Vive la vie, plus que jamais
320 pages
Français

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Vive la vie, plus que jamais , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est un roman autobiographique.
Certaines tranches de vie bouleversent toute une histoire. Elles font aussi prendre conscience de la profondeur, de la richesse et de l'incroyable force qui peuvent unir deux êtres.
Ce livre raconte, au quotidien, le soutien et l'accompagnement qu’a reçus Eric, le mari de Samuel Daney, pendant une hospitalisation aussi douloureuse que riche en émotions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332781703
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-78168-0

© Edilivre, 2014
Préface
Depuis très longtemps, écrire des poèmes, des nouvelles, des débuts de romans fait partie de mon quotidien. Je ne les ai jamais menés à terme. Aujourd’hui, ce travail s’est imposé, comme une évidence. Si je ne devais écrire qu’un livre, ce serait celui là.
Pour toi Eric, mon poussin, mon amour… Pour que ta mémoire reste à jamais gravée. Pour que je ne t’oublie jamais, que je n’oublie jamais quelle chance j’ai eu de croiser ton chemin. Ton départ me fera prendre conscience que j’ai eu l’immense bonheur de partager quinze années avec le véritable amour. Un amour qu’on ne connaît qu’une seule fois dans sa vie. Un amour que peu de femmes et d’hommes ont la chance de connaître. Et que nous avons eu l’immense joie de vivre, de partager.
Merci.
Merci pour ces années, ces mois, ces semaines, ces heures partagés, passés à tes côtés, pour le pire mais aussi pour le meilleur.
Samuel.
Novembre 1998
Fin novembre 1998. Un peu comme dans les films. Je rentrais de ballade nocturne. A pieds sur le trottoir qui longe le Parc Jourdan, j’allais rejoindre ma moto garée sur le Cours Mirabeau. Tu étais au volant de ta Super 5. Nos regards se sont croisés. La magie a opéré à ce moment là ? J’ai fait demi-tour. Tu t’es garé. Nous avons discuté dans cette nuit étoilée et froide de novembre. Mais nous étions insensibles à la météo.
Tu m’as proposé de venir passer un bout de soirée, déjà bien avancée, chez toi. J’ai dit oui. Nous avons discuté jusqu’à trois heures du matin. Sans le savoir, notre relation était déjà soudée.
Nous ne nous sommes pas revus tout de suite. Mais, rapidement, je passais devant ton magasin. Je t’envoyais des petits messages. Tu répondais mais de loin. Sortant d’une relation compliquée, tu ne voulais pas recommencer. Ce sont tes vendeuses qui te feront accepter de nous revoir.
Décembre 1998
Dimanche 13 décembre :
Jeudi, c’est mon anniversaire. Nous ne pourrons pas être ensemble : les fêtes de Noël sont proches. Dans le commerce, c’est une période chargée.
Nous avons dormi ensemble ce soir. Au réveil, tu m’offres le premier cadeau de notre histoire : un porte clés avec les clés de ton appartement accrochées.
Tu sais que ça implique un minimum d’engagement ?
Si je ne voulais pas, je ne le ferais pas.
Depuis ce jour là, nous ne nous quitterons plus.
Au fil du temps, j’apprendrai à te connaitre. Sans parler de points communs, nous avons tellement de choses qui nous rapprochent. Notre façon de voir la vie, d’appréhender les choses. Nos goûts, divergeant mais tellement complémentaires.
Tu rêvais d’un mec plutôt râblé, mate de peau, tendance méditerranéenne, je suis châtain aux yeux bleus. Mon idéal : un grand blond aux yeux bleus, plutôt nageur dans l’esprit. Tu es grand (ça, on ne peut pas le nier !), châtain, les yeux marrons-verts.
Mais on ne vit pas avec ses fantasmes. Et c’est tant mieux.
De janvier 1999 à septembre 2004
Suite à un cancer, je me fais opérer pour me faire poser une prothèse.
Malgré ton aversion pour tout ce qui est médical, tu passeras beaucoup de temps à mes côtés, même si l’opération n’est que routine et ne présente vraiment aucun risque.
A ma sortie, nous décidons d’adopter un chien. Une chienne plus précisément. Un whippet. Nous l’appelons Olive. Elle est née le jour de notre rencontre. Notre première fille. Au fil des années, nous en aurons trois autres. Violette, la fille d’Olive, née en avril 2004. Mana, un Galgo récupérée d’Espagne, adoptée en juin 2005. Et Lylou, la petite Carlin. La petite dernière, la gâtée, rejoindra le foyer en janvier 2011.
Durant toute cette période, nous n’aurons de cesse de rendre l’autre heureux. Partageant nos joies, nos peines.
Nous ne connaîtrons jamais de conflit. Ni d’engueulades d’ailleurs. Notre équilibre est là, bien présent.
Nous n’avons souvent pas besoin de parler pour nous comprendre. Nous sommes nos moitiés respectives. L’un ne va pas sans l’autre. Parfaitement complémentaires.
Septembre 2004
Beaucoup de choses dans nos vies. Des épreuves, des peines, de grands bonheurs n’ont fait que renforcer notre relation. Notre amour.
Une nouvelle épreuve nous arrive.
Ce matin, vers dix heures, je reçois un appel de ton patron de l’époque : tu n’es pas arrivé au travail. La panique me prend. Finalement, j’arrive à te retrouver : tu as été admis aux urgences. Une erreur de parcours dans ta vie t’a embarqué dans une sale histoire. Je n’étais pas au courant. Tu voulais sans aucun doute me préserver, ne pas m’entraîner avec toi dans cette spirale destructrice, qui te conduira inévitablement à ta tentative de suicide. Par les gaz d’échappement de la voiture.
Heureusement, tu es un gros fumeur : tes poumons sont habitués aux fumées toxiques.
Après quelques jours sous oxygène, tu es remis sur pieds : la vie aura raison de toi.
A cet instant, je prends conscience, pour la première fois, de l’immensité de mon amour pour toi. Nous sommes unis par un lien invisible que rien ni personne, pas même la mort, ne pourra rompre.
De janvier 2005 à décembre 2012
Le cœur lourd mais soulagé, nous quittons le sud de la France pour venir nous installer dans le sud de la Belgique.
Le travail m’oblige à monter au Grand duché du Luxembourg.
Une nouvelle vie qui commence… De nouveaux amis aussi. Des personnes qui nous entoureront beaucoup. De belles personnes…
Tu trouves ton premier emploi en Belgique : un grand magasin suédois va justement ouvrir à proximité. Là, tu rencontreras des gens très chouettes. Quelques uns resteront des amis proches. Je pense à Sophie, son mari Pascal, leur fille Jade. A Thomas aussi et son compagnon Didier. Et à Cyriaque et Antoine.
Par l’intermédiaire de Thomas et Didier, nos routes vont croiser d’autres personnes qui vont compter pour nous : Agnès et Côme en font partie.
La Belgique, notre nouvelle terre d’accueil, nous permet de concrétiser notre relation si solide, si profonde. Nous nous marions le 16 décembre 2006, la veille de mes quarante ans.
L’année qui suivra, tu trouveras enfin un aboutissement à ta carrière. Tu accèderas à un poste qui te correspond : tu es responsable d’un Concept Store…
Tu vas t’épanouir dans ton nouveau rôle. Tu t’y sens à l’aise. Tu vas travailler sans compter. Là aussi, des collègues qui deviendront plus proches au fil des mois, des années. Céline et Candice, Elise, et d’autres encore.
Je t’admire. Tu es, depuis le début, mon guide, mon repère, mon idéal.
De mon côté, la première personne qui deviendra un ami, c’est Simon, mon nouveau patron. Et son assistante de l’époque : Manon. Elle va devenir ma confidente. Elle sera là quand j’aurai besoin d’elle, comme je serai présent pour elle aussi, dans les bons moments comme dans les épreuves. Une vraie amitié. Nous ferons rapidement la connaissance de son mari, Adrien. Et de leur fille, Emilie. La première fois que nous avons été invités chez eux, c’est Emilie qui nous a accueillis sur le palier en nous disant : « bienvenue dans notre maison ! » avec un visage rempli de bonheur, de joie de vivre et d’amour. Elle avait alors trois ans je crois.
Il y a des gens comme ça, quand on les croise, on sait qu’ils seront là pour toujours, présents. C’est le cas de Manon. C’est aussi le cas de Lucie. Une collègue rencontrée une fois lors d’un passage éclair dans une société de service.
En avril 2009, nous déménageons encore une fois. On trouve une chouette maison dans un petit village : Sampont. Là, nous ferons la connaissance de voisins, qui s’avèreront être des amis formidables. Je pense à Inès, à Alice, Clément et leurs filles Louise et Juliette. Et à Sarah et Cyprien… et j’en oublie ! Tous, à leur manière, sauront nous montrer qu’ils nous apprécient beaucoup. Nous sommes vraiment bien entourés, très bien intégrés. C’est agréable !
En avril 2011, nous sommes obligés de déménager : les propriétaires actuels vendent la maison. On s’éloigne pour trouver, dans un village encore plus petit que Sampont, une vieille ferme restaurée. Elle a aussi un très grand jardin. En pleine campagne ! Dès la première visite, c’est le coup de foudre pour cette maison. La propriétaire nous fait aussi une très bonne impression. Au départ contre la présence de chiens, elle acceptera nos trois filles Olive, Violette, Mana. Lylou n’arrivera que plus tard dans la meute.
La propriétaire aura l’occasion de croiser les filles peu après : elle les trouvera adorables ! Cette femme extraordinaire va se révéler admirable et très proche de nous par la suite. Aujourd’hui encore, elle continue à beaucoup m’apporter.
Décembre 2012
Mi décembre, tu vas vivre un épisode douloureux avec ta Maman.
Tu viens de l’avoir au téléphone, tu étais tellement content de lui raconter ta première paire de lunettes !
Elle a répondu en te jetant à la figure toutes sortes de reproches. Est-elle victime du mal familial féminin : la paranoïa ?
Nous avions repéré quelques signes cet été. Mais il était facile de mettre ça sur le compte de son « isolement » géographique.
Tu as énormément souffert de cette prise de conscience. Tu m’as envoyé un message en me disant : « voilà, je n’ai plus de mère ».
Nous dinons avec Manon et Adrien ce soir. Ils récupèrent Emilie, leur fille. Elle rentre des sports d’hiver.
On se retrouve tous les deux avant, pour boire un verre en les attendant. Je ne t’ai jamais vu effondré à ce point. Tu es en pleurs. Je n’arrive pas ou à peine à te consoler.
Tu me racontes en détails votre discussion. Car tu ne t’es pas laissé faire. Tu as eu besoin, toi aussi, de lui exprimer tout ce que tu portes de souffrances depuis l’enfance.
Un grand vide qui devient maintenant une réalité, palp

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