Titre   :    Trophée des plumes 2021,le temps d’une seconde :
3 pages
Français

Titre : Trophée des plumes 2021,le temps d’une seconde : , livre ebook

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
3 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Titre : Trophée des plumes 2021,le temps d’une seconde : L’horloge venait de sonner, il était onze heurs moins le quart, plus que trente minutes, et l’avion où est assied le couple sénégalais allait décoller destination Dakar. Ce mardi comme tous les autres mardis étaient marqués par l’attitude calme d’Ibou qui depuis la nouvelle de la faillite de son entreprise qu’il gérait est un peu sur les nuages. Quant à sa femme kadi, elle souriait jusqu’au dent. Ibou ne pouvait s’empêcher de constater sa joie qui était d’ailleurs lagrante. Son intuition lui donnait une idée de ce qui pouvait bien la mettre de si bonne humeur. Il continuait à la jauger pendant que madame était plongée dans ses souvenirs. Il se disait qu’il aurait aimé fonder une famille avec une femme si belle, si élancée et si bon de cœur que kadi. Malgré qu’elle soit née dans une famille pauvre, cela ne l’a empêchée d’être une femme élégante et cultivée. Entre autres, Ibou se disait qu’il aimait savoir ce qui se passe dans la tête de sa femme qui n’était pas prolixe mais depuis leur mariage, était devenue une tombe. Certes elle ne connait rien dans le business de son mari d’ailleurs elle ne cherchait même pas à comprendre ; mais en plus, elle ne lui faisait jamais de crise de jalousie, toujours stoïque, elle souriait à chaque soir qu’elle servait le diner lors des rares fois qu’il passait la nuit à la maison.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juin 2021
Nombre de lectures 57
Langue Français

Extrait

Titre:Trophée des plumes 2021,le temps d’une seconde :
L’horloge venait de sonner, il était onze heurs moins le quart, plus que trente minutes, et l’avion où est assied le couple sénégalais allait décoller destination Dakar. Ce mardi comme tous les autres mardis étaient marqués par l’attitude calme d’Ibou qui depuis la nouvelle de la faillite de son entreprise qu’il gérait est un peu sur les nuages. Quant à sa femme kadi, elle souriait jusqu’au dent.
Ibou ne pouvait s’empêcher de constater sa joie qui était d’ailleurs agrante. Son intuition lui donnait une idée de ce qui pouvait bien la mettre de si bonne humeur. Il continuait à la jauger pendant que madame était plongée dans ses souvenirs. Il se disait qu’il aurait aimé fonder une famille avec une femme si belle, si élancée et si bon de cœur que kadi. Malgré qu’elle soit née dans une famille pauvre, cela ne l’a empêchée d’être une femme élégante et cultivée. Entre autres, Ibou se disait qu’il aimait savoir ce qui se passe dans la tête de sa femme qui n’était pas prolixe mais depuis leur mariage, était devenue une tombe. Certes elle ne connait rien dans le business de son mari d’ailleurs elle ne cherchait même pas à comprendre ; mais en plus, elle ne lui faisait jamais de crise de jalousie, toujours stoïque, elle souriait à chaque soir qu’elle servait le diner lors des rares fois qu’il passait la nuit à la maison. A cause de son travail, Ibou n’avait pas trop de temps à consacrer à kadi, il passait entre les avions faisant le tour de l’Afrique, de l’Europe ou il avait ses business ; une boutique de vêtements de marque qu’il faisait tourner avec ses associés. D’ailleurs, c’était lors de ces voyages d’aFaires au Sénégal où il devait ouvrir une autre boutique qu’il a fait connaissance avec la belle demoiselle, rapidement, il s’entichait d’elle et la mariait. Il est vrai qu’il n’était pas îer de se le rappeler mais son argent était d’une grande aide à la concrétisation de son projet de mariage, à celui de la faire quitter le Sénégal dans le but qu’elle oubliait son ancien amoureux. Mais il n’a pas pu redonner à cette petite sa joie de vivre qu’elle avait sans doute laissée au Sénégal, il n’était même pas sûr d’être parvenu à lui faire oublier son amoureux.
Pour ouvrir la conversation, il tentait :
-On dirait que tu es enthousiaste à l’idée de retourner au Sénégal
-Alors ça se voit tant que ça
-Même un aveugle pourrait constater que quitter paris t’excite trop.
Puis un silence radio régnait entre le couple, madame replonge dans ses pensées tandis que monsieur, lui se souvenait de comment ils s'étaient connus.
-
Calmez-vous, il se pourrait que l’avion fasse quelques mouvements liés à la zone où nous sommes
Cette phrase fait sortir Ibou de ses souvenirs, il lançait un regard à sa femme et se rendit compte que malgré le peu d’aFections qu’elle lui oFrait, lui l’aimait de tout son cœur.
Brusquement,l’avion fait un bruit stridant au point que tous les passagers se mettaient à crier, même kadi s’était accroché au bras de son mari comme s’il était un héros
-
--
-
-
-
-
-
Calme-toi ma puce, cela va passer, l’avion est juste dans une zone de turbulence, moi qui suis tout le temps entre deux avions, je sais que c’est tout naturel. Je sais que ça arrive souvent mais ça fait peur, articulait-elle avec angoisse Tu sais kadi pendant tout ce temps de vol je rééchissais. En fait, je ne me suis pas pris de la bonne manière pour t’épouser, je me suis imposé à toi à cause de mon amour et par ma faute tu souFres quotidiennement. ranchement je ne suis pas îer de moi et pour être honnête je souFre beaucoup. Ibou, s’il te plait, maitrise-toi ! je souFre autant que toi. Et ce n’est pas dans l’avion en plein vol que nous allons déballer nos problèmes conjugaux. L’endroit n’est pas idéal. J’en ai marre de cette vie que je t’impose. Je ne t’en voudrai pas si tu décidais de me quitter. Ibou, je me suis résignée à lutter, être à tes cotes était une véritable torture. Tu m’as volé mon bonheur, tu m’as acheté, je suis ton esclave. Toi-même tu sais que si je te quitte mes parents me déshéritent alors de grâce arrête de me dire des conneries et laisse-moi subir jusqu’au jour de ma mort. Je ne sais pas qui de nous deux délires à cause de la zone de turbulence. Je ne délire pas kadi, pour une première fois, j’agis en homme censé, de toutes les façons j’ai presque tout perdu, tu diras à tes parents qui t’ont considérée comme une marchandise que le client ne veut plus de la commande. Pourquoi aujourd’hui ? Après tant de secondes, de minutes, d’heures que tu m’aies vu pleurer, souFrir à tes cotes, tu me rends ma liberté. Sacré ibou !
Comme un miracle, l’avion venait de sortir de la zone de turbulence, tout le monde ait devenu calme. Les mercis mon dieu allaient bon train excepté Ibou, concentré sur sa discussion.
_je me suis rendu compte que l’amour ne fait pas souFrir. En te gardant près de moi aucun de nous deux ne sera heureux. Peut-être que tu ne me croiras pas mais depuis qu’on s’est marié seul faire ton bonheur a été ma priorité même si je suis conscient d’avoir lamentablement échoué.
-Alors tu as une conscience ; j'avoue être surprise par.
- Ne me fais pas me sentir plus mal que je ne le suis déjà.
_ Tu veux avoir des ovations pour avoir brisé mes rêves, pour m’avoir privée de ma joie de vivre juste par égoïsme. Tu ne m’as jamais aimée Ibou, j’ai juste été un déî devant tes amis. Je suis la îlle qui depuis sa naissance n’étais sortie qu’avec un seul homme. Je suppose que tu voulais montrer aux autres que tu pouvais faire ce qu’ils n’ont jamais pu faire en te servant de ton argent pour éblouir ma famille. Un véritable proîteur tu es. Non seulement tu m’épouses sans mon avis, mais tu me fais aussi quitter le Sénégal sans te soucier de ce que je ressentais comme si ma voix ne valait pas, comme si jetais qu’une moins que rien. ranchement, tu m’as humiliée. Même marié, j’étais esseulée dans cette grande maison ; il s’en est fallu de peu que je sois folle.
A ces mots, elle se mit à pleurer comme un bébé, Ibou eut le temps de regarder derrière et s’est rendu compte que tous les regards étaient braqués vers lui, il se dit que son seule option était de continuer vue qu’il a déjà commencé.
-je sais que c’est trop tard, mais je suis désolé. Pour te rassurer, je te confesse que Je feignais d’avoir des rendez-vous de travail pour ne pas voir la tête de zombie que tu faisais. Quand je te voyais, je me sentais coupable de t’avoir tout pris, cela me faisait me considérer comme un malpropre. Pour cette raison je faisais tout pour ne pas être présent. S’il te Plait arrête de pleurer car aujourd’hui je te délivre de ta souFrance, je te délivre de cette union qui t’attache. Une fois descendus de l’avion, je te rendrai ta liberté. Prends-la, si tu souhaites.
Il continuait
-Crois moi, je t’aime trop pour t’empêcher d’être heureuse, la vie est courte. Promets-moi juste que tu vas proîter de ton divorce pour te faire plaisir. Ne laisse plus personne décider pour toi de ton avenir ni mêmes tes parents. Bats-toi pour ton bonheur ma chérie
C’est à ce moment que l’avion émet un bruit sonore, les hôtesses appellent aux calmes les gens criaient. Ce n’était pas une zone de turbulence, cette fois la mort était éminente, il allait droit vers un crash.
-Tu ne mourras pas ; je te le promets.
-Tais-toi Ibou et entends ce que j’ai à te dire, je t’aime…enîn j’ai appris à t’aimer, si je devais vivre ce serait avec toi ou rien.
-Je t’ai vue sourire depuis que nous sommes dans l’avion, je pensais que tu étais heureux de revoir ton amoureux
-J’étais heureuse à l’idée d’être mère de ton enfant. J’envisageais diFèrent scenario pour te l’annoncer, ce qui me faisait rire. Des idées folles, tu vois.
-Merci de ce cadeau, merci kadi de m’aimer. Jamais, je n’ai été heureux même si cela a duré le temps d’une seconde. Je t’aimerai éternellement.
Poom, l’avion s’écrasa, l’un collé à l’autre, ils murirent espérant qu’a la diFérence de la vie, là-bas ils seront ensembles vivant le parfait amour.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents