Trophée des plumes 2022 - (Chemin du bonheur)
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Trophée des plumes 2022 - (Chemin du bonheur) , livre ebook

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Description

Œuvre sentimentale

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Publié par
Date de parution 30 mai 2022
Nombre de lectures 84
Langue Français

Extrait

CHEMIN DU BONHEUR
CHEMIN DU BONHEUR
Rodrigue FOUA Tel : 225 05523620 rodriguefoua@gmail.com Mars 2007
CHEMIN DU BONHEUR
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L es reflets du soleil sur la vitre annonçaient le lever du jour. Marilyne s’est blottie sous son drap, le job de la veille l’avait tellement épuisée qu’elle n’a pas pu bien récupérer. Pourtant elle avait un planning bien chargé en cette journée de samedi étant donné qu’elle devait faire le ménage, aller rendre visite à des parents à Port-Bouët et faire une virée avec des amies dans un endroit chic de la capitale. Marilyne Gaella TANOH était commerciale dans une société de téléphonie mobile de la place. Elle résidait à la Riviera Palmeraie dans un studio situé au deuxième étage d’un immeuble à la Rue Ministres. Agée de vingt sept ans, Marilyne n’avait pas encore connu le bonheur auquel aspirent toutes les femmes du monde à savoir le mariage. Elle vivait seule. L’idée d’avoir un foyer lui venait régulièrement en tête car elle est consciente qu’une femme n’est considérée que lorsqu’elle se trouve dans un foyer. Avec une figure de biche qui laisse entrevoir des yeux dormants, le cou strié, un tronc mince porté par un bassin captivant, Marilyne Gaella est d’une beauté indescriptible. Elle ne laissait personne indifférente sur son passage. Son teint noir brillant fait d’elle une femme africaine authentique. En ce samedi seize décembre, un soleil de plage illuminait le ciel de la Riviera Palmeraie. Elle s’efforçait à se lever du lit. Il était déjà neuf heures du matin. Les passants allaient et venaient. Postée derrière les vitres au deuxième étage de l’immeuble, elle contemplait le paysage. Elle avait l’air épuisée. Elle n’arrivait pas à comprendre sa vie sentimentale ; elle qui était tant convoitée, elle qui
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recevait à longueur de journée les compliments de son entourage du genre « ma chérie, vous êtes toute mignonne », « quelle fleur ! », « quelle beauté légendaire ! », n’avait plus jamais connu l’amour, encore moins l’âme sœur après une passion tragique. Elle s’empressait de vite faire ses activités domestiques car elle savait sa journée très chargée. « Et si j’ajournais la visite chez Tante Suzanne ? », se dit-elle. Soudain son téléphone sonna. C’était Sandrine, sa copine de tous les temps. Ces deux filles se connaissaient mieux puisque ayant fait les collège et lycée ensemble. Après le Baccalauréat, chacune d’elles a choisi ce qui lui valait mieux. C’est ainsi que Marilyne a décidé de poursuivre ses études en gestion commerciale qui l’a conduite à l’ingénierie commerciale. Quant à Sandrine, elle a opté pour les lettres modernes malgré son Bac série D ; elle alla rejoindre le nombre déjà pléthorique des étudiants de latoute puissante ex FLASH (Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines) comme aimaient la qualifier les étudiants on ne sait trop pour quelle raison. Au bout du compte, le travail a payé. Sandrine était professeur de lettres depuis deux ans tandisque Marilyne est commerciale dans une des meilleures sociétés privées de la place. - Bonjour, la sorcière, lui lança Sandrine. - Quelle surprise !, se rejouit-elle. Je n’imaginais pas un instant t’avoir au bout du fil. Mais dis-moi, où es-tu ? - A la maison mais je compte faire un tour au salon. - Et ton programme de la journée, comment se présente-t-il ? - Comme tu le sais très bien, j’aime beaucoup le football donc je serai au stade pour le match. Et toi ? - Je dois rendre visite à Tante Suzanne et après cela, je ferai une petite balade avec Christelle et Mariette. Veux-tu bien nous tenir compagnie ? - Et mon match ?
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- Arrête de te comporter comme un petit garçon. Qu’est-ce que tu as à aller t’asseoir au terrain. Ma chère, tu sais que je me sens beaucoup à l’aise en ta compagnie. - Je pense bien que vous aviez fait votre programme sans tenir compte de moi, n’est-ce pas ? - Oui certes mais si tu m’as appelée c’est parce que Dieu a certainement voulu que toi et moi soyons ensemble ce samedi. - Ok, je serai à la maison après le salon ; je t’attends. Toute ravie de voir sa meilleure amie à ses côtés pendant une journée entière, elle s’acharnait sur ses tâches domestiques. Elle nettoya sa maison, dressa proprement son lit et s’engouffra dans la douche pour prendre son bain. Elle prit
tout son temps pour se laver. C’était d’ailleurs son habitude et c’est pourquoi elle se levait le matin de bonne heure pour être prête à temps pendant les jours de travail. Après le bain, venait la période des interminables soins de corps au moyen des lotions et autres pommades et du port d’habit. Elle en avait au moins pour une heure et demie avant de descendre l’escalier. Marilyne prenait soigneusement soin de son corps, elle ne négligeait pas le moindre détail. Après avoir porté un pantalon jeans et un tricotOBV, un habit en vogue ces derniers temps à Abidjan et partout en Côte d’Ivoire, elle décida d’appeler Christelle et Mariette pour la confirmation du rendez-vous du jour. Alors qu’elle s’apprêtait à composer le numéro de Mariette, son téléphone hurla. C’est Christelle qui l’appelait pour s’excuser du changement de dernière heure que connaîtra le programme. En fait, la balade était purement et simplement annulée non pas parce que cela avait été voulu mais tout simplement parce que la grande sœur de Christelle qui résidait à Aboisso a accouché donc Christelle a demandé à Mariette de l’y accompagner.
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Christelle et Mariette étaient toutes deux à Angré. Marilyne était quelque peu déçue mais que pouvait-elle faire. Soudain, une joie interne illumina son visage. « Je pourrai mieux causer avec Sandrine », se dit-elle. A dire vrai, elle était beaucoup plus habituée à Sandrine qu’aux deux autres. Elles sont toutes les quatre, fruits du Lycée Sainte Marie d’ Abidjan. Sandrine et elle y ont été depuis la classe de sixième alors que c’est en seconde que Christelle et Mariette les ont rencontrées pour former ce quatuor complice. Ces dernières ont fait leur premier cycle au Collège Moderne de Cocody. Avec Sandrine, Marilyne se sentait plus à l’aise. Elle pouvait même lui demander de prier pour elle afin qu’elle rencontre celui avec qui elle partagera sa vie sentimentale. Ayant tout apprêté, elle descendit l’escalier à pas comptés et se glissa dans sa Peugeot 206. Elégante, Marilyne était l’objet de toute convoitise mais elle n’a jamais rencontré l’élu de son cœur. Elle démarra le véhicule à destination de Biétry où résidait Sandrine. L’animation des rues signalait déjà l’approche des
fêtes de fin d’année. Il était onze vingt cinq minutes quand elle sonna à la porte de son amie. - Qui est-ce ?, s’écria Sandrine. Sans attendre la réponse, elle alla ouvrir la porte. Dès qu’elle vit sa copine, elle se jeta à son cou, lui lançant des compliments. - Mon Dieu !, comme tu es si ravissante. Dis-moi quel est ton secret, reprit-elle. Marilyne lui adressa un sourire. - Aucun secret, répondit-elle - Eh bien, c’est Lui qui a de la chance, continua Sandrine comme pour parler de l’amant de son amie. Sur-ce, Marilyne ne dit rien mais sourit à nouveau. Comment dire à sa copine que depuis près d’un an, elle n’avait personne dans sa vie après sa déconvenue
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avec Charly. Sandrine savait que Marilyne et Charly n’étaient plus ensemble mais elle ne pouvait s’imaginer un instant que son amie est sans amant. Les deux pénétrèrent dans la maison. Sandrine habitait un studio. Elle n’est pas encore mariée mais cela ne saurait tarder. Après les fiançailles qui ont eu lieu il y a six mois, le futur couple s’active à préparer leur mariage pour les mois à venir. Elle installa son amie et pénétra dans la cuisine à l’effet de lui trouver un rafraîchissement. - Toujours à mes petits soins, lança Marilyne lorsqu’elle vit son amie revenir avec un pot de jus d’ananas. - Qu’est-ce que tu crois. Tu es ma princesse non, ou bien ?, répliqua Sandrine. Et les deux riaient à gorge déployée. Après s’être désaltérées, elle demanda à Marilyne s’il faut qu’elle fasse la cuisine ou pas. - Je pense que cela ne vaut pas la peine, répondit Marilyne. J’ai dit à Tante Suzanne que je serai avec toi chez elle donc elle nous gardera à manger. - Ok ! accepta Sandrine. On y va donc. - Si tu es prête, répliqua Marilyne. De là-bas, nous reviendrons passer le reste de la journée chez toi puisque la balade avec Christelle et Mariette a été annulée, continua-t-elle. - Le plaisir sera pour moi d’avoir une telle beauté à mes côtés durant une journée entière, dit Sandrine. Tout en bavardant, les deux amies s’engouffrèrent dans la 206.
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L e soleil de plomb qui s’abattait sur la Palmeraie a laissé place à une fine pluie à Biétry. Le ciel était nuageux à Abidjan Sud. En quelques minutes de route, les voilà à Port-Bouët. Il y régnait une ambiance féerique d’ailleurs comme dans tout le district d’Abidjan. Les gens allaient et venaient de partout, souvent très pressés, on ne sait trop pour quelle raison. La voiture s’immobilisa devant le bâtiment de la cité GATL où habitait Tante Suzanne. Elles descendirent et avalèrent l’escalier en un temps record. Marilyne frappa à la porte et quelqu’un accourut pour ouvrir. Dès qu’elle vit sa nièce, Tante Suzanne se jeta sur elle pour la traditionnelle accolade. Elle les installa et on leur servit de l’eau à boire. Elle leur demanda les nouvelles comme on sait bien le faire en Afrique. - Rien de particulier, répondit Marilyne. Après un long moment d’absence, il fallait que je passe vous saluer. Aussi Sandrine a-t-elle bien voulu profiter de l’occasion pour te saluer. Quant à la santé, elle est par la grâce de Dieu parfaite Elle leur serra à nouveau les mains. - Merci mes enfants, dit-elle. Nous nous portons bien. C’est le froid de ces deux jours-ci qui me fatigue un peu, à part ça, rien d’amertume. Et ton travail ?
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- Ça va. C’est d’ailleurs le travail qui fait que vous ne me voyez pas assez. Nous sommes trop occupés. - Yako ! lança-t-elle, regardant sa nièce. C’est à quand le mariage, se penchant vers Sandrine. - La date n’est pas encore fixée mais ce sera sûrement dans le premier trimestre de la nouvelle année, lui repondit-elle. Après les nouvelles, elles se mirent à table. Elles mangèrent avec appétit le foutou banane à la sauce graine qu’a préparé Tante Suzanne pour l’occasion. Le repas terminé, place maintenant à la causerie. Tante Suzanne posait mille et une questions à ses visiteurs qui faisaient un effort pour la satisfaire. - Dis-moi, Tata, où est Virginie ?, demanda Marilyne. - Elle m’a dit qu’elle va voir sa camarade pour un travail de groupe. Sais-tu qu’elle m’a arraché le portable que tu m’as offert ? - Et pourquoi ? - Je ne sais pas ho, repondit-elle. Elle dit que les vieilles doivent avoir de vieux appareils donc elle m’a donné le sien. - Celle-là, elle te fatigue hein, regretta Marilyne. - Eh ma fille !, je te dis, lança Tante Suzanne désolée. La pendule du salon affichait exactement quatorze heures quand elles demandaient à partir. - Déjà ? fit Tante Suzanne. Ok !, continua-t-elle. Grand merci à vous qui pensez à nous, termina-t-elle. - Tu diras à Virginie de passer à mon bureau le mercredi à dix heures pour t’apporter un nouveau téléphone, lui lança Marilyne avant de regagner son siège devant le volant. Elles disparurent au milieu de la forêt de véhicules ce jour-là sur l’avenue des Caraïbes. Elles se rendirent à Biétry comme prévu pour y passer le reste de la journée. Marilyne alla prendre une douche car elle sentait la fatigue et ses
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paupières peu à peu s’alourdissaient. Après le bain elle s’allongea de tout son long sur le lit. Ce fut au tour de Sandrine de se débarbouiller. Sans se rendre compte, les deux amies dormirent pendant environ quatre vingt dix minutes laissant la télévision allumée. C’est Marilyne qui se réveilla la première. Ne voulant pas restée seule, elle réveilla aussitôt son amie qui sursauta comme si on la poursuivait. - Tu m’as effrayée, dit-elle. T’es-tu bien reposée ?, questionna-t-elle sa copine. - Oui, répondit Marilyne. Elle alla faire cuire le poulet qui se trouvait au frigo pendant que Marilyne suivait un film à la télé. Après la cuisine, elle la rejoignit. Celle-ci était concentrée sur son film. - Es-tu aussi très passionnée des films ?, dit-elle. Marilyne ne l’entendit même pas, elle était captivée par la scène qui s’y déroulait. - Toi, touchant son amie, dis-moi ce qui se passe aussi d’intéressant pour que tu sois si attentionnée. Ne voulant aucunement laisser passer un seul instant du film, elle l’invita à suivre le reste et qu’elle lui fera un compte-rendu à la fin. Elle exécuta sans dire mots. Mais une coupure d’électricité vint mettre fin à la concentration de Marilyne. - Peux-tu m’expliquer maintenant de quoi s’agit-il ?, lui demanda Sandrine. Elle lui fit un bref récit. - Quel est le titre du film ? - Le mariage de l’année. - C’est à croire que ma copine a terriblement envie de se marier ? - Pourquoi pas ! C’est d’ailleurs ce à quoi aspire toute femme digne de ce nom.
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- Tiens !, marmonna Sandrine, pendant qu’on y est, dis-moi ce qui en est après l’épisode Charly. Le cœur de Marilyne frémit un tout petit peu. Elle voulut ne rien dire mais à quoi cela lui servirait de cacher sa vie sentimentale à sa meilleure amie. Elle
soupira, regarda son amie un instant et se décida à parler. - Ma chère, lança-t-elle mélancoliquement, mon cœur est à prendre. Après ce que tu sais sur Charly, mon cœur n’arrive plus à aimer. Ce n’est pas que je n’ai pas de prétendants mais je ne suis plus amoureuse. C’est ce qui fait que jusqu’à présent je n’ai pas rencontré l’âme sœur. - Qu’est-ce tu me racontes, tonna Sandrine, surprise. Avant mon voyage pour les vacances au Sénégal, tu m’avais fait savoir que tu as rencontré quelqu’un. Tu m’avais même rassurée que les choses allaient bon train même si quelque chose de spécial ne s’était pas encore passé entre vous. Où se trouve donc ce dossier ? - Je l’ai laissé tomber. Il était doux et attentionné, je me suis forcée à l’aimer mais l’amour n’a pas été au rendez-vous alors j’ai préféré lui être sincère afin de ne pas lui donner faux espoir. - Marilyne, je ne te reconnais plus hein, lâcha Sandrine un peu déçue. N’est-ce pas toi qui m’envahissais toujours de conseils ? N’est-ce pas encore toi qui m’as dit que l’idéal n’existe ? Si avec tes conseils j’ai pu me frayer aujourd’hui un chemin en amour, pourquoi peines-tu tant. Ou bien veux-tu me faire comprendre que le menuisier équipe la maison des autres de meubles mais n’en possède pas chez lui ?  Penses-tu que tu seras encore amoureuse comme une adolescente ? Je te le dis en toute franchise si c’est ce que tu attends, détrompe-toi car cela n’arrivera plus. Pourquoi une déception amoureuse constitue-t-elle un blocage à ta vie sentimentale ? Crois-tu être la seule à être déçue dans cette Côte d’Ivoire ? Chère amie, ressaisis-toi.
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Après cette tirade de Sandrine, Marilyne garda silence et les deux se regardèrent un instant sans rien dire. - Ce n’est pas que je cherche l’amour de l’âge adolescent, répliqua-t-elle mais je veux rencontrer quelqu’un que j’aime comme c’était le cas pour Charly et qui m’aime aussi. - Quand tu as eu ça, où en es-tu maintenant. Tu demandes trop à Dieu ma copine, s’indigna Sandrine. Es-tu sure que ces deux conditions pourront être remplies dès les premiers moments ? Je crois que non mais c’est avec le temps que cela peut arriver. En fait, mon amie, tu as un problème. A mon avis, ce n’est pas parce que tu as été déçue. Jusqu’à preuve de contraire, c’est la même Marilyne que j’ai connue depuis la classe de sixième puisque depuis lors je n’ai plus eu une autre Marilyne pour amie ; j’ose donc croire que c’est toujours toi. N’est-ce pas toi qui me disais dans tes débuts avec Charly que tu ne l’aimes pas avant de t’amouracher de lui plus tard ? Tu comprends maintenant pourquoi je te dis que tu as un problème ? Toi, ton amour se construit au fil du temps. Tu n’arrives pas à aimer dès les premiers moments. Alors ressaisis-toi et commence à construire ta vie sentimentale. Ce n’est certes pas un marathon, c’est aussi vrai que c’est Dieu qui donne mais saches que c’est un combat car la vie c’est l’amour sous toutes ses formes et puisque la vie est un combat alors l’amour est par ricochées un combat, tu as donc ta part de sacrifice à faire pour que Dieu te vienne en aide ; il ne descendra pas du ciel avec un homme pour venir te l’offrir. Tu penses actuellement avoir assez de temps parce que tu es jeune mais retiens que le temps ne regarde pas tes caprices. Si tu n’y prends garde, tu te rendras en fin de compte que tu as pris de l’âge et là, tu seras prête à te jeter dans les bras de n’importe qui non pas parce que tu l’auras voulu mais parce que tout simplement la situation t’aura imposé cela ; la quête d’un foyer.
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