Sous le joug de la religion, amour et vie sont servis en holocauste
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Sous le joug de la religion, amour et vie sont servis en holocauste , livre ebook

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Description

Faridiah est une fille âgée de 22 ans, belle et ambitieuse qui rêvait d’être hôtesse de l’air bien que n’ayant pas toutes les qualités requises. Après l’obtention de
son baccalauréat série A au Lycée Moderne d’Agboville, Faridah s’est envolée pour le Burkina Faso dans le but de poursuivre ses études supérieures à
l’Université Belle Espérance de Ouaga.
Arrivée en Septembre 2012 pour débuter l’année académique 2012-2013 à la faculté des Sciences juridique et politique où elle fut orientée, elle a dû rester
longtemps à la maison en attendant le début des cours. Se sentant ennuyée, elle faisait des promenades chez ses camarades de promotion qui vivaient dans le
même quartier de Gounghin. Dans cette attente langoureuse, Faridah était loin de se douter que son chemin rencontrerait celui d’un charmant garçon de qui
elle tomberait follement amoureuse.
C’est en Novembre 2012 que les prémices d’une relation se construisaient. Faridah rencontra un correspondant sur facebook avec qui elle échangea une à
deux fois ensuite régulièrement. Le correspondant Faridah était Raphaël, ce jeune garçon qui fut le plus brillant de sa génération dont elle avait entendu
parler des exploits en Côte d’Ivoire lors de son parcours scolaire.
Dans la foulée, les deux tourtereaux se sont laissés emporter par les vagues de leur conversation et y prenaient goût à tel point qu’ils ne se lassaient plus
d’échanger des texto régulièrement. Le coup de cœur a commencé lorsque Raphaël demanda quelques clichés de photo à Faridah, histoire de voir comment
elle était devenue après toutes ces longues années.
-S’il te plaît ma chérie, pourrais-tu m’envoyer quelques photos de toi ?
Faridah hésitante et méfiante, s’exclamait ainsi :
-Ah toi aussi pourquoi veux-tu mes photos ? Regarde ma photo de profil !

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Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2021
Nombre de lectures 12
Langue Français

Extrait

Trophée des Plumes 2021
«Sous le joug de la religion, amour et vie sont servis en holocauste»
Faridiahest une fille âgée de 22 ans, belle et ambitieuse qui rêvait d’être hôtesse de l’air bien que n’ayant pas toutes les qualitésrequises. Après l’obtention de son baccalauréat série A au Lycée Moderned’Agboville, Faridah s’est envolée pour le Burkina Fasodans le but de poursuivre ses études supérieures à l’UniversitéBelle Espérance de Ouaga.
Arrivée en Septembre 2012 pourdébuter l’année académique 2012-2013 à la faculté des Sciences juridique et politique où elle fut orientée, elle a dû rester longtemps à la maison en attendant le début des cours. Se sentant ennuyée, elle faisait des promenades chez ses camarades de promotion qui vivaient dans le même quartier de Gounghin. Dans cette attente langoureuse, Faridah était loin de se douter que son chemin rencontrerait celui d’un charmant garçon de qui elle tomberait follement amoureuse.
C’est enNovembre 2012que les prémices d’une relation se construisaient. Faridah rencontra un correspondant sur facebook avec qui elle échangea une à deux fois ensuite régulièrement. Le correspondant Faridah était Raphaël, ce jeune garçon qui fut le plus brillant de sa génération dont elle avait entendu parler des exploitsen Côte d’Ivoire lors de son parcours scolaire.
Dans la foulée, les deux tourtereaux se sont laissés emporter par les vagues de leur conversation et y prenaient goût à tel point qu’ils ne se lassaient plus d’échanger des texto régulièrement. Le coup de cœur a commencé lorsqueRaphaël demanda quelques clichés de photo à Faridah, histoire de voir comment elle était devenue après toutes ces longues années.
-S’il te plaît ma chérie, pourrais-tu m’envoyer quelques photos de toi?
Faridah hésitante et méfiante, s’exclamait ainsi:
-Ah toi aussi pourquoi veux-tu mes photos ? Regarde ma photo de profil !
-Humm ! Que crains-tu ma chérie? J’ai vu ton profil et je t’ai quand même demandé oubien ? Si tu as peur, rassures toi, je ne compte pas te faire du mal ! Si tu veux, je t’envoie les miennes pour te rassurer.
-OK! Envois d’abord les tiennes et je t’enverrai aussi.
Sur le champ, Raphaëlenvoya quelques clichés à Faridah qui n’a pas manqué de les apprécier
-Waouh ! Elles sont très jolies tes photos.
-Ah bon ? Tu trouves ?
-Bien sûr que oui! Je t’envoie les miennes aussi.
-Ok, merci pour ton appréciation. Humm, donc ce sont les photos seulement tu trouves jolies ?
-Pas du tout, je te trouve très beau aussi
-Je suis flatté oh. J’ai reçu tes photos et je les trouve très réussies surtout tu es très belle
-Merci, ravie d’entendre cela de ta part.
Ainsi, durant les jours qui se succédaient, les deux amis échangeaient de plus en plus via facebook et whatsapp. Un jour, Prince Raphaël proposa à Faridah de venir en visite chez lui à domicile ;chose qu’elle accepta volontier. Faridah trouva donc une date pour honorer sa visite. Ce jour-là, elle eut du mal a retrouvé le chemin puisque c’était la toute première fois qu’elle sortait toute seule de chez elle à moto pour se rendre à la ville. Dans ses tentatives, elle réussit finalement à retrouver Raphaël. Une fois à la maison, elle fut surprise de retrouver son cousin sur place, un cousin se trouvantêtre l’ami et colocataire deRaphaël.
Faridah et Prince Raphaël ont passé toute la journée ensemble à parler de tout et de rien et ils avaient tous deux l’air d’apprécier ce rapprochement entre eux. A la tombée de la nuit, Raphaël raccompagna Faridah dans son quartier et avant de repartir il a invité sa complice à faire un autre programme afin de rendre visite spécialement à son cousin pour se faire pardonner.
-Fariadah, je crois qu’il serait bon de chercher un autre moment propice pour rendre visite àShérif.
-D’accord, j’ai compris! Je crois que c’est une excellente idée.
-OK, bonne soirée à toi. Je t’appelle dès que j’arrive à la maison
-Merci, rentre bien, surtout sois prudent en chemin. Bye !
-Bye !
Les deux tourtereaux se quittaient et chacun gardant dans son cœur un sentiment qu’il n’osaitdévoiler car inopportun.
Les jours passaient et leur idylle se renforçait davantage, un seul instant de pouvait passer sans qu’ils ne s’écrivent des messages sur whatsapp; ils devenaient très proches. Un soir, au cours d’une conversation,Raphaël enregistra un vocal dans lequel, il chantait quelques notes improvisées.
-♪♪La première fois que je l’ai rencontrée, il est apparu dans mes yeux, de l’étincelle; et j’ai compris qu’elle m’était destinée car c’est elle qui fallait dans ma vie, ma Carolinaaa, ma Carolinaaa, il n’y a que toi que je chéris, il n’y a que toi que mon cœur a choisi, ma Carolina,Carolina, Carolinaaa, ma ma Carolinaaa…♪♪
-Waouh ! Quelle belle voix! Chou, ça me touche vraiment. J’ai vraiment aiméRaphaël, je vais enregistrer et l’écouter à tout moment.
Bien que la chanson ne fasse pas mention de Faridah, elle a apprécié les paroles surtout la voix de Prince Raphaël. Lui aussi a saisi l’occasion pour plus l’impressionner.
-Heureux de savoir que cette chanson improvisée t’ait plu. Je ferai un texte spécialement pour toi à l’occasion de ton anniversaire.
-Vraiment ? Ça me fera grandement plaisir.
Les deux futurs amoureux qui ignoraient encore ce qui allait se produire, continuaient de se voir et de s’écrire à longueur de journée. Un soir, lors d’une de ses sorties à l’occasion d’une soirée estudiantinedu mouvement « CAR », Raphaël déclara sa flamme à Faridah même si ce n’est que le 12février 2013 que Faridah accepta les avances de Raphaël. Ils étaient désormais des amoureux qui vivaient une relation. Au fil du temps, ils faisaient des sorties, passaient les fêtes ensemble et se partageaient tout.Mais, le père de Faridah, ne tardera pas à interdire sa fille de poursuivre cette relation. S’aimant, les deux amoureux continuèrent leur relation sans tenir compte de la décision du père.
[1]
En mai 2016, Faridahvenait de tomber enceinte. Mais, elle ne le savait pas encore. Elle s’en est rendu comptele 22 juin 2016, lorsqu’elle attendit la venue de ses menstrues en vain. Hélas! Cette grossesse n’arrivera pas à son terme. Les parents de Faridah qui s’étaient opposés à la relation de leur fille avec Raphaël, ont donc trouvé un moyen de se débarrasser de la grossesse pour ne pas se voir dans l’obligation de célébrer une union qu’ilsn’apprécient guère.Raphaël avait eu des pressentiments et son instinct d’homme le laissait penser qu’il ne s’agissait pas d’une fausse couche comme l’avait fait croire les parents de Faridah. Seulement qu’il n’avait aucune preuve. Plus tard, les doutes qu’il avait nourris, vont s’avérer exacts avec la rupture soudaine de leur relation ; en moins de trois mois, après la fausse couche, Faridah a commencé par être froide et distante vis-à-vis de Raphaël. Un jour, lors d’une conversation, elle a décidé de lui avouer la décision qu’elle avait prise.
-Bonsoir Raphi mon Rabbi! J’aimerais te parler d’un truc important.
-Quoi donc ?
-C’est concernant notre relation, je voudrais qu’on y mette un terme; je suis fatiguée, je suis fatiguée de vivre ainsi.
-Mais, je ne comprends rien. Non d’un chien, que s’est-il passé? Qu’ai-je fait de mal ?
-Rien ! Je ne me sens plus dans la relation tout simplement donc je préfère y mettre fin.
-Pourquoi tu me fais ça ? Et notre amour ? Quand as-tu cessé de m’aimer?
-Il ne s’agit pas d’amour; tu sais bien que je t’aime sincèrement et je n’aime que toi.
-Alors qu’est-ce qui ne va pas ?
-Je suis juste fatiguée de vivre ainsi, cette relation n’a pas d’avenir. A quoi sert bon de continuer une relation qui n’aboutira à rien ?
-Il s’agit de quoi? Est-ce le refus des parents? Mais, je croyais qu’ils avaient fini par accepter avec la venue de la grossesse.
-Non, pas du tout, il avait accepté malgré eux-mêmes puisqu’il y avait une grossesse. Pour eux, j’étais déjàgâtée avec une grossesse donc mieux valait me laisser avec l’auteur de ma grossesse.
-Ah je vois. Et comme il n’ya plus de grossesse alorsil n’y a plus d’union qui tient. Eh mon DIEU, pourquoi cela n’arrive qu’à moi? Est-ce de ma faute si je suis né dans une famille chrétienne? Je ne mérite pas ce qui m’arrive. Je ne sais pas ce que j’ai fait comme mal à ta famille pour mériter un tel traitement.
-Je suis désolée mon amour, cela me brise le cœur. Mais, je n’y peux rien. Je t’aime et je vais en souffrir, j’aurai aimé aller à l’encontre des parents mais, j’ai peur, j’ai peur d’être rejetée par ma famille.
Les deux amoureux pleuraient de tristesse car ce jour-là leurs cœurs avaient été brisés et meurtris; ils se sentaient impuissant face à cette situation que la volonté des parents leur imposait. Ne pouvant pas supporter l’émoi, Faridah s’en alla à toute vitesse et laissa seul Raphaël qui se lamentait toujours se demandant ce qu’il a pu commettre comme faute pour subir une telle situation.
Les jours se sont chevauchés et avec le temps, Raphaël a pu surmonter sa mésaventure avec Faridah. Il avait fini par se refaire une nouvelle relation avec une jeune fille qu’il avait rencontrée lors d’un diner gala organisé par une ONG luttant contre lesgénitales féminines. Anna Rosa était cette belle mutilations demoiselle qui avait séduit Raphaël. Les deux nouveaux amoureux vivront un parfait amour et auront une belle princesse. Leur couple était vraiment en de bon terme et ils étaient très heureux.
Raphaël qui avait fini par oublier Faridah, ne se doutait pas que cette dernière souffrait de sa nouvelle relation qui lui a été imposée par ses parents. Elle ne l’aimait pas. Mais, que pouvait-elle faire, elle qui a toujours refusé d’affronter ses peurs? Rien si ce n’est se lamenter. Faridah ayant appris le bonheur que vit Raphaël avec sa nouvelle chérie, décida de le contacter un soir.
-Bonsoir Raphaël ! Comment vas-tu ?
-Bonsoir Faridah, je vais très bien et toi ?
-Oui, ça va bien aussi.
-Humm, donc comme ça tu m’as déjà oubliée?
-Comment ça je t’ai déjà oubliée?
-J’ai appris que tu as une nouvelle chérie et vous avez un enfant ensemble. Aussi, que tu comptes l’épouser.
-Tu es vraiment renseignée; oui c’est vrai, ils ne t’ont pas menti, j’ai une nouvelle chérie et nous avons un enfant. Pour l’histoire concernant le fait que je veux lépouser, je n’ai jamais évoqué la question; donc je ne sais d’oùdes informateurstirent cela. Mais, en tout cas, si tout va bien, je vais l’épouser.
-Hummm, et puis tu me dis ça aussi facilement. Eh Raphaël, tu es mauvais hein ;ce n’estpas toi oh, c’est moi.
-Ahi, mais, je te dis ce que tu sais déjà ; ou bien préférais-tu que je te mente ?
-Ah c’est bon, laisse tomber.
-OK, dis et toi, que devienstu? J’aurais appris que tu as fait ta dote il y a environ un mois de cela. Tu as trouvé finalement un homme musulman, je suppose.
-Ils sont allés faire leur chose au village. J’y ai pas été; tout m’énerve tu n’as pas idée.
-Mais, pourquoi? C’est un musulman et ta famille semble satisfaite maintenant de ce choix, tu devrais être heureuse.
- Raphaël, je ne l’aime pas, je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à l’aimer alors qu’il est gentil et me traite bien. Tu sais souvent je suis avec lui et je ne pense qu’à toi. Quand je me remémore nos souvenirs ensemble, je suis heureuse.Raphaël, je crois que tu es mon véritable amour, je ne pense pas pouvoir être capable d’aimer une autre personneque toi. Tu es dans mon esprit et je ne sais que faire.
-Mais, je te rappelle que c’est toi-même qui as mis fin à notre relation. Tu as préféré fui au lieu de lutter pour ce qui est le plus vital pour toi.
-Je regrette vraiment, je ne crois pas pouvoir continuer ainsi. Tu sais, je vais te faire une confidence; j’ai avorté une grossesse de lui car je ne veux pas de la relation, du coup un bébé aurait gâché toute possibilité de me soustraire de lui. Moi, je vais lui dire d’arrêter les préparatifs du mariage pour lequel il me persécute. Promets-moi de ne le dire à personne.
-Je te le promets ! Mais, crois-tu que tu pourras aussi facilement tout annuler? Ta peur fait de toi une personne faible qui ne peut pas se battre jusqu’au bout pour ce qu’elle aime. Tu auras toujours cette peur bleue de faire face à ta famille.
[2]
-Ah toi aussi, au lieu de m’aider à trouver des solutions, tu parles ainsi.Raphaël, si je ne trouve pas de solution, je vais me suicider. Et je suis sérieuse car je n’imagine pas vivre ma vie à lui.
-Tu plaisantes j’espère. Tu as toujours été cette petite folle, ma petite folle,my ofey guccis special.
-Je ne blague pas. Si mes parents insistent pour ce mariage, je vais me suicider.C’est toi que je veux, je t’aimeRaphaël. S’il te plaît neme laisse pas seule dans ce bourbier.
-Ah, je ne sais pas trop ce que je pourrai faire dans une telle situation. Quand on se verra, on en reparlera plus clairement.
-OK, c’est compris! Merci beaucoup de m’avoir accordé un peu de ton temps.
-Je t’en prie, c’est tout naturel; vu ce que nous avons vécu ensemble. Prends soin de toi, bonne soirée à toi. Bye !
-Merci, bonne soirée à toi aussi. Bye !
Après ces échanges, les deux ex amoureux se sont rencontrés. La nostalgie a alors fini par avoir raison d’eux car leur rencontre s’est achevée dans une chambre d’hôtel où ils ont passé la nuit.Ils avaient fait revivre cet amour qui autre fois faisait grand écho dans la cité. Après cette subite attirance qui leur était tombée dessus, ils ont les jours suivants eu des rapports intimes et ce, à plusieurs reprises.
Faridah en était heureuse, elle venait de retrouver son Prince charmant, le seul qui savait la satisfaire sur tous les plans. Espérant donc, une nouvelle relation de la part de Raphaël, grande fut sa surprise de savoir que son Prince charmant avait changé, il n’était plus enthousiasmé par leur relation; pour lui, les relations intimes qu’ils ont eues n’étaient que sous leffet de la faiblessequand ils se consolaient. Elle entendu en vain qu’il reconsidère leur relation mais c’était trop tard,Raphaëlaimait la mère de son enfant. Après donc plusieurs tentatives, elle a fini par abandonner avec un cœur meurtri.
Chacun passa à autre chose. Faridah qui disait lutter pour annuler son mariage indésirable, a fini par se marier avec l’homme que ses parents avaient choisi pour elle. Quant à Raphaël, il épousa Anna Rosa.
Malheureusement, un drame surgira, quand Faridah se rendra compte d’une grossesse de deux moisjuste avant son mariage. Elle savait que cette grossesse était de Raphaëlmais n’osait pas lui dire. Elle a donc fait croire à son désormais époux qu’il en était l’auteur. Seulement que Aziz,son époux, savait que la grossesse n’était pas delui car il avait été longtemps absent. Soupçonnant son époux de découvrir la vérité, elle ne pouvait plus supporter ce lourd secret en elle et cette honte vis-à-vis de son mari et du reste de la famille qui ne tardera pas à apprendre la vérité.
Elle décida clandestinement de se suicider avec son bébépour ne pas ternir l’image de ses parents.Donc vite fait, tard dans la nuit pendant que tout le monde était endormi, elle s’ouvrit les veines puis se vida de son sang. Faridah venait de commettre l’irréparable; la nouvelle mariée venait de rendre l’âme laissant son mari pour veuf. Le matin, lorsque son époux se réveilla pour s’apprêter et se rendre à son boulot, c’est avec stupéfaction qu’il tomba sur le corps sans vie de sa tendre épouse. Il découvrit une lettremettait à nue tout ce qu’elle vivait, elle y accusait ses parents d’être les seulsà son cheveu. Cette lettre responsables de son malheur et de tout ce qui a pu arriver. Avec sa dernière énergie, Faridah avait également écrit une autre lettrequ’elle prit le soin de remettre à Secret, une amie qui lui est proche ; la lettre contenait la plumed’un désespoir, d’une détresse et étaitadressée à Raphaël. Dans cette lettre, elle confessala vérité sur toute leur histoire, sur l’auteur de sa grossesse sans oublier d’exprimer son dernier amour.
Mon chocolat chaud, mon amour, ma moitié, mon tout, mon âme, je suis désolée, lorsque tu liras cette lettre, je ne serai plus de ce monde.Si je t’ai blessé à un moment donné durant notre relation passée, je te demande pardon, je suis sincèrement désolée. Mon amour, il y a de ces choses que l’amour ne peut changer; tout comme de ces amours que rien ne peut changer. Nous aurions pu vivre heureux et partager ce grand amour qui nous liait et qui nous liera certainement pour l’éternité; mais hélas, il a fallu que les préjugés d’une foutue religion viennent entériner ce rêve. Aujourd’hui, je ne peux plus garder tous ces lourds secrets en moi, il faut que je les avoue avant de quitter cette vie. Mon Prince, mes parents n’ont pasvoulu de notre relation, ils tont rejeté ainsi que notre union, et ce, à cause de nos différences: ta famille est chrétienne et la mienne musulmane. Mes parents voyaient donc d’un mauvais œil l’union entre nos deux familles de différentes confessions religieuses. Si tu te souviens encore, une fois, lorsque j’étais revenue des vacances de la Côte d’Ivoire, nous avions abordé le sujet et je t’avais fait part de la décision de mon père. Malgré cela, nous avions, avec l’amour qui prévalait entre nous, tenude continuer de le vivre comme nous l’entendions. Tu te souviendras également que je fus enceinte de toi mais que la grossesse ne vécut que de courte durée. Raphi mon Rabbi, tu ne pouvais pas savoir ce qui s’était réellement passé; mes parents m’avaient forcée àavorter sous la menace d’un bannissementcar ils ne voulaient pas d’une quelconque union entre nous. Cet épisode a bouleversé ma vie; je venais de perdre le fruit de notre amour et je savais que c’était la fin de notre histoire qui venait d’être enclenchée.
De toutes mes forces, j’ai essayé de vivre avec le choix de mes parents mais je n’ai pas pu; je n’aime que toi et je t’aimerai toujours. Aujourd’hui, étant dans mon foyer, je porte à nouveau une grossesse de toi; je ne suis pas heureuse dans ce foyer mais ce fœtus me donne souvent le sourire.sur cette grossesse, il est calme, mais je sens qu’il a un peu changé, il estMon mari a appris la vérité différent; c’est normal sa réaction, je ne peux lui en vouloir, il est rentré par incitation dans une relation dont il ignorait les motivations réelles. Cette situation, je ne la supporte plus, entre cette honte vis-à-vis de la communauté surtout de ma famille et cette froideur, je préfère éponger cette honte en devenir et épargner mes parents d’une telle ignominie; je préfère mourir avec notre bébé ainsi tout le monde sera libre.
Mon chocolatchaud, mon amour, mon essentiel, ne pleure pas, je sais que tu as toujours été sincère, rien de tout ceci n’est de ta faute; je t’aime et tu resteras à jamais dans mon cœur.Ne laisses pas, se produire des situations à limage de la nôtre dans la vie de quiconque. Fais connaître notre histoire au monde entier afin que les gens en tirent des leçons de vie.
Sous le joug de la religion, amour et vie sont servis en holocauste. Ne l’oublie jamais.
A Dieu mon âme, je t’aime!
Ta petite folle, Faridah
Après ce tragique évènement qui venait de se produire, tous les proches parents furent informés et les échos de son suicide fusaient de partout à travers la ville. Lorsque les parents prirent connaissance du contenu de la lettrequ’elle avait laissée à son cheveu, c’était la désolation totale, tous étaient dans le désarroi. La mère de Faridah était inconsolable et criaitson regret d’avoir mis sa fille dans une situation pareille.
-wow, woow, mon Dieu oh, mon Dieu, eh mon Dieu oh, qu’est-ce qu’on a fait oh? A cause des préjugés religieux, j’ai sacrifié ma fille, oh que vais-je devenir à présent ? A cause de la discrimination religieuse, le fanatisme et mon aveuglement sur une supposée croyance qui divise au lieu de réunir, j’ai laissé mourir mon enfant, mon bébé, waah, wahhi, ummm, je suis finie oh, je suis finie, oh mon Dieu
Elle pleurait ainsi toutes les larmes de son corps car ellen’en revenait pas de se savoir coupable du suicide de sa fille. Tous ceux qui avaient appris l’histoire étaient stupéfaits et avaient de la peine. La culpabilité plus tard,aura raison d’elle, car elledécida un soir d’empoisonner leur repas.Ce soir-là, ils mangèrent le tout dernier repas de leur vie.
TIANDE Bougapiou Elie
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