Un bout de route, une tranche de vie
434 pages
Français

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Un bout de route, une tranche de vie , livre ebook

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Description

Vingt ans ! Vingt ans de ressenti dans une vie de conducteur routier. Des instantanés. Les bons et les mauvais moments. L’amour du métier et celui de la famille sans qui Le Blayous n’aurait jamais existé. Une vie, quoi...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 février 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332647375
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0165€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-64735-1

© Edilivre, 2014
Prologue
Tout d’abord, cet ouvrage tient plus de l’autobiographie que de la recherche et du renseignement.
L’histoire contée dans ce livre reprend quelques moments forts de la vie de l’auteur et tous les lieux et noms cités ont été changés volontairement.
Il va de soi que toute ressemblance ou similitude pouvant être découvert dans cet ouvrage ne peut être que pure coïncidence.
Certaines scènes peuvent paraître exagérées ou incompréhensibles pour certains d’entre vous, mais il s’agit là d’un récit de vécu personnel et non d’une fiction quelconque.
L’intitulé de mon livre est dû au fait que le début (par amour), et la fin de ma carrière (par obligation), ont été des décisions du cœur.
Chapitre 1 L’envie, la décision, l’Obtention
Il faut reconnaître et c’est assez paradoxal, que ce métier que j’ai tant aimé par la suite durant ma carrière, n’était pas une vocation évidente dans le début de ma vie professionnelle.
Après avoir effectué un apprentissage de soudeur argon dans une société qui fabriqué des cuves en inox destinées à y stocké du vin, je me suis aperçu que le travail en atelier ou en usine ne m’était pas favorable, alors à dix-huit ans, j’ai commencé par recherché du boulot dans tous ce qui se présenter à moi, rien ne me faisait reculer et je rester partant dans tous ce qui pouvait me rapporté un salaire, allant de petits boulots à plusieurs missions en intérim, en tant que manutentionnaire, dans autant de corps de métiers qu’il était possible d’en trouver et dont la demande pesait lourd dans la balance.
Je vous parle de l’époque à laquelle pour travailler il suffisait de se rendre, le matin de bonne heure, au bureau d’une agence de manutention et d’attendre que les clients de cette dernière commence à téléphonés pour demander un ou deux manutentionnaire, quelquefois plus, pour le matin même et le plus rapidement possible.
C’est alors que le responsable de l’agence, qui connaissait les capacités de ses employés par cœur, prenait parmi ceux qui se trouvait là, la main d’œuvre que ces clients venaient de lui réclamer.
Cela se reproduisez tous les jours de la semaine et plus il y avait de clients qui appelaient le matin, plus il y avait de chance pour tous ceux qui se trouvaient présent à ce moment-là d’avoir du travail, au moins pour la journée.
Heureusement que la mère de mon épouse nous aidez à tenir la tête hors de l’eau, car comme dans tous jeunes couples en ménage, la vie paraît simple mais elle est loin de l’être.
Le dix mars 1986, mon épouse accouchée d’un magnifique petit garçon blond, qui allait devenir la fierté de ses parents, puis je me mis à réfléchir à la façon dont j’allais bien pouvoir subvenir à leur besoins, à lui et à sa mère.
Bizarrement, depuis que j’étais devenu père, mes obligations en tant que tel s’alourdissaient et prenaient de plus en plus de place dans mes pensées.
Ce dimanche-là nous étions, ma femme mon fils et moi-même chez une tante de mon côté, invités pour le repas dominical et elle lança au court du repas :
• Alors mon grand, comment vous en sortez-vous avec ce petit bout de choux ?
• Ça peut aller tant qu’il y aura du travail, on ne va pas se plaindre.
• C’est vrai, il y a beaucoup plus malheureux que nous sur cette terre.
• Mais effectivement si je pouvais trouver un CDI, je ne m’en plaindrais pas.
• Et as-tu déjà pensé à passer ton permis poids lourds ?
• Pas vraiment mais dans tous les cas, je n’ai pas les moyens de le financer.
• Peut-être pourrais-je t’aider dans ce sens ?
• Il n’en est pas question, je refuse.
• Alors réfléchit à un autre moyen de le financé, c’est un travail dans lequel il n’y a pas de chômage, tu travailleras tous les jours de la semaine, ce serait pas mal pour vous, tu ne crois pas ?
• J’en suis persuadé, mais je veux me débrouiller tout seul, sans te vexé bien sûr.
• Je ne le suis pas, je te fais confiance et je sais que tu vas y arriver.
Le reste de la journée se déroula dans une ambiance des plus détendue puis nous reprîmes la direction du retour avec mon épouse et mon fils pour rejoindre notre appartement, par les transports en commun, je me surpris bien malgré moi à penser que j’étais le conducteur de ce bus qui nous amené vers notre destination.
La semaine qui suivi et les jours suivants, cette idée de passer le permis poids lourd ne me quitta plus, dès que je prenais les transports en commun, la même pensée refaisait surface de suite et plus j’y réfléchissais, plus j’y voyais des avantages pour ma famille et moi-même.
Nous en avions parlés à plusieurs reprises avec mon épouse et je savais qu’elle me soutiendrait dans ma démarche, ce que je ne savais pas encore et ni elle non plus, c’est qu’en prenant la décision de passer le permis, cette profession allait devenir la seule et unique maîtresse que je n’aurais jamais eu dans ma vie.
Après avoir pris quelques renseignements sur ce sujet et avec l’accord de celle qui partage mon existence, je me lançais donc dans les démarches à suivre pour acquérir une formation à la conduite d’un ensemble routier.
Je continué donc à travailler en manutention en attendant les réponses des différents organismes auquel je m’étais adresser, j’étais loin de me douter que ces démarches allaient être si longues et tellement difficiles à arpentées pour enfin effleurer le bout de l’attente, six mois plus tard.
C’est une simple lettre amenée par le facteur qui annonça la bonne nouvelle, l’accord et la prise en charge de la formation tant attendue.
Je n’avais plus qu’à leur faire parvenir un devis englobant la totalité de la formation, la date de début et la date approximative de fin et d’attendre le feux vert de leur part afin de pouvoir débuter cette formation tant attendue, sachant très bien que cette dernière allait changée ma vie et celle de ma famille.
Je mis donc en œuvre les démarches demandées, réunissant les documents demandés dans une enveloppe suffisamment timbrée et parti en suivant déposer cette dernière dans la boite à lettre de la poste la plus proche, le jour même.
Il me fallut attendre encore trois semaine de plus pour enfin recevoir cette lettre, me précisant l’accord définitif ainsi que la date de début de la formation, pour essayer de devenir enfin conducteur d’ensemble routier.
Je commençais donc cette apprentissage tant espérer, le deux février 1990, pour une durée de quarante-cinq jours si tout se passer bien, les présentations aux deux examens (code et conduite) inclus.
Au premier abord, quand je me suis retrouvé derrière ce grand volant, j’ai réagis exactement comme n’importe lequel d’entre nous qui découvre ce poste de conduite, toute cette immensité de boutons, de manomètres et d’indicateurs de toute sorte, en un mois et demi il fallait que j’apprenne ce à quoi tous cela correspondait et quelle été leur fonction.
Il fut décidé par les moniteurs qui avaient à charge de nous former, que vu le nombre d’élèves pratiquant cette session, il y aurait deux groupes de créer, un qui conduirait le matin et l’autre l’après-midi, je faisais partie du second.
La 1ére journée fut consacrée aux présentations pour la matinée puis au plateau pour tous l’après-midi.
Ce n’est qu’à partir du lendemain que les groupes A et B prirent leur attributions et purent commencés leur apprentissage.
Je me retrouvé donc dans le groupe A sur la partie plateau, ce qui consister à découvrir l’ensemble, le tracteur et sa remorque ainsi que tout ce qui forme ces bahuts que l’on croise sur les routes de France et d’ailleurs.
Il y a une partie récitation et une autre manuelle, le tout restant basé sur la logique et surtout la sécurité, il y a aussi les manœuvres et en ce qui concerne ces dernières, la masse de l’ensemble est déjà difficile à accepter mais effectuer avec ce même ensemble des marches avant et arrière avec changement de file, me paraissait à moi novice tout simplement impossible à pratiquer, du moins c’est ce que je penser.
Evidemment, je me trompé et je m’en rendu compte très vite lorsque je suis monté à l’intérieur de la cabine pour ma première leçon de découverte de cet univers, décortiqué point par point par le moniteur en charge de notre groupe.
Nous étions cinq dans la groupe A et tous en tant qu’élèves étions impressionnés par cet immense tableau de bord qui été chargé d’interrupteurs et de manomètres de toute sortes et que nous découvrions les uns après les autres en montant prendre place dans la cabine, aussi conséquente que tout le reste.
De tous côtés il y avait des interrupteurs ou autres manomètres qui indiqués les différentes pressions d’huile, de turbo, d’air etc.…
A la fin de cette première journée, lorsque je suis rentré chez moi, j’avais l’impression que ma tête allait explosée tellement les choses et autres manœuvres qu’il fallait que j’apprenne me semblaient énormes.
Je m’empressé de raconter dans ses détails ma journée à mon épouse,
• Si tu savais mon cœur, l’immensité de choses qu’il va falloir que je me rentre dans la caboche !!!
• Tu as quarante-cinq jours, répondit-elle, je te fais confiance tu y arriveras.
• Je sais que je peux compter sur toi, je t’aime, lui dis-je en lui souriant.
• Je rentré tellement dans les détails que je ne vis pas la soirée passée, je me rendis compte que l’heure tournée quand mon épouse demanda à mon fils de venir me souhaiter une bonne nuit et d’aller se mettre au lit.
• Viens faire un câlin à papa.
• Je viens avec toi demain, papa ?
• Non chéri, je ne peux pas t’amené puis demain tu as école.
• Mais c’est les vacances.
• Pas encore, allez bonne nuit mon grand.
Mon fils partit se coucher bien à contre cœur, mais il

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