Vincent-Robert Mbwankiem
264 pages
Français

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Description

Qui était vraiment Vincent-Robert Mbwankiem, celui qu'on surnommait « le Vieux Lion » du Congo ? Ses multiples combats comme activiste politique dans la lutte contre la colonisation et un des opposants redoutables au régime de l'historique maréchal du Zaïre, Mobutu, méritent une reconnaissance nationale. Sa détermination dans la lutte pour le changement est tellement probante que son propre parcours historique s'apparente à l'histoire contemporaine et récente de la République démocratique du Congo, sans toutefois peser le prix du risque. Mais qui se cache derrière ce personnage, connu du public comme un des fondateurs d'un des plus grands partis politiques d'opposition, l'UDPS ? Quel était le mobile de sa motivation à abandonner les affaires pour embrasser une carrière politique aux antipodes d'un régime dictatorial ? Consistant « simplement à honorer la mémoire de cet auguste personnage tout en se démarquant de l'admiration aveugle comme parent », la démarche de l'auteur permet de se repencher sur l'histoire de la RDC autant que de donner un éclairage nouveau sur cette figure politique majeure qu'était son père. Témoin privilégié sans sacrifier l'objectivité, Jean-Claude Niaroliem Mbwankiem signe un portrait hommage qui, mêlant le privé au public, saura résonner dans la mémoire collective du pays entier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 février 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342019735
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vincent-Robert Mbwankiem
Jean-Claude N. Mbwankiem
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Vincent-Robert Mbwankiem
 
 
 
Aux générations futures…
 
 
 
Préface
 
 
 
Il est important de souligner que c’est toujours une fierté et un honneur de voir un diplomate professionnel, de surcroît un fils, écrire sur son géniteur. Cela prouve sans aucun doute l’amour et l’estime qu’avait l’auteur de cet ouvrage vis-à-vis de son papa chéri.
 
Les deux personnalités méritent respectueusement nos remerciements les plus sincères pour leur réciproque estime.
En effet, parler de la carrière d’un politicien de la trempe de V. R. Mbwakiem Niaroliem qui avait lutté contre le pouvoir colonial et la dictature de Mobutu Sese Seko vaut son pesant d’or d’autant plus que le héros du livre est un véritable parangon ou paradigme de la politique congolaise.
Vivant avec le handicap de non-voyance, VRM a mené une politique, une bonne politique et ce en étant ou en restant constant, consistant et résistant dans sa pensée, sa vision politique.
Il n’avait jamais cédé à aucune sollicitation ou offre pécuniaire, morale ou politique et ce pour ne jamais trahir son pays et ses idéaux.
 
Beaucoup d’hommes avaient bénéficié de sa générosité. Les exemples sont légion…
VRM était un homme affable et convivial ; il aimait son pays, la RDC et son peuple. À titre d’illustration, signalons que dans son prêche, lors de la messe d’action de grâce organisée le 15 novembre 2010, dans la cathédrale Notre-Dame du Congo, avant son inhumation au cimetière de la Gombe ; le cardinal Laurent Monsengo Pasinya avait précisé que les présidents de la République qui se sont succédé dans notre pays le consultaient pour obtenir ses sages conseils pour la conduite du pays.
Anticommuniste et croyant en Dieu, VRM était demeuré catholique et avant de tirer sa révérence, il avait exigé et obtenu le sacrement d’extrême-onction, selon les dires du curé de la paroisse Saint-Luc de l’époque.
Pareil homme et/ou baobab politique mérite d’être connu par des générations futures pour son exemplarité, sa modestie, son humanisme et sa serviabilité.
L’auteur répond à cet impératif et rend hommage à son père qu’il ne verra plus au cours de cette existence.
Pour clore, notre gratitude particulière s’adresse à l’auteur qui a fourni d’énormes efforts de recherches ainsi que le financement pour parvenir à publier cet ouvrage qui contribuera et permettra certes aux politiques congolais de devenir des bâtisseurs de la nation RDC et non pas des éreinteurs.
Bernard-Auguste Munganga N’Dum Mukwara,
Avocat général émérite et honoraire.
 
 
 
 
Avant-propos
 
 
 
Comme toutes les grandes nations dans le monde, l’histoire récente de la République démocratique du Congo est parsemée de grands événements historiques et politiques, notamment dans sa période de pré-indépendance, d’indépendance et de postindépendance, coïncidant avec la décolonisation. Il est certain que les véritables acteurs de ces plusieurs pages d’histoire sont essentiellement des dignes filles et fils de ce pays. Beaucoup d’entre eux sont connus pour leur courage et leur bravoure, d’autres pour leur opiniâtreté frisant même le sacrifice suprême, avec à la clé l’accomplissement de la dévotion pour l’indépendance du pays.
Dans ce cas précis, et en ce qui me concerne particulièrement, la question de l’indépendance ne se pose pas, mais il s’agit plutôt ici du développement intégral de la République démocratique du Congo, avec comme toile de fond la problématique du renouvellement de son élite ; je dirais même du renouvellement de son intelligence. Manifestement, les grands événements de l’histoire ne sont connus des Congolais, dans la plupart des cas, qu’à travers les écrits des auteurs étrangers. Les grands moments de l’histoire liés à notre indépendance se résument souvent aux martyrs du 4 janvier 1959, à l’assassinat de Lumumba et de ses compagnons, pour ne citer que ceux-là.
Il apparaît aussi que certains personnages sont entrés dans l’histoire grâce à leurs actions politiques particulières et à leur charisme affiché. Mais il est important de noter quand même que d’autres contemporains de Patrice Lumumba et de Joseph Kasa-Vubu ont également et véritablement contribué à l’effort combien collectif de cette lutte contre la colonisation. Malheureusement, ils ont été laissés en marge de l’histoire suite à la carence manifeste de documentation fournie et de témoignages avérés ou révélateurs des faits particuliers de leurs actions politiques. Adam Hochschild dans son ouvrage, sur les affres de Léopold II au Congo, intitulé Les Fantômes du roi Léopold , dit ceci : « Les études anthropologiques, excellentes au demeurant, sur les différentes populations du Congo ne manquent pas, mais les renseignements d’ordre biographique sur les individus africains font quasiment défaut. » Parfois, il est important de rappeler aux historiens le bon sens de leurs tâches en vue d’une véritable lecture de l’histoire véridique de notre pays, sinon les suspicions subjectives de recherche auront suscité une simple expression de mauvaise foi de leur part dans le but de tronquer les vrais faits politiques et historiques de la République démocratique du Congo.
Parlant du régime colonial qui avait sévi au Congo, Hochschild ajoute : « Nous connaissons parfaitement la vie des adversaires européens ou américains du régime, comme Morel, Casement et Sheppard alors que nous ignorons à peu près tout des chefs de la résistance, tels Kandolo et Mulume Niama, qui périrent les armes à la main. Il en résulte une histoire biaisée, qui semble minorer le rôle central des Congolais eux-mêmes. » Heureusement pour moi, par devoir de mémoire en l’honneur des vaillants filles et fils patriotes de la République démocratique du Congo, il est impérieux de réveiller les esprits de nos populations, au besoin, de révolutionner la mentalité de la pensée culturelle des Congolais en quittant la culture de la parole pour les écrits. Ces derniers seront susceptibles de pérenniser l’âme du pays en rendant véritablement honneur aux vaillants défenseurs de la patrie congolaise, comme cela se fait dans les autres pays à la civilisation écrite. Une attention particulière sera accordée à l’endroit de l’un de ces fils du pays qui avaient accepté volontairement, avec dévotion, de combattre aux côtés des grandes figures nationales, pour une cause commune : l’autodétermination du peuple congolais.
À ce propos, et de manière incontestable, il sied indubitablement de citer parmi les personnalités ayant servi le pays avec un sens élevé d’abnégation, Vincent-Robert Mbwankiem Niaroliem N’Sangan, également appelé « VRM ». De son vivant, VRM n’était jamais resté inerte face aux grands événements historiques du pays. Au contraire, à chaque événement ou mutation politique, il était toujours au rendez-vous pour apporter sa petite contribution. Et cela a duré quasi toute la période coloniale, jusqu’à l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance, il s’en est suivi la lutte pour l’accession du pays à la vie démocratique. À l’écoute des témoignages sur sa personne, le cours de l’histoire de la RDC se serait présenté différemment sans l’engagement politique de cet homme. Bien plus, sa détermination dans la lutte pour le changement fut tellement probante que son propre parcours historique s’apparente à l’histoire contemporaine et récente de la RDC, sans toutefois peser le prix du danger. Il ne bronchait devant aucun risque, au point même d’accepter de toucher les « abysses » de la vie. Ses choix et sa vocation politique obsessionnels ont été à la base de la décadence de son standing de vie et de la dégradation de son état de santé, au point même de vivre le pire au profit du partage d’un bonheur commun.
En ce qui me concerne, il est impérieux et de mon devoir de lui rendre un dernier hommage, même à titre posthume, par cet ouvrage qui est le fruit de nos échanges, des souvenirs partagés, de collecte d’informations, d’interviews, de témoignages et de voyages que j’ai effectués sur plusieurs années. Pour moi, réaliser cet ouvrage relève de la promesse que je lui ai faite de son vivant, mais aussi d’un rêve de jeunesse. Bien entendu, en tant que rejeton, le risque de plonger dans l’apologie de la personne n’est pas à exclure. Mais il est tout de même important de noter aussi que j’ai œuvré quelque peu à ses côtés, comme membre de son cabinet privé en charge de la communication entre 1996 et 1998, au même moment où son directeur de cabinet était Joâchim Khadi Mananga. Ma démarche ici consiste simplement à honorer la mémoire de cet auguste personnage, tout en se démarquant de l’admiration aveugle que peut porter un parent. L’objectif consiste à faire une lecture de sa vie privée et politique avec une certaine dose d’objectivité. Étant moi-même journaliste de formation et communicologue, j’ai tenté de fournir un effort pour dépasser les appréhensions d’ordre sentimental pour rencontrer l’assentiment des lecteurs.
De façon particulière, cet ouvrage constitue, dans une certaine mesure, un appel de pied à l’endroit du pouvoir public congolais pour que soit désormais valorisée la mémoire collective dans une perception de véritable relecture de notre propre histoire, tout en relevant le mérite de chaque personnalité politique clé ou charismatique ayant contribué substantiellement et particulièrement à la chronique politique de notre pays. Toutefois, au côté de ces personna

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