement Mlle Laure Nouta et Mr Jacques Som qui m’ont aidé à corriger les versions succesives de ce livre.
A mon Tonton Michel Nyemb le Doyen de notre famille pour son soutien et ses encouragements.
A ma famille, mes enfants et mes amis de tous les temps dont certains sont nomement cités dans ce livre.
Préface
Mon père, mon grand-père, ma mère, ma belle-mère. Comment se raconter afin que cela puisse être utile aux autres et à moi-même. L’art de se raconter fait partie de l’agencement de tout être humain qui souhaite entrer en relation avec ses contemporains et en ayant pour objectif de toucher ceux qui nous sont proches et ceux qui ne sont pas encore là. Entreprendre cela relève d’un tri essentiel et évident que l’on met en œuvre, MOI qui suis. De quelle manière ma vie serait-elle davantage prépondérante à celle d’un autre ? Quel message souhaitais-je délivrer aux absents, aux présents et aux futurs ? Tel est le matériau qui nous est ici offert. Entrer dans les méandres d’un être voulant se dire, à un moment important de sa vie. Nous sommes ici même à la croisée des chemins. Pour avancer et continuer à marcher me voici, devant vous, vous délivrant ma vie.
Une vie qui n’est pas promise à un éclat particulier, mais qui est un cheminement, d’un être, d’un homme qui veut rendre hommage aux Hommes et aux Femmes l’ayant forgé. Car nous n’existons pas sans les autres. Ma vie est celle des autres qui cheminent, grouillent en moi. Je suis la synthèse de cette métamorphose nécessaire et indispensable.
Comment se nomme-t-il ? Où va-t-il ? Que cherche-t-il ? Où en est-il ? Que deviendra-t-il ?
Mes questionnements qui vous sont livrés ici sont ceux qui transparaissent dans l’ouvrage que vous tenez, l’ouvrage qui va vous instruire sur Salomon Bahan, l’ouvrage qui est un point de départ pour une finitude vraisemblable, un élan pour continuer son existence. C’est l’aventure annoncée à laquelle je vous invite à participer. Car je ne suis rien, je suis peu et je vous dis qu’ici, en cet instant, un bipède souhaite vous murmurer dans le creux de l’oreille ce qui lui a été essentiel. Alors prenons ensemble la route de cet ailleurs qui diffère du notre, mais qui nous sera étrangement familier.
Salomon Bahan est né de l’autre côté, d’un père et d’une mère. Salomon Bahan est le fils, le frère, l’ami, le collègue, l’amant, le père. Salomon Bahan est un Etre Humain. Allez-vous écouter son témoignage ? Allez-vous vous en détourner ? Allez-vous lui faire place dans votre intimité, dans votre intérieur, car la lecture sera solitaire, silencieux et vous écouterez sa voix, paisiblement, passionnément, avec entrain et peut être délectation. C’est à cette expérience que je vous invite, car il m’a piqué par cette entreprise commensurable que nous envisageons tous d’accomplir. Son matériau est là, il vous est livré. Acceptez l’offrande intellectuelle, sociétale, spirituelle, païenne qu’il vous propose et peut-être que…
Salomon Bahan vous propose une exploration de son univers au travers d’une introspection objective. Doux oxymore qui a pour mérite de résumer le point de départ de cette aventure autobiographique se voulant être universelle.
Laure NOUTAT Critique littéraire et Enseignante au lycee francais de Chicago
ET/OU
Préface
Salomon et moi, nous nous sommes rencontrés à Mayotte en 2013 dans le cadre de l’ACAM, Association des Camerounais de Mayotte, dont j’étais le Président à l’époque. Un Président considéré comme plus ou moins Autoritaire pour ne pas dire « Dictateur ». Mais chacun ne voit-il pas qu’avec ses yeux ? Curieusement, Salomon lui, donnait au contraire l’impression d’apprécier ma façon de fonctionner à la tête de l’Association. Malgré son esprit libre, il soutenait mes initiatives avec beaucoup d’enthousiasme. Peut-être avait-il compris que la critique était souvent aisée, alors que l’action au contraire était difficile. Son soutient m’a été d’un grand réconfort et a certainement crée du lien entre nous.
Salomon d’ethnie Bassa comme moi, s’est rapidement rapproché de moi. Malgré son caractère spontané, très peu politicien, cet homme très respectueux des traditions de nos ancêtres et moi avons alors développé une relation assez forte. Une relation que nous avons consolidée et préservée malgré son départ de Mayotte en Décembre 2015 pour regagner la Métropole.
Son parcours ne m’étonne pas. Un parcours atypique et extrêmement enrichissant qui mérite d’être partagé. Les jeunes générations ont besoin de modèles qui leurs permettent de ne pas sombrer dans le désespoir qui pourrait définitivement leur fermer les portes de la réussite et de l’épanouissement.
Salomon est devenu ce qu’il est devenu professionnellement et humainement grâce sa personnalité certes, mais surtout par son courage, sa volonté et sa persévérance, car il a compris très tôt que : « Rien n’est impossible pour tout homme déterminer et volontaire… »
Ce livre : « Salomon, une vie, une histoire », se veut avant tout comme un hymne à l’amour, à la solidarité humaine ; comme un hommage et une manifestation de sa reconnaissance à tous ceux qui lui ont permis de partir de « la Poubelle de Bonapriso » à Douala au Cameroun pour atteindre le 14è étage d’un immeuble de la Défense en France. Ce livre est donc non seulement un témoignage, mais aussi le bilan partiel d’une vie, un retour aux sources en quelques sortes, car comme l’a si bien dit quelqu’un : « Si tu ne sais pas d’où tu viens, tu risques de ne pas savoir où tu vas ! ». Salomon Bahan n’a pas oublié d’où il vient. Son livre est la manifestation de sa volonté de partager sa modeste expérience, mais aussi de transmettre l’espoir et l’espérance à tous ceux qui seraient submergés par le doute paralysant.
Ecoutons Salomon : « On devient homme, dans la mesure où l’on participe à la vie humaine. Participer, c’est agir à l’aide des gestes efficaces, au maintient de l’être-ensemble. C’est être acteur à part entière et non plus témoin ou spectateur. […] Sans participation, le jeu du social n’existe plus, autrement dit, la vitalité s’éteint. »
Jacques SOM Enseignant et auteurs de plusieurs livres
Prelude
« Le metier de temoin m’a toujours fait horreur. Que suis-je, si je ne participe pas ? J’ai besoin, pour etre de participer. […] D’être lié. De communiquer. De recevoir et de donner. D’etre plus que moi-même.[…] D’éprouver cet amour que j’éprouve à l’égare des miens, cet amour qui n’est pas un élan venu du dehors, qui ne cherche pas à s’exprimer-jamais – sauf, toutefois, à l’heure des diners d’adieux » 1
Je suis Salomon BAHAN,
Né au Cameroun dans le département de la Sanaga Maritime (Edéa). Je suis marié et père de 4 enfants. Je suis français, originaire du Cameroun où j’ai vécu jusqu’à l’obtention de mon BAC.
Je travaille comme Ingénieur chef de projet et Coordinateur des Travaux au sein de l’entreprise EDF (Electricité De France) 2 , raison pour laquelle j’ai été amené à sillonner le monde pour la construction des Centrales Electrique.
Premier fils d’une famille de trois enfants, j’ai un frère cadet EBENEZER (Donald) et une sœur ainée VICTORINE (Vicky), nous avons été élevés par des parents de confession chrétienne, un Papa Olivier BAHAN protestant et une Maman Marie MASSENG catholique ; vous comprendrez donc que mes frères et moi avons baignés très tôt dans l’œcuménisme.
La nature a voulu que nous soyons devenus très tôt orphelins de père et de mère. J’avais à peine 3 ans que notre mère nous quittait. Et, quelques années plus tard notre père aussi a été emporté par une longue maladie. Je me souviens que c’était 2 mois après l’obtention de mon Brevet de collège.
Comme la plus part des familles africaines, le décès de mon père, seule source de revenues avait emporté avec lui tous nos espoirs et bien évidemment tous les moyens de survit de la famille. C’était le début du calvaire pour ma sœur, mon frère, notre Deuxième Maman et moi. Oui ! Notre Maman, car mon père ne pouvant pas nous élevé tout seul s’était remarié avec une Dame au grand cœur qui a été pour moi ma vraie Mère. Elle se prénommait Joséphine son nom de naissance était Ngo NKAA.
Je lui dois tout ou presque, le sens de la famille quand elle me rappelle à chaque instant le faite que j’étais l’ainé des garçons donc le représentant du père de famille absent, l’amour du travail quand elle nous emmenait tous à contribuer à toutes les actions concernant la survie de la famille, la débrouillardise quand elle nous poussait chacun à avoir son petit commerce autonome pendant les périodes des vacances scolaires, la confiance quand elle m’a confié la gestion de la caisse d’épargne familiale malgré mon jeune âge, le respect de l’autre, l’endurance à l’effort quand il fallait m’encourager pour mes études, la ténacité face aux difficultés rencontrées, savoir se contenter parfois d’un seuil vrai repas par jour, le sens de l’honneur ne pas s’apitoyer sur son sort, mais aussi le partage et la joie, comme celle que j’ai vu dans son visage ce jour de juillet 1986 où elle avait appris par la voie des ondes radios que je venais de décroché mon baccalauréat (une joie mêlée de rires, de mélancolies et d’espoir).
Vous comprendrez bien qu’un paragraphe ne suffira pas pour décrire ce